CHAPITRE 18.1 La réussite du Fantôme.
Petra se retint de pousser un hurlement de rage. Elle avait toujours aimée ses missions de Fantôme. Elle aimait l'excitation que cela lui procurait, le frisson qui la parcourait. Le danger, elle adorait ça, et elle en redemandait souvent. Sa forme de démone n'avait fait qu'amplifier ses sentiments qu'elle possédait déjà en humaine. Mais là, elle ne savait pas vraiment quel comportement elle devait adopter.
Elle haïssait déjà du plus profond de son être Asmadès, et elle ne pensait pas qu'elle puisse le faire encore que plus que maintenant. Mais à présent, elle remettait sérieusement ses sentiments en doute. Petra se pinça l'arrête du nez, et poussa un long soupir. Elle était à présent accroupie, cachée derrière de grandes feuilles vertes. À ses hanches étaient accrochées de grandes dagues, pareilles à des couteaux de chasses ou de militaires. Ils possédaient de grandes dents et étaient suffisamment aiguisées pour tuer un ours.
Si Petra ne se trouvait pas devant un ours, elle avait tout de même un problème. Asmadès savait bien faire une chose, ça, elle en avait à présent la certitude. Et cette chose, c'était fuir. Dans un endroit reculé, là où personne ne viendrait (théoriquement) le chercher. Mais malheureusement pour lui, Evangeline n'était pas "personne". Et quand Evangeline voulait quelque chose, elle l'obtenait, coute que coute.
Et le Fantôme, alias elle, Petra, était là pour réaliser ce qu'Evangeline voulait. Donc, même si Asmadès partait au fin fond de l'Amazonie, elle se devait de venir le chercher. Alors non, Petra ne se trouvait pas face à un ours. Mais le tigre, lui, était bel et bien devant elle. Enfin, si elle avait eu le réflexe d'humaine de se cacher, elle n'en avait pas peur. Seulement, cela faisait à présent deux semaines qu'elle était dans cette forêt, et elle devait avouer qu'elle en avait plus que marre.
Elle revenait toujours sur ses pas, et Petra mettait de plus en plus de temps. Et si Petra mettait du temps, alors l'Impératrice ne serait certainement pas réjouie, même si elle lui ramenait le traitre. De plus, la patience de Petra arrivait également à ton terme. Si elle ne trouvait pas aujourd'hui Asmadès, elle raserait la forêt, réchauffement climatique ou pas.
Petra jeta un regard au tigre qui la cherchait toujours du regard. Elle avait bien besoin de se détendre, et il se trouvait pile au bon endroit. Elle se releva doucement, sans un bruit et se dirigea derrière lui. Le tigre ne perçut aucun son et resta immobile, la cherchant toujours dans les fourrés. Petra lui sauta sur le dos, dégainant sa longue dague aux dents tranchantes. Le tigre réagit d'instincts et se débattit le plus possible. Petra s'agrippa aux longs poils de la bête, et prit sa gueule entre sa main pour la fermer. D'un geste ferme, elle passa la longue dague sous la gorge du tigre, et il s'écroula. Petra se releva, satisfaite. Elle rangea sa dague et constata qu'elle avait du sang plein les mains.
Elle sourit et essuya du revers de la main une tache de sang qui avait giclée sur son visage, laissant une longue trace rouge sur sa joue. Elle était déterminée à retrouver Asmadès. La chasse avait que trop durée. Asmadès se sentait certainement à présent en sécurité. Après tout, si on ne l'avait pas encore retrouvé, qui le ferait maintenant ?
Elle. Petra. C'était sa mission, après tout. Petra regarda tout autour d'elle, puis s'élança entre les arbres. Asmadès était forcément là. Elle avait passée toute la forêt au peigne fin. Elle pensait, non, elle savait qu'il était là. Il n'y avait simplement aucune autre option.
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Asmadès ouvrit la porte de son bel appartement. Il comportait de garde baies vitrées, et il avait une excellente vue sur toute la forêt. Cela faisait déjà deux semaines qu'il avait disparu de la circulation, et il savait à présent qu'Evangeline ne le retrouverait jamais. Après tout, Evangeline retrouvait toujours ses victimes très vite. Le fait qu'elle ne l'ait toujours pas fait était un signe : elle ne le retrouverait jamais. En même temps, qui penserait à venir le chercher en pleine forêt d'Amazonie ? Personne.
Il eut un sourire satisfait, et ferma la porte d'un coup de pied. Il avait bien fait de faire construire cette maison. D'ici, il avait accès à tout. L'eau, l'électricité. Il avait tout, et la maison était plus que grande et confortable. Si il était à présent condamné à passer sa vie ici, il ne le regrettait pas. Du moins, pas pour l'instant. Il savait bien que dans quelques années, il s'ennuierait fort d'ici, mais pour le moment, tout allait bien.
Tout de même, Asmadès gardait une certaine rancœur envers ce plan. Il devait avouer être très déçu de son échec. Il ne comprenait pas pourquoi, d'ailleurs, les zombies s'étaient retrouvés incontrôlable. Ils étaient pourtant parfaitement très bien les jours d'avant, puis, d'un coup, il en avait perdu le contrôle. Il était vraiment déçu d'avoir échoué, et comptait bien recommencer un jour ou l'autre. Il était persuadé que quelqu'un avait agit sur les zombies pour qu'ils deviennent incontrôlable. Les zombies qu'il avait créé étaient parfaits, il en était persuadé.
Chaque jour, Asmadès recevait le journal. Ce matin là, pourtant, il ne fit pas attention au gros titre qui ornait le journal. Il aurait dut. En entrant dans son bureau, qui était situé à l'étage, il ne fit tout d'abord pas attention à la personne qui se trouvait là.
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Gift's Lust
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