CHAPITRE 18.3 La réussite du Fantôme.

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CHAPITRE 18.3 La réussite du Fantôme. 


Petra toqua au bureau d'Evangeline et y entra. Evangeline l'accueillit avec un grand sourire.

— Comme toujours, tu t'es surpassé, Fantôme.

Petra sourit à son tour.

— Grâce à toi, Asmadès va payer. Comme promis, je vais te donner le prénom du tueur de tes parents. Tu l'as bien mérité, après tout.

Petra sourit à pleine dent.

— J'ai tout de même une question avant, reprit Evangeline. Que comptes-tu lui faire ?
— Je vais le faire souffrir. Il reprendra au centuple de ce qu'il a fait à mes parents. Et ce, à chaque fois qu'il reviendra sur Terre. Il n'aura jamais le repos. À chaque heure, à chaque minute, à chaque seconde il regrettera de les avoir tués. J'en fais la promesse.

Evangeline hocha la tête, et lui tendit une enveloppe.

— Tu pourras l'ouvrir quand tu seras dans ta chambre. C'est une information confidentielle, après tout.

Petra hocha la tête et sortit. D'un pas ferme elle se dirigea dans sa chambre. avec toute cette histoire, elle en avait oubliée Pan. Le pauvre. Petra décida de prendre une douche avant d'ouvrir la lettre. Elle préférait être dans de meilleur conditions pour chasser le meurtrier.

Lorsqu'elle sortit de la douche, propre et habillée, elle trouva Pan, assis nonchalamment sur un fauteuil, l'enveloppe entre les mains. Le sang de Petra ne fit qu'un tour.

— Rend-moi cette enveloppe, Pan. Je ne rigole pas.

Pan sourit et la lui tendit, tout sourire. Petra la récupéra bien vite et le fixa d'un regard froid.

— Qu'es-tu venu faire ici ?
— Cela ne te parait donc pas évident ? Je viens remettre le couvert, voyons. Je te l'avais bien dit, non ?

Petra poussa un long soupir.

— Tu n'arrives pas au bon moment. J'allais partir.
— Je sais, dit Pan. Après avoir ouverte cette enveloppe, n'est-ce pas ?

Petra ne cilla pas.

— C'est exact. Donc tu penses bien que ce n'est pas le bon moment.

Pan la fixa.

— Je veux t'accompagner.
— Non, répondit Petra.
— Si. Je veux et je vais t'accompagner. Je ne sais pas où tu vas et pourquoi tu pars, mais l'Impératrice m'a dit de t'accompagner partout où tu allais à partir de maintenant. Donc, tu n'as pas le choix.

Petra poussa un long soupir.

— D'accord.

Petra s'assit sur un autre fauteuil, et ouvrit lentement l'enveloppe. Elle sortit le petit papier, et poussa un long soupir en fermant les yeux.

Elle les rouvrit.

Un seul nom était inscrit sur la feuille.

Baal.



fin du chapitre 18.

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