CHAPITRE 10.2 La descente des Anges.

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CHAPITRE 10.2 La descente des Anges. 


Le silence s'éternise quelques secondes avant qu'Asmadès ne finisse pas répondre enfin.

Bien sur, bien sûr. Mais pourquoi tu ne m'en a pas informé, mon cher Newt ?
— Je ne fais pas attention au ragots de New-York, Asmadès. Et y crois-tu sincèrement ? Un Fantôme qui découvrirait tous tes gangs ? N'est-ce pas...un peu trop gros ?

Petra put entendre Asmadès éclater de rire.

Mais justement, mon cher. Plus c'est gros et moins on se méfie, car justement c'est bien trop improbable. Et là est tout le piège.

Newt poussa un soupir.

— Est-ce uniquement pour cela que tu m'as appelé, Asmadès ?
Bien sur que non. Je voulais savoir si notre...accord était toujours d'actualité.

Newt poussa un ricanement et la prise de Petra sur le plafond se renforça. Elle le haïssait. Comment osait-il trahir à ce point son Impératrice. Petra serra sa mâchoire, encore une fois, si bien que celle-ci grinça. Fort heureusement pour elle, Newt n'en tint pas compte.

— Bien sur, Asmadès. Dois je te rappeler les avantages que j'en tire ?
Non, bien sûr. Newt, salua-t-il.
— Asmadès, répondit Newt.

Newt raccrocha et s'enferme une nouvelle fois dans la salle de bain, tandis que Petra reprenait petit à petit le contrôle sur elle même, ses yeux redescendant doucement de sa noirceur.


— Michael, enfin, tu n'y penses pas !

Michael lâcha un gros soupir.

— Si, Arcadius. Il n'y a plus d'autre choix, je me dois d'agir !
— Mais enfin, Michael, est-ce que tu te rends compte que c'est aller contre la volonté de Père ? Du Créateur ?
— Je sais ! S'écria Michael.

Il s'assit sur une chaise, ses longues ailes blanches traînant sur le sol. Elles semblaient, depuis peu, avoir perdu de leur clarté.

— Je sais, reprit-il plus doucement, mais je ne peux voir nos frères et sœurs mortels souffrirent en silence.
— Mais que veux-tu faire seul ? Enfin, nos armées ont dût se replier face à Evangeline, alors que nous étions tous là ! Et toi, tu veux y aller, seul ? C'est de la folie !

Michael ne répondit rien, et Arcadius reprit.

— Que t'arrive-t-il, Michael ! Tes ailes, qui étaient si éclatantes et si pures auparavant ne le sont plus autant ! Nous tous avons put le remarquer ! Tu tombes dans la folie, Michael...tu ne crois plus en Père, tu ne crois plus en son jugement.

Il marqua une pause.

— Michael...tu tombes dans le pêché.

Michael releva les yeux vers lui, furibond. Il se leva d'un coup, et se dirigea vers la sortie. Avant de franchir la porte, il se retourna, déployant ses longues ailes blanches.

— Non, trancha-t-il, le seul endroit où je vais tomber est sur la Terre.

Et, sur ces mots, Michael s'envola, sans qu'Arcadius ne puisse faire le moindre geste pour le retenir.

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