CHAPITRE 17.1 L'opération éradication des zombies.

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CHAPITRE 17.1 L'opération éradication des zombies.


Quelques jours plus tard, alors que Petra se lassait de se battre contre les même zombies, Evangeline revint finalement sur Terre. Ce fut un réel soulagement pour elle qui n'en pouvait plus de supporter Pan. Si elle avait réussie à s'imposer en tant que chez de l'armée, Pan persistait à lui parler, lui faire des sous-entendus et à s'infiltrer dans sa chambre la nuit. Plusieurs fois elle avait sentit ses mains effleurer sa peau à des endroits dont il n'aurait jamais dut avoir l'accès. Ses fesses, ses hanches, sa poitrine, tout y passait.

Petra devait bien avouer que Pan n'était pas repoussant, mais elle ne comprenait pas son objectif. Pourquoi voulait-il tant coucher avec elle ? Si elle avait été vierge durant sa vie d'humaine, cela n'était plus du tout la même chose en tant que démone. Les démons étaient naturellement attirés par le sexe, et cette idée était loin de la dégouter. Mais Petra voulait simplement savoir pourquoi Pan tenait tant à coucher avec elle. Elle trouvait sa déroutant. Il y avait plein d'autres jeunes démones dans l'armée, ou partout ailleurs, mais il revenait toujours à la charge pour elle.

Alors, quand Evangeline revint prendre les commandes, ce fut une vraie bénédiction pour elle. Elle s'ennuyait tant qu'elle avait finit par donner des prénoms aux zombies. Elle avait rapidement remarqués que c'étaient les même qui revenaient à la charge, et elle s'était amusée à imaginer leur vie. De plus, maintenant qu'Evangeline était là, Pan allait lui lâcher la grappe. L'Impératrice était tout de même bien plus intéressante qu'elle.

— Petra, fait moi un compte rendu des derniers évènements.

Petra passa une main lasse dans ses cheveux.

— Rien de bien intéressant, Impératrice. Les zombies qui reviennent sont toujours les même et ont s'habitue à les voir chaque jour, sans qu'ils ne meurent...

Evangeline hocha la tête.

— Dieu a enclenché son pouvoir divin, on a quelques jours pour trouver une solution.

Petra hocha à son tour la tête.

— Tu peux aller te reposer, Petra, tu as assez travaillé ces derniers jours. De plus, je veux que tu sois en forme, j'ai quelques missions à te confier.

Le visage grave, Petra acquiesça et sortit, afin de rejoindre sa chambre et se reposer. On la rattrapa bien vite, et Petra retint un soupir de désespoir de justesse.

— Pan, qu'est-ce que tu veux ? lui demanda-t-elle.
— Pourquoi voudrais-je forcément quelque chose, ma belle Petra ?

Petra eu un rictus moqueur.

— Tu ne viendrais jamais me voir sans vouloir obtenir quelque chose de ma part.

Pan eut une moue. Il devait avouer qu'elle avait en partie raison. Il n'était jamais venu la voir en ayant une autre raison que de lui demander quelque chose. Mais ça, il ne l'avouerait jamais.

— Alors comme ça, c'est vrai ? Tu es en contact avec notre chère Impératrice ? demanda Pan.

Petra lui lança un regard en coin, se demandant quand est-ce qu'elle allait se débarrasser de lui. Elle arrivait bientôt à sa chambre, et ce n'était certainement pas aujourd'hui qu'elle comptait le faire entre dedans. Ni aujourd'hui, ni jamais, d'ailleurs.

— C'est vrai, soupira-t-elle.

Pan sourit.

— Comment tu as fait pour être si proche d'elle ? Même la Reine des succubes ne la voit pas aussi souvent.

Petra haussa les épaules.

— J'habite avec elle, enfin, dans le même hôtel...c'est logique qu'on se voit souvent, donc.
— Tout le monde le sait, ça. La mystérieuse démone proche de notre Impératrice. Une démone qui sort de nulle part, tu pensais qu'on ne parlerai pas de toi ? Dans le peuple des démons, peu reconnaissent ta valeur, tu sais... on parle beaucoup de toi.

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