XXXIV

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Silvanna, 27 Septembre 2017.


La sonnerie de mon téléphone me sortit de mon dossier italien qui avait encore subit un rebondissement le temps de notre séjour en Grèce qui me paraissait déjà bien. Je décrochais sans même regarder qui cherchait à me joindre.

« Mallet. » Dis-je d'une voix dure générer par l'énervement qu'avait provoquer en moi les commerciaux italiens.

« Je vois que la reprise est dure. » Ria la voix de Ken.

Je m'affalais sur mon siège en soufflant.

« Désolé, j'avais pas regarder qui m'appelait. On peut retourner là-bas ? » Demandais-je en lissant le pan de mon chemisier noir.

« J'aimerais autant que toi. » Souffla-t-il à son tour avec un léger rire.

« Tu voulais me dire un truc ? » Demandais-je dans le but de connaître l'origine de son appel.

« Euh ouais je voulais savoir ce que tu foutais ? Ca fait une heure qu'on t'attend chez Hakim et Reneta. »

Je levais brusquement les yeux vers l'écran de mon ordinateur pour voir qu'il était presque vingt et une heure.

« Merde ! » M'exclamais-je en me redressant. « Putain j'ai pas vu l'heure j'ai une eu une énorme merde avec ces.. » Me stoppais-je. « Je pars dans deux minutes. » Dis-je en me levant et en terminant de faire quelques clics.

Je ne lui laissais pas le temps de répondre et raccrochais en enfilant mon blazer. Je trottinais dans le couloir et descendis les escaliers. Le retour à la réalité était bien plus rude que ce je ne le pensais, mon supérieur n'avait pas réussit à maintenir mes dossiers, j'avais donc une semaine de travail en retard et je ne savais même pas par quel bout commencer.

Après deux métros et une dizaine de minutes de marches j'arrivais devant l'immeuble du jeune couple. Je grognais en sortant mon téléphone en me rappelant que mon cerveau n'avait pas encore assimiler le digicode.

« Moro ! » S'exclama une voix au loin.

Je tournais la tête et vit Ken au bout de la rue devancer de très loin par Regalo qui m'avait reconnu et courrait ventre à terre vers moi. Je riais de la scène et me baissais pour saluer mon chien. Ken se retrouvait devant quelques secondes plus tard. Il saisit mes hanches et posa doucement ses lèvres sur les miennes. Le fait de ne plus être constamment à ses côtés me faisait drôle.

« Bonne journée ? » Demanda-t-il en reculant son buste du mien.

« Je ne veux même pas répondre. » Dis-je en soufflant longuement.

« A ce point là ? »

« Je te jure, les italiens sont revenus à la charge et mon boss a pas pu gérer mon poste, enfin je suis dans une merde noire. »

Ken ria ironiquement et reposa ses lèvres sur les miennes.

« Alors on va éviter de parler de boulot ce soir. » Dit-il avant de taper le code et nous faire entrer à l'intérieur.

Le couple nous avait conviés à leur appartement dans le but de fêter leur déménagement. Je montais dans l'ascenseur, Ken lui restait sur le palier.

« Mais qu'est ce que tu fous ? » Demandais-je en maintenant l'ascenseur ouvert.

« Mais tu l'avais jamais mise cette jupe ! » S'exclama-t-il en posant un pied dans la boite métallique.

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