CHAPITRE 19.3 La Déchirure.

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CHAPITRE 19.3 La Déchirure. 


Evangeline prit une gorgée de son vin.

— Bien sur. Baal est le meurtrier des parents de Petra. Il était donc naturel qu'elle se venge de lui, et je lui ai donc donné l'identité du meurtrier. J'ai hâte de savoir les détails de sa mort.
— Celle de qui ?
— De Baal, bien sur.
— Donc pour toi, Petra gagnera ?
— Naturellement. Après tout, n'est-elle pas mon Fantôme ?

Lilia la regarda en coin.

— N'est-ce pas un peu imprudent de me donner une telle information ? Je pourrais la revendre à bon prix, tu sais.
— Oh, ne fais pas comme si tu ne l'avais pas déjà deviné. Je sais que l'as sut il y a déjà bien longtemps maintenant.

Lilia hocha la tête lentement.

— Comme toujours, tu as raison. Ah ! J'aimerais tellement pouvoir dire ne serait-ce qu'une fois que tu as tord.

Evangeline rit.

— Ça n'arrivera pas, Lilia, tu le sais très bien.

Lilia haussa les épaules.

— C'est un beau rêve.
— Tu rêves, maintenant, ma chère succube ? susurra Evangeline.
— Inutile de me faire ton numéro de charme, Eva.

Lilia passa une langue sur ses lèvres.

— Tu n'as même pas besoin de faire ça pour que je tombe dans tes bras.

Evangeline éclata de rire.

— Ah, si franche ! Ce que je peux t'aimer, Lilia. Je ne pensais pas aimer quelqu'un d'autre que mon frère un jour. Mais il faut croire que tout peut arriver.

Lilia sourit. C'en était, un compliment, de la part d'Evangeline.

— Je me sens honorée, répondit-elle.

Lilia prit une gorgée de vin, et une goutte coula le long de ses lèvres. Immédiatement, l'Impératrice vint récupérer la goutte fugitive de ses lèvres. Lilia sourit. Décidément, Evangeline était irrésistible.

Et dangereusement belle.


Puis, soudain, tout ne fut que rage. Tout d'abord, Lilia ne comprit pas la réaction d'Evangeline. Alors que quelques secondes auparavant celle-ci flirtait avec elle, elle était à présent dans une colère monstre. Lilia put facilement comprendre que si la ville tremblait, c'était à cause de sa colère. Le verre de vin s'était brisé dans sa main et le liquide coulait à terre. Elle fixait d'un air sombre le dehors, et ses pas résonnèrent longtemps dans la salle. Si tout sur son visage exprimait la haine pure, ses pas étaient tranquille. Calmes. C'est certainement ce qui bloqua les démons de la salle. Personne ne comprit ce qu'il venait de se passer.

Evangeline ouvrit la porte du balcon, et l'air frais rentra dans ses poumons. Elle n'avait pas froid. Devant ses yeux, une lumière illuminait la Terre. Une lumière qui venait du ciel, alors que la nuit était noire. Dieu intervenait sur Terre. Dieu redonnait espoir. Dieu soignait les blessés. Dieu avait agit sans penser une seule seconde aux conséquences. Ils avaient vus tellement de peine sur Terre, qu'il n'avait put s'empêcher de réagir.

Et à présent, tous pouvaient sentir l'ampleur de la colère d'Evangeline. Étrangement, la ville de New-York était silencieuse. Pas un seul bruit ne retentissait. Pas de bruit de voiture, de train, de tram, de cris, de musiques. Rien. Tous les démons étaient étrangement reliés aux émotions d'Evangeline, et tous ressentaient l'intensité de sa haine. Une haine qu'ils n'avaient encore jamais connus.

Le silence était complet. Et un seul cris fut poussé. Un hurlement de rage, de bain pur. Seul la voix d'Evangeline retentit dans les silence profond de la Terre.

— ΑΝΩΤΑΤΟ !!!

Et alors, le ciel se fissura. Et alors, le Paradis, l'Enfer, la Terre et le Néant se réunirent.

Et alors, la Déchirure se produit.


fin du chapitre 19.

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