Partie 12 : L'invité de trop

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Manuel qui m'invite à danser ! Si c'est pas un rêve, alors, c'est quoi ? Il m'amena sur la piste de danse en me donnant la main

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Manuel qui m'invite à danser ! Si c'est pas un rêve, alors, c'est quoi ? Il m'amena sur la piste de danse en me donnant la main. Et voilà que je me transforme en princesse de conte de fée... ou presque.

- Tu ne boude plus ? Lui demandai-je.

- Non, je ne boude plus. Ça ira comme ça mademoiselle ?

- Je ne sais pas danser, avouai-je en rougissant. Tu vas encore m'en vouloir ?

- Je vais t'apprendre, dit-il en m'attirant dans ses bras.

Il me tenait tout contre lui et je lui marchai sur les pieds, catastrophée par ma maladresse.

- Désolée, m'excusai-je. Je suis nulle.

- Laisse-toi aller, murmura-t-il à mon oreille. Ferme les yeux, ça peut aider. C'est à moi de te guider.

Son corps frôlait le mien pendant qu'il guidait mes pas. C'était un slow et petit-à-petit, je l'ai laissé faire sans être raide comme un piquet. Mon angoisse disparaissait peu-à-peu. Je posai ma joue contre son torse. Je sentis son coeur battre et moi, je planais.

- Tout va bien, murmura-t-il encore. Tu es plus jolie que les mariées dans ta petite robe bleue.

Sa voix était sublime et si chaude. Combien de femmes ont déjà dansé avec lui ? Je les déteste. Je les déteste toutes autant qu'elles sont. Non, je n'ai pas le droit de les détester. Y en a-t-il autour de nous ce soir ? Mon dieu! Pourquoi est-ce que je pense à ça pendant qu'il me fait danser ?

Il posa sa main dans le creux de mes reins et je sentis une chaleur qui me submergea de l'intérieur. C'était bizarre. Il faisait bouger mon bassin tout contre le sien et je me suis surprise à adorer ce mouvement lent et sensuel. Mes jambes tremblaient, ma poitrine se souleva et je soupirai dans son cou sans m'en rendre compte.

- Ça va ? Demanda Manuel en glissant ses yeux sombres dans les miens.

Je crois que mes pupilles étaient dilatées et mes lèvres se sont entrouvertes malgré moi. Du coup, j'ai rougi en imaginant qu'il devinait que je ressentais de l'attirance pour lui.

- Je suis drôlement contente, avouai-je pour détourner l'attention de mon cavalier. J'avais un poids sur l'estomac parce que je pensais que tu m'en voudrais encore plus maintenant que j'ai payé la robe de Betty.

- Quoi ? Demanda Manuel perplexe.

- Je sais bien que tu ne supportais pas le chèque que j'ai fait à ton père. Mais tu ne m'as pas laissé le temps de t'expliquer pourquoi.

- Mais...

- Non, laisse-moi parler, lui demandai-je encore. Cet argent, je l'ai gagné en mettant des gens dans des situations horribles. C'était l'argent que mon patron réclamait pour des impayés à cause des panneaux photovoltaïques défectueux. Tu sais qu'il y a des tas d'entreprises véreuses qui promettent des gains pas possibles pour ces fichus panneaux et... c'est jamais vrai.

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