CHAPITRE 9.3 L'enquête de Lilia.

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CHAPITRE 9.3 L'enquête de Lilia. 


Lilia sourit.

— Je savais que tu allais me le demander. Tiens, dit-elle en sortant un autre dossier. Mais je dois te prévenir : les i formations que tu vas y trouver ne vont pas te plaire...pas du tout. Essaie de garder au mieux possible ton self contrôle.

Evangeline respira un bon coup avant d'ouvrir le dossier. Ces yeux parcoururent les lignes, et ses sourcils se fronçaient de plus en plus au fur et à mesure de sa lecture. Evangeline referma le dossier avec une telle force que le bureau s'écroula.

— COMMENT OSE-T-IL ! Hurla Evangeline.

Lilia se raidit d'un coup sur sa chaise. Evangeline n'était pas simplement en colère, elle était ivre de rage. Le bureau devant elle en témoignait. Evangeline passa une main sur visage, plus qu'énervée. Elle souffla, essayant de retrouver un minimum de calme. Elle devait se concentrer. Ne fais pas exploser New-York, se dit-elle, ne fais surtout pas exploser New-York.

— Enfoiré, grinça-t-elle. Comment ose-t-il ? Comment ose-y-il faire ça ?
— Je suis désolée, Eva, murmura Lilia.

La fureur d'Eva redescendit un peu.

— Ce n'est pas de ta faute, loin de là, Lilia. Mais laisse moi seule. Je ne voudrais pas que tu sois victime de ma colère.

Lilia s'empressa de partir de la pièce. Dans ces moments là, elle était une parfait lâche et l'assumait complètement. Il fallait toujours fuir une Evangeline ivre de rage. Rester dans les parages signifiait être clairement suicidaire. Lorsque, dans les couloirs, elle ne croisa personne, elle se dit sur tour le démons en avaient fait de même.


Dieu sursauta sur son trône. L'Oracle lui jeta un regard inquiète. Dieu fit un signe que tout allait bien et fit sortir expressément ses Archanges de la pièce. L'Oracle s'avança vers lui.

— Qu'y a-t-il, Dieu ?
— Ce n'est rien, Oracle. Je suis juste surpris que le Lien refasse surface maintenant.
— Quoi ? Evangeline a refait le Lien ?
— Je ne pense pas que ce soit volontaire, à vrai dire. Elle été ivre de rage. Quelqu'un -ou quelque chose- à dût la contrarier...énormément.

L'Oracle fronça les sourcils, inquiète.

— Et si la Déchirure arrivait ?

Dieu secoua sa tête.

— Je ne sais pas, mais je n'espère pas, Oracle. Nous ne sommes clairement pas prêt à affronter la Déchirure.
— Nous ne serons jamais prêt pour la Déchirure, Dieu. Tu le sais.

Dieu poussa un soupir.

— Je le sais. Mais j'aime croire que nous le serons peut-être.


fin du chapitre 9.

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