CHAPITRE 16.3 Lutter contre des zombies ? Un jeu d'enfants.

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CHAPITRE 16.3 Lutter contre des zombies ? Un jeu d'enfants. 


Ils disparurent, et Dieu se retourna vers Evangeline.

— Penses-tu qu'on reviendra une nouvelle fois ici ? lui demanda-t-il.

Evangeline cligna des yeux et sourit. D'un sourire qu'il n'avait vu que de rares fois sur son cruel visage. Un sourire vrai.

— Un jour, tout reviendra au Néant. Tout revient toujours au Néant.

Dieu ferma les yeux, sourit. Et enfin, une lumière divine illumina la Terre.





Petra avait été chargée d'éliminer les zombies d'Italie, ou du moins, de les retenir le plus possible. Evangeline lui avait confiée une grosse partie de l'armée, étant en première ligne. Petra s'était vite habituée à être un fantôme, à ne pas apparaître devant les démons et à veiller au bien de l'Impératrice dans l'ombre. Diriger une armée de plus d'un milliers de démons n'était pas vraiment dans ses cordes. Surtout quand les dit démons n'avaient aucune once de respect envers elle, ce qui l'énervait profondément.

Elle en avait déjà repérée plusieurs. Elle ne savait pas encore comment elle allait se faire respecter par tout le monde, mais elle le devait, sinon cela allait finir en bain de sang. Il y avait deux démons qui se faisaient remarquer plus que les autres. Un démon dans l'âge de la quarantaine, le regard dur, les cheveux longs noirs. Petra se souvenait de sa vie en tant qu'humaine, et de nombreuses fois elle avait vu ce personnage dans la culture japonaise. Nobunaga était bien là, dans son armée. Un homme qui devait certainement savoir mieux diriger une armée qu'elle, un homme qui avait déjà fait la guerre.

Ensuite, venait un homme d'à peut prêt son âge, au cheveux noir, mais cours. Il avaient des yeux bleus sombres, et avait toujours un sourire arrogant collés sur les lèvres. Cela énervait réellement Petra, surtout à chaque fois qu'il passait à côté d'elle. Il réussissait à toujours trouver un mot ou un geste qui la mettait hors d'elle. Elle ne savait pas encore quoi faire, mais elle savait qu'elle trouverait. Il le fallait bien, de toute manière.

Petra ouvrit la porte de sa chambre, prête à affronter une nouvelle journée. Ella haussa un sourcil de surprise quand, devant sa porte, se tenait là le gars qui la regardait toujours avec arrogance. Il était recroquevillé sur lui même et semblait dormir. Petra vit alors la bonne occasion de se venger de lui.

D'un geste brusque, elle lui donna un coup de pied dans le dos qui l'envoya valser quelques mètres plus loin. Immédiatement, le démon se réveilla et atterrit sur ses pieds, agile comme un chat. Petra leva un sourcil et s'adossa contre sa porte, qu'elle avait refermée.

— Je peux savoir pourquoi tu dormais devant ma porte ?

Le démon se redressa et sourit.

— Je pensais que tu aurais voulue de ma charmante compagnie cette nuit...malheureusement pour moi, tu avais fermée ta porte, et je n'allais pas la détruire, ça ne faisait pas très...galant.

— Et qu'est-ce qui te faisait réellement penser que je voulais de toi dans mon lit ?

Le démon haussa les épaules.

— Et bien, tu me lances toujours des regards à la dérobée...tu crois que je ne t'avais pas vue ?

— Et toi, tu penses vraiment que je perds mon temps à faire ça. Je te porte si peu d'intérêt. Tu n'existe pas à mes yeux, je ne connais même pas ton prénom. Et je ne veux pas le connaître. Mais je vais juste te faire comprendre quelque chose : ici, ce genre de comportement n'est pas autorisé et ne le sera jamais, c'est clair ? Alors tu restes où tu es, et tu te tais. Il se trouve que l'Impératrice m'a donné les pleins pouvoirs sur cette armée. Je peux faire ce que je veux de vous. Si je te dis meurs, tu meurs, point.

Le démon plissait les yeux au fur et à mesure de son discourt. Il s'inclina, toujours un sourire collé aux lèvres.

— Je m'appelle Pan, Petra. J'espère qu'on s'entendra bien, toi et moi.

Il lui fit un dernier clin d'oeil et partit. Petra poussa un soupir d'agacement et leva les yeux au ciel. Elle avait besoin de se détendre, et quoi de mieux que de se battre contre quelques zombies dehors ? Rien.

Elle se dirigea vers la sortie et vérifia qu'elle avait bien toutes ses armes sur elle avant d'ouvrir les portes. Elle sortit d'un pas tranquille, léger, et n'autorisa personne d'autre à sortir. Elle referma la porte doucement et se retourna face à l'armée de zombies qui lui faisait face. Elle sourit. Elle avait du temps devant elle, avant que l'Impératrice ne revienne.

Petra sortit ses armes, et s'élança vers ses nouvelles proies. Elle ne regardait plus vraiment ce qu'elle faisait, elle n'avait plus conscience de ses gestes. Elle bougeait, elle respirait, elle tuait. Et même s'ils revenaient toujours plus nombreux, elle se sentait plus libre que jamais.


fin du chapitre 16.

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