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Ils sortirent du cabinet d'avocats plus ou moins soulagé d'avoir une solution.

Sans un mot, ils se dirigeaient vers leur véhicule.

Une fois devant pascal Pagnol ouvrit les portes.

Ils s'installèrent sans un mot.

Aline se tourna vers son mari le prit dans ses bras.

Pendant plusieurs secondes, elle le serra comme pour se rassurer qu'il était bien à ses côtés, il était son roc, sa force, l'aidait à tenir, mais rien que le fait de pensée aux événements, le stress se remettait à l'oppresser la faisant trembler.

Il se détacha doucement d'elle, la regardant dans les yeux.

- Que se passe-t-il ma Line ?

Tu as froid

- Non, j'appréhende pour la suite.... Répondu t'elle plein de tristesse

Qu'est-ce qu'on va faire à présent ?

- Moi, je vais te dire ce que l'on va faire .... Répondu t'il avec fermeté 

On va tout d'abord récupérer l'argent au garage, je ne peux pas le laissé là-bas si mon patron tombé dessus, il se poserait des questions ensuite ...

Aline ne lui laissa pas le temps de continuer sa phrase.

- Je ne te parle pas de ça !!!

Je te parle de Julien.... Répondu t'elle en lui criant dessus comme s'il était responsable de la situation.

- calme toi Aline, je n'y suis pour rien des conneries de notre fils!!!!

- C'est vrai excuse moi pascal, c'est juste que les émotions me mettent à bout de nerfs ...

- Je comprends ne tant fait pas ma Line, mais il va falloir te calmer, on va avoir beaucoup de route à faire.

Pour Julien, on va rentrer à la maison voir s'il est là, chose peu probable, mais on ne sait jamais.

Il faut que l'ont lui mette les " points sur les i et les barres sur les t" une fois pour toute.

Il nous doit des explications et va nous les donner.

S'il ne rentre pas avant notre départ, on verra à notre retour.

En attendant, on va devoir se reposer, car il y a 1200 km entre chez nous et notre destination et ça va être épuisant.

- D'accord chéri...

Tu crois qu'il faut prévenir Mathieu ?

- Surtout pas ! Il ne faut pas l'inquiéter, il serait capable de vouloir revenir alors qu'il ne pourrait rien faire de plus.

Je ne suis même pas sûr qu'il est des nouvelles. 

Je te rappelle, que quand il est parti, Julien n'était même pas là pour dire au revoir à son frère....

- Tu as raison Pascal, faisons ce que nous avons à faire, on verra pour la suite après.

La discussion ce conclu sur ces mots.

Se rendant au garage avant de rentrer chez eux,

Afin de préparer leur voyage, qu'ils auraient préféré faire pour des vacances, pour découvrir la géographie française, sans contrainte ni risque.

Les heures s'écoulaient comme la neige au soleil, à 21 heures, Julien n'avait toujours pas montrer le bout de son nez.

Pascal décidait qu'ils ne pouvaient plus attendre, ayant passé le reste de l'après-midi à planifier leur trajet, préparer des affaires, cachait l'argent dans la voiture et ruminer ses idées noires.

Aline en avait fait autant, mais le stress l'ayant épuisé elle s'était assoupie sur le canapé.

Pascal partit réveiller Aline.

- chérie, il faut te lever, on va bientôt partir....

- oui Pascal .... Répondu t'elle en embrassant son mari.

Laisse-moi juste me faire une toilette, ça va me faire du bien.

- oui ma Line. ..

- et je vais prendre le volant... Tu ne t'es pas reposé, je ne voudrais pas que tu t'endormes en conduisant.

- Tu as raison.

Aline fit un passage éclair dans la salle de bains.

Quitta sa maison, rejoint son mari déjà installé.

Elle conduit pendant près de 9 heures sans réveiller son mari et sans même s'arrêter.

Elle avait l'habitude d'enchaîner les heures sans pose en tant que monitrice auto école, mais une toute autre motivation l'avait aidé à tenir celle de se débarrasser de cet argent sale au plus vite.

Il était 5 heures du matin quand elle décida de faire une pause une envie pressante l'y contraint.

Son mari ouvrit les yeux toute en regardant ou il se trouvait.

- Line, on est où ?

- À 2 heures de route de l'arrivée

- Tu as roulé sans t'arrêter et sans me réveiller ?!

- Oui pourquoi ça te surprend ? 

- Non pas vraiment à vrai dire, mais tu dois être épuisé ?!

- Pas plus que ça à vrai dire, je tiens sur les nerfs, je pense.

- Ok, je vais finir le trajet de toute façon la banque n'ouvre qu'Qu'à 9 heures.

Vient-on va boire un café.

- C'est ce que je comptais faire, en plus j'ai une envie pressante, c'est pour ça que je me suis arrêté dans un routier, je sais que ça ouvre à l'aube.

Pascal prit sa femme par la taille en l'embrassant avec tendresse.

- Tu sais que tu es une femme parfaite et surtout que je t'aime.

- Moi aussi, je t'aime, mais parfaite, je n'en suis pas sûr sinon je me serais rendu compte plus tôt que notre fils dérivait... Répondu t'elle en baissant la tête.

Il glissa un doigt sous son menton afin de lui faire relever le visage, pour qu'elle le regarde droit dans les yeux.

- Line, tu n'as pas à te blâmer, j'aurais dû m'en rendre compte aussi, on lui à juste fait trop confiance et il en a profité.

- C'est vrai.

Bon, allons y avant que je fasse une inondation.

Tout deux se mirent à rire ce qui les détendu un peu oubliant l'espace d'un instant leur problème.

Ils prirent ensuite la direction du café resto.

Une fois à l'intérieur, ils firent ce qu'ils voulaient faire et repartirent dans le quart d'heure qui suivit.

M Pagnol prit le volant, sa femme s'était endormi au bout de moins d'un kilomètre, elle était épuisé d'avoir roulé toute la nuit.

Il roula jusqu'à destination, il n'eut aucun souci pour passer la douane.

Il arriva devant la banque avec un quart d'heure d'avance, ayant roulé au pas tout le long.

Il se gara, une fois totalement arrêté, il se tourna vers sa femme l'embrassant doucement sur les lèvres.

- Line, on est arrivé...

Elle ouvrit les yeux doucement, s'étira en se tournant vers son mari.

- Merci chéri d'avoir fini la route... 

- C'est normal...

- Tu es prête ?

- Oui, plus vite, se sera fait, mieux se sera!

- Bien... Je sors l'argent et on y va...

Aux Souvenirs Du Passé Où les histoires vivent. Découvrez maintenant