Aux Souvenirs Du Passé

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Un samedi matin, je dus partir tôt pour acheter ma savonnette à mon fournisseur, vu que j'avais très bien travaillé le vendredi, j'étais donc en rade de matos, sachant que les derniers jours de semaines étaient les plus gros niveaux taf.
Je partis en oubliant de fermer ma chambre.
Ma mère devant surement faire le ménage, à du vouloir vérifier si celle-ci était ouverte.
Sachant que c'était le cas, elle a dû vouloir en faire son exploration.
En rentrant cette nuit là, je ne me suis même pas aperçu que j'étais rentré dans ma chambre, sans me servir de ma clef, tellement à bloc, je me suis couché direct.
Je ne me suis même pas rendu compte que mes parents n'étaient pas là.
Il s'arrêta de parler, demanda un verre d'eau, à force de parler, la soif l'avait envahi, la bouche pâteuse l'accommodait.
Elle se précipita dans la cuisine, lui ramena son verre et s'installa de nouvelles impatientes de connaître la suite.
Julien bu son verre d'une traite, reprit.
- Au petit matin, mon père me réveilla de façon abrupte, en peu de temps les mots et gestes montèrent, mon père me mit Ko.
Après m'avoir trainé dans le salon, l'incartade fut plus tranchante en parole, n'ayant pas de réponse à lui apporter sur ce qu'ils avaient trouvé dans mon antre.....

Laura le coupa en faisant mine de l'ignorance, sachant que M et Mme Pagnol le lui avaient dit .
- Mais qu'ont ils trouvé dans ton « antre » ?
Julien fut déstabilisé par la question, après tout ce qu'il lui avait raconté, il pensait qu'elle en aurait déduit la réponse.
Il lui avait dit auparavant, qu'il ne laissait aucun produit chez ses parents.
Il lui répondit.
- Bah de l'argent !!
Réponse qui lui semblait tellement évidente, qu'il lui dit ça de façon un peu brusque.
- Oh ! Excuse-moi de ne pas en avoir fait la déduction !!
- Non, c'est moi qui suis désolé d'avoir était brusque dans ma réponse, c'est vrai que ça aurait pu être d'autres choses, comme des armes, des objets volés, etc....
- Excuses acceptées.
- En attendant, il y avait beaucoup d'argent, plus que tu n'es pu en avoir en main un jour.
- Et... Que comptais-tu faire de cet argent ?
- Pour moi, c'était une forme d'épargne pour le futur, même si au jour d'aujourd'hui, le seul futur que j'aurais pu entrevoir était la « Prison » ou la « Mort ».
- La prison ou la mort !! Tu voyais ton avenir de façon bien sinistre dis moi !!
Mais pourquoi n'as-tu pas tout simplement arrêté, repris ta vie en main ?!
- Laura les choses sont parfois plus faciles à dire qu'à faire, l'argent facile me montait à la tête, on n'arrête pas de boire et fumer comme on arrête de faire du sport !!
Ce sont des addictions très dures à contrôler si tu ne te fais pas aider et surtout si tu n'as pas la volonté arrêtée et à la limite de l'impossible.
Regarde mes mains !! Ces tremblements ne sont pas dus à un simple stress, mais à un manque, je suis alcoolique et drogué !! Et chaque jour passait sans tout besoin éphémère et un véritable combat.
Je commençais mes journées, par un café calva avalé au café du coin en général, suivi d'un demi, accompagné d'un joint, ça s'était que le début de la journée, car la suite était loin d'être glorieuse.
Laura l'interrompu en s'énervant.
- Quand tu venais au lycée, ton état, je le voyais Julien !!
Je ne savais pas à quoi il était dû, mais il m'inquiétait !!
Si tu avais seulement dénié me parler, plutôt que de m'ignorais et rejeté, je t'aurais tendu la main !!!
Laura pleurait, elle s'était emportée, le regrettée.
Elle avait peur qu'il s'en aille.
Elle n'avait pas les capacités physiques pour le retenir.
Julien la regardant, lui prit les mains.
- Ne pleure pas Laura s'il te plaît, je m'en veux de te mettre dans un tel état.
Tu sais pourquoi je ne pas pouvais te demander.
- Pourtant, j'aurais pu t'aider !!
- Je sais...... Mais c'était trop dur de m'adresser à toi comme à mes parents qui n'y pouvaient rien à tout ça.
Affronter mes propres démons, était un calvaire.....
L'amour que j'ai pour toi me ronge, et cette espèce de fierté malsaine qui m'empêchait d'aller vers mes parents.
Un silence s'installa de nouveau, Laura fit abstraction de ce que Julien lui avait dit de nouveau sur ses sentiments, elle voulait évitait le sujet, lui demanda alors.
- Que se serait-il passé, si je ne t'avais pas trouvé, cette fameuse ?
- Je ne sais pas à vrai dire, surement des tonnes de choses, auquel je ne préfère pas penser.
Je peux te la raconter cette fameuse soirée.
- Oui, je veux bien....