XV

13.6K 459 45
                                    




Silvanna, 25 Juin 2016.


Je sortis sur la terrasse les bras chargés de boisson alors que Framal me suivait avec les verres.

Mima et Fatima m'avaient demandé d'aller les chercher pour que l'on puisse jouer aux cartes tous ensemble.

« Mais c'est pas possible c'est une vraie merde à comprendre la belote ! »Cria Doum's sous les rires d'Adèle.

« Je crois que tu es aussi bon au poker qu'à la belote. » Lança Adèle en lui caressant la joue.

Je ris doucement et finit de poser les boissons. Mon téléphone vibra dans ma poche. L'écran affichait : Monsieur Martin. Mon visage se durcit, pourquoi ce connard me passe un appel un dimanche matin ?

« Un problème ? » Me lança Reneta qui avait vu mon visage changé.

« Martin. » Dis-je en décrochant et retournant vers la cuisine.

« Mallet ? » Lança-t-il à peine eu-je décrocher.

« Oui Monsieur, il y a un soucis ? »

« Evidemment, que vous laissiez un de vos vendeurs en espèce de congés parce que sa copine à un soucis de santé sa peut à peut près passé mais que vous en profitiez pour vous barrez en week-end alors que vos chiffres sont limites non ça ne passe pas. » Débita-t-il.

Je levais les yeux au ciel et mimais ses paroles en grimaçant comme pourrait le faire les enfants.

« Vous avez intérêt à être là à la première heure demain matin car je vous ai donné des dossiers de certaines concessions à faire. A demain Silvanna. » Dit-il d'une voix salace.

Il ne me laissa pas le temps de répondre qu'il avait déjà raccroché.

« Mais quel connard putain. » Lançais-je en rangeant mon téléphone.

Il comptait bien me faire craquer et je savais que je devais rentrer au plus vite sur Paris pour me mettre dans ces dossiers si non je pouvais dire adieux à mon poste.

« Mauvaise nouvelle ? » Me demanda Mima.

« Ouais, je dois rentrer sur Paris maintenant. » Cette phrase fit ressortir à Reneta un regard bien plus sombre que les autres. « Mais rester là il est que 11 heures, vous rendez la maison que vers 16 heures de toutes façons. » Dis-je.

« Tu ne vois que pour ton boulot de toute manière ! » Lança ma grand-mère.

« Ne commence pas Mima ! Je suis désolé de te faire rentrer plus tôt sur Paris avec Fatima, mais mon patron m'a donné des dossiers et je ne peux pas me permettre d'avoir du retard. » M'excusais-je vexée de sa réponse.

« Mais je ne comptais pas rentrer. » Dit-elle.

« Comment ça ? »

« Bien je veux rester chez moi Silvanna et je crois que tu n'as pas besoin de remonter Fatima non plus. » Expliqua-t-elle.

« Qu'est ce que vous avez inventer comme conneries encore ?! » Lança Framal en regardant sa grand-mère.

« Bien je vais rester là aussi moi, je me plais bien ici puis je m'ennuie à Paris, je n'ai personne à part vous, alors qu'ici j'ai une amie ! » Sourit Fatima.

« Mais tu décides de ça comme ça ? »

« Je suis grande je pense non ? J'ai le droit de faire ce que je veux ! Puis c'est bien je vous aurais moins dans mes bottes et je vais pouvoir profiter de ma retraite ! Je logerais chez Nicole. » Dit-elle en montrant d'un signe de tête Mima.

MercoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant