Gift's Lust

CHAPITRE 2.1 Le désespoir de Dieu.

CHAPITRE 2.1 Le désespoir de Dieu.

Petra courrait dans les rues de New-York. Elle avait peur, mais la peur était constante chez elle depuis que les Démons avaient pris le pouvoir. Ses pieds étaient nus et écorchés, plein de sang qu'elle laissait sur son passage. Elle ne savait pas ce que les démons lui voulaient à elle en particulier. Lorsque, deux heures plus tôt, les Démons avaient toqués à la porte de ses parents, elle ne pensait pas qu'ils voudraient l'emmener, elle. Elle avait bien vu qu'ils avaient eu comme ordre de ne la tuer ni elle, ni ses parents. Elle ne comprenait pas pourquoi un démon tenait tellement à la voir. Elle avait fait pourtant comme tout les autres. Elle avait fait profil bas, et s'était soumise aux pouvoirs des Démons. Elle avait prit un petit travail qui leur donnaient un peu de revenus.
Mais jamais elle n'avait été dans une quelconque résistance ! Elle n'avait pas de raison d'aller voir un démon. Alors, Petra courait à en perdre haleine. Elle savait, au fond d'elle, que c'était peine perdue d'essayer d'échapper à ces créatures des Ténèbres, mais elle avait tellement peur. Peur pour elle. Pour ses parents.
Petra reprit son souffle quelques secondes et se remit à courir. Alors qu'elle allait tourner, une silhouette aussi belle que dangereuse se fit voir. Petra jeta un coup d'œil derrière elle, et vit l'autre démon arriver à toute vitesse. Elle était fichue. Elle ferma les yeux, refluant ses larmes et déglutit difficilement. Que lui voulait donc ces Démons ?
Le démon de devant s'avança et prit son épaule avec force.

— On t'amène.

Le démon la traîna alors par le bras dans les rues de New-York, sans que Petra ne tente de s'échapper. Et lorsqu'il passèrent devant des humains, Petra constata avec dégoût que personne ne prenait la peine de l'aider.

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Petra fut menée devant le plus grand immeuble de New-York. Elle devait avouer qu'elle faisait un peu tâche dans ce décors de luxe. Tout les Démons étaient habillés de costume fait sur mesure et de vêtement de marques, tandis qu'elle ne portait qu'un sweet à capuche ainsi qu'un jean délavé et troué. En plus, elle n'avait même pas de chaussure.
Oui. Décidément, Petra faisait tache ici. Le démon la fit entrer dans l'ascenseur tandis que la peur montait dans l'estomac de Petra. Où la menaient-ils ? À quel point le démon qui la voulait était puissant ?
Petra déglutit et observa le compteur d'étage monter jusqu'au tout dernier. Alors qu'elle restait figé dans l'ascenseur, le démon qui l'avait attrapé la poussa en grognant.

— Avance !

Petra trébucha hors de l'ascenseur et entra dans un bureau. Il était au couleur des Démons : rouge et noir. Petra déglutit difficilement en voyant la silhouette féminine jonchée sur des escarpin, de dos, observant New-York. Elle fit un signe de la main aux Démons et dit :

— Laissez nous.

Les deux Démons partirent, laissant Petra seule, figée dans la pièce. La femme ne se tourna pas et Petra l'observa de dos. Elle était belle, c'était indéniable. Non, même, elle était parfaite. Voilà le mot qui lui correspondait le mieux. Elle était d'une beauté époustouflante. Souvent, on avait dit à Petra qu'elle était jolie ou belle, mais la Démone qu'elle avait sous ses yeux dépassait tous les autres Démons. Elle était impressionnante.
La démone se tourna enfin vers Petra, le visage neutre mais d'un charme fou. Elle s'assit sur son siège et invita Petra à en faire de même d'un geste de la main. Devant l'autorité écrasante de la démone, Petra ne put qu'obéir.

— Sais-tu qui je suis ? Demanda d'une voix claire la femme devant elle.