CHAPITRE 3.3 La mission de Petra.
Petra entra chez elle. Les lumières étaient toutes éteintes, ce qui était inhabituel à cette heure là. Normalement, ces parents étaient déjà là depuis longtemps. Elle entra prudemment dans le salon, et alluma doucement la lumière. Le spectacle sous ses yeux la figea. Sa lèvre inférieur trembla et ses yeux la brûlèrent. Elle déglutit si bien que mal, ne pouvant détourner les yeux de ce morbide spectacle.
Devant elle, ces parents étaient là, assis l'un en face de l'autre, bien droit. De loin, on aurait facilement put les croire en vie, mais Petra le voyait bien : ce n'était pas le cas. Le visage de ses parents, jonchés sur leur cous, étaient une véritable horreur. De longues entailles tailladaient leur joues, et du sang séché y était encore. Leur yeux avaient étés arrachés, et il ne restait que des trous noirs. Le sang avait coulé le long de leur visages pour descendre jusqu'à leur corps.
À cet instant, Petra pensait qu'on ne pouvait pas faire pire, mais lorsque la tête de son père tomba et roula à ses pieds, Petra ne tint plus. Elle hurla d'horreur et tomba à terre, les larmes dévalant sur son visage, incapable de s'arrêter d'hurler.— NON ! PAPA ! MAMAN ! NON !
Petra n'entendit pas ce qui se passa tout autour d'elle. Elle n'entendit pas ses voisins entrer en trombe dans la pièce. Elle ne les entendit pas retenir un crois d'horreur, et elle ne vit pas non plus des nettoyeurs arriver pour embarquer le corps de ses parents. Les corps qui tombaient en morceau. Petra n'entendit que son voisin Peter lui demander qui il devait prévenir. Dans un murmure, Petra répondit à son voisin.
— Evangeline...il faut prévenir Evangeline.
Evangeline, confortablement installée dans un fauteuil de cuir noir, se demandait si la mission de la petite s'était bien déroulée. Étrangement, Eva faisait confiance à cette humaine pour lui rapporter ce qu'elle voulait. Même si elle l'aurait voulue, Eva ne pouvait pas se déplacer en personne.
Son téléphone sonna, et elle s'en empara sans même regarder le destinataire.— Quoi ? Grogna-t-elle.
— Euh...vous êtes bien Evangeline ?
— Oui, c'est bien moi. Qui c'est ?
— Je...je suis le voisin de Petra, et elle m'a demandé de vous appeler. Il y a une urgence.Evangeline se redressa d'un coup, et fronça les sourcils. Petra avait-elle eu un soucis ?
— Est-ce qu'elle est blessée ?
— Non. Mais elle a eu un choc psychologique important.
— Je vois. Dit lui que j'arrive.Evangeline raccrocha et s'élança dans le building. Elle ne prit pas la peine de prendre l'ascenseur, et sauta du dernier étage pour atterrir en vitesse au premier. Alors qu'elle se dirigeait à grands pas vers la sortie, Eva fut interpelée par un démon de haut rang.
— M-Majesté ? Mais où allez vous ?
— Je sors. Prépare une chambre pour une invitée. De luxe, précisa-t-elle.Généralement, les « invités » d'Evangeline ne restaient pas vivant tes longtemps, logés dans une agréable salle de torture. Mais là, elle venait bien de préciser que c'était une vraie invitée. Qui semblait importante pour sa Majesté, de plus.
Evangeline s'élança dans les rues de New-York, voulant arriver au plus vite dans la petite maison de Petra.°•°•°•°•°•°•°•°•°•°
fin du chapitre 3.
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Gift's Lust
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