CHAPITRE 17.2 L'opération éradication des zombies.

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CHAPITRE 17.2 L'opération éradications des zombies. 


Petra lui lança un regard froid.

— Que veux-tu que ça me fasses ?
— Rien. Mais je dois également avouer que je suis intrigué. Personne ne sait d'où tu viens, personne n'a jamais entendue parler de toi, et on ne t'a jamais vue en Enfer...

Elle poussa un long soupir de lassitude. Elle était enfin arrivée devant sa chambre, et avait posé sa main sur la poignet de la porte.

— C'est normal, répondit -elle. Je ne suis jamais allée en Enfer. Evangeline m'a transformée en démon il y a moins d'un an.

Pan cligna des yeux.

— Tu veux dire que tu n'es pas morte ?
— C'est exacte. J'ai subit la transformation à partir de mon état d'humaine.

Pan poussa un sifflement admiratif.

— Ah bah là, chapeau ! Tu sais que ce rituel est surement le plus dur à supporter, autant physiquement que mentalement ? Il parait que notre Impératrice avait déjà tenté ça, avant, mais qu'ils étaient tous morts...quel dommage, n'est-ce pas ? Tu es la seule à avoir réussie ! JE me demande bien quelle motivation t'a tenue en vie...
— Ça ne te concerne en rien, répliqua Petra, et je pense que je sais parfaitement mieux que toi combien cette épreuve était dure à supporter. Mais si j'avais échoué, je n'aurais pas été la personne que cherchais Evangeline. C'est tout.

Pan resta silencieux, contemplant Petra. C'était une magnifique démone, bien sur, et il la voulait. Il voulait coucher avec elle, il en était sur et certain. Petra avait quelque chose en plus, quelque chose qui l'attirait de plus que chez les autres. Elle était différente, mais il ne savait dire pourquoi. Et Pan voulait absolument le savoir.

— Bon. Tu peux partir, maintenant ? demanda Petra.

Pan eut un sourire goguenard.

— Et si tu me laissais entrer ? proposa-t-il.

Petra resta impassible quelques secondes. Finalement, elle appuya sur la poignée de la porte et l'ouvrit en grand, surprenant Pan.

— Entre, soupira-t-elle.

Pan eut un sourire et il se pencha vers Petra pour lui faire un baiser à la commissure des lèvres.

— Merci bien, souffla-t-il.

Il entra d'une démarche féline dans la chambre, tandis que Petra refermait derrière elle.






Evangeline jeta un long coup d'oeil au Zombie qui se trouvait en face d'elle. Elle se trouvait devant eu depuis une bonne heure, et les narguait. Comme par magie, aucun zombie ne pouvait la toucher. Stupide protection de Dieu. Du coup, elle avait le temps d'observer ce qui n'allait pas chez chacun d'entre eux. Les zombies se débattaient de plus en plus, furieux de ne pas pouvoir la toucher.

Soudainement, Evangeline remarqua quelque chose de très intriguant dans la nuque du zombie. Intriguée, elle s'approcha de lui, pour regarder de plus près. Elle cligna des yeux quand elle reconnut ce qui y était, et explosa de rire. D'un coup sec, elle effaça la marque, et tout d'un coup, le zombie se figea. Il resta immobile une longue seconde, et s'écroula à terre, retournant à la poussière.

Toujours amusée, Evangeline retourna dans l'hôtel, sous les yeux médusés des démons. Elle se dirigea rapidement à l'étage, et toqua à la porte de Petra. Celle-ci vint lui ouvrir quelques secondes plus tard, les cheveux ébouriffés. Petra bailla, tout en attendant qu'Evangeline ne commence. D'ailleurs, elle se demandait bien pourquoi elle n'était pas entrée directement.

— Vous voulez entrer ? proposa-t-elle.

Evangeline eut un sourire amusée.

— Je ne voudrais pas te déranger, répliqua-t-elle.

Petra haussa les épaules.

— Vous avez quelque chose d'important à me dire, non ? Donc entrez.

Evangeline entra dans la chambre de Petra, et remarqua bien vite les vêtements d'hommes étalés dans la chambre. Elle haussa un sourcil, amusée.

— Tu te reposes bien, à ce que je vois.
— Chacun sa manière de le faire, Majesté, répondit Petra.

Evangeline éclata de rire, puis reprit son sérieux.

— Bref, dit-elle, je ne suis pas venue pour ça. J'ai trouvée la solution à nôtre problème.
— N'est-ce pas merveilleux !
— C'est exact. C'est pour ça que j'ai une mission à te confier, Petra. Non, c'est pour ça que j'ai une mission à te confier, mon cher Fantôme...

Petra se figea sur son siège. Son regard devint dur. Voilà maintenant plusieurs mois qu'Evangeline n'avait pas appel à elle ne tant que Fantôme. Mais elle était prête. Elle serait toujours prête.

— Je vous écoute, dit-elle.

Evangeline sourit d'un sourire froid. Puis, lentement, elle commença à former un phrase, expliquant en quoi consistait la nouvelle mission du Fantôme.

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