CHAPITRE 5.3 Les tromperies d'Evangeline.

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CHAPITRE 5.3 Les tromperies d'Evangeline. 


Evangeline sourit.

— Nous n'allons pas tarder à avoir des invités, Petra, alors soit gentille et comporte toi bien. Viens là.

Petra se dirigea à la droite d'Evangeline et se tint droite, le regard dure. Quelques secondes plus tard, on toqua à la porte. Des Démons entrèrent et Petra reconnue immédiatement leurs odeurs. C'était eux, c'était les traitres. Petra pinça les lèvres pour retenir un grognement sourd et les fixa, avec un égard aussi froid et dur qu'elle put le faire.

— Majesté ? Demanda un démon, vous nous avez fait appeler ?
— Oui, Ygsès, je vous ai fait demander, toi et tes frères.

Evangeline sortit un dossier d'un tiroir de son bureau et le fit tomber lourdement sur la table. Ygsès le regarda, curieux.

— Ouvre-le, ordonna Eva.

Ygsès obéit et Petra put voir au fur et à mesure de sa lecture son visage se décomposer. Elle retint un sourire satisfait de les avoir prit sur le fait, et resta neutre. Evangeline oui avait bien fait comprendre : elle devait avoir deux personnalités, celle qui serait pour tout le monde et celle uniquement pour Eva. Pour Evangeline, elle serait un Fantôme. Elle ne devait jamais laisser aucun indice sur le fait qu'elle ait put accomplir tel ou telle chose.

— M-Majesté, bredouilla-t-il, je ne comprends pas...qu'est-ce donc ?

Evangeline appuya ses coudes sur le bureau et sourit, machiavélique.

— Ça, tu vois, mon cher Ygsès, c'est la preuve de ta traîtrise envers ton Impératrice.
— Mais....mais c'est faut ! S'époumona le démon. Je vous le jure, je ne vous ait jamais trahie, Majesté !

Evangeline éclata de rire.

— Tu le « jure » ? Tu le « jure » ? Mais tu as crut que tu parlais à Dieu, ou quoi ?

Le ton d'Evangeline était devenue plus sombre, beaucoup plus dangereux. Ygsès déglutit difficilement.

— Dis moi, Ygsès, depuis quand la parole d'un démon vaut-elle quelque chose ?

Ygsès garda le silence. Evangeline frappa soudainement de sa paume sur le bureau, et répéta, d'une voix calme mais qui laissait transpirer le danger.

— Répond moi, Ygsès. Maintenant.
— J-jamais, Majesté.
— C'est bien d qu'il me semblait. Alors, Ygsès, m'as-tu trahi ? Je ne tolèrerais pas le mensonge une seule seconde de plus. Tu le sais. J'aime mentir lais j'ai horreur qu'on me le fasse. Et tu sais ce que je fais quand j'ai horreur de quelque chose.
— O-oui.

Evangeline s'adosse contre le dossier de son siège. Elle se tourna vers la baie vitrée, qui donnait sur New-York, et répéta, calme.

— M'as-tu trahi, Ygsès ?
— Oui, murmura-t-il.
— Plus fort ! Asséna Evangeline.

Le démon se redressa, tendu comme un arc et répondit.

— Oui, je vous ai trahi.
— Nous sommes donc d'accord pour dire que tu n'allais jamais m'en faire part ?
— Oui, Majesté.
— Tu accepteras donc ton châtiment avec toute dignité, toi ainsi que tes frères.
— Oui.

Evangeline se retourna et sourit.

— Bien. Je ne vais pas vous tuer, mes chers, j'ai plus important à faire. Mais un petit tour dans mes cachots ne vous fera aucun mal, je pense. J'espère que vous apprécierez votre chambre.

En voyant les airs décomposés des Démons devant elle, Evangeline sourit de plus belle et claqua des doigts. Immédiatement, les Démons disparurent, sous l'œil émerveillé de Petra.

— Je t'apprendrai, dit simplement Evangeline.
— Merci, Majesté.

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fin du chapitre 5.

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