Gift's Lust

CHAPITRE 8.2 Le démon de tueur

CHAPITRE 8.2 Le démon de tueur. 

Baal sembla s'agacer.

— Si ce n'était "qu'une démone", je ne serais pas entrain de te parler, Asmadès ! Cette fille possède une force bien trop grande pour son propre bien.
— Explique toi.
— Quelques jours après cette faire transformée en démon -elle était encore au Rang d'esclave-, un démon de Haut Rang a tenté de la remet à sa place, car elle n'effectuait pas les tâches d'un démon esclave. Ivre de colère, la démone s'es je sur lui et après un long combat elle l'a finalement expédié en Enfer. Est-ce que tu te rends compte de la puissance qui habite cette gamine ?!

Asmadès hocha la tête, pensif.

— L'Impératrice s'entoure de mieux en mieux, de plus. Elle semble être sur ses gardes en ce moment.
— Sur ces gardes ? Releva Asmadès, c'est à dire ?

Baal poussa un soupir à s'en rendre l'âme.

— Nous savons tous que bientôt Petra -la démone- fera partie des favoris de l'Impératrice...et puis, une rumeur court dans les rues de New-York en ce moment.

Asmadès fronça les sourcils. L'Impératrice s'entourait de personnes puissantes. Qu'est-ce qu'elle préparait encore ?

— Quelle rumeur ?
— Depuis peu, des personnes de certains gang sont enfermés quelques jours dans les cachots puis en ressortent -loin d'être indemne-. On dit qu'ils auraient tous trahis l'Impératrice d'une façon ou d'une autre. Et si tout ces gangs ont étés découverts, ce serait parce que l'arme secrète de l'Impératrice à trouve des preuves, en s'infiltrant dans leur repère juste soeur leur nez.
— « L'arme secrète » ?
— Ouais. On l'appelle le « Fantôme ».

Asmadès fronça les sourcils. Des gangs, accusé de traîtrise envers l'Impératrice, mais aucun de ses membres ne mouraient. Il y avait définitivement quelque chose qui clochait. Baal le fixait. Un rictus apparut au coin de ses lèvres.

— Toi, tu as un rapport avec ces trahisons.

Asmadès poussa un grognement à peine audible. Baal leva les yeux au ciel.

— N'essaie même plus de me le cacher, c'est peine perdue.
— Oui, j'ai un rapport avec ses trahisons. Qu'est-ce que tu veux savoir de plus ?
— Et bien...c'est mauvais pour toi. Donc pour moi.

Asmadès ricana.

— Je ne vois pas vraiment en quoi c'est mauvais pour moi. Il me suffira de...disparaître.

Baal éclata d'un rire franc, et fit semblant d'essuyer une larme.

— Tu déconnes ?! Comme si échapper aux griffes de l'Impératrice était possible ! Et puis sérieusement, où veux-tu aller ? Sur Terre ? En Enfer ? Tu es juste...mort, mon pauvre.

Asmadès se renfrogna.

— Je ne suis pas stupide à ce point, Baal. J'avais prévue l'éventualité qu'on découvre que j'ai trahit l'Impératrice. Mais j'ai tout prévu, évidement.
— Une "éventualité" ? Seulement ? Tu es bien naïf Asmadès, vraiment t'es très naïf.
— J'ai prit la meilleure des couvertures, crois moi, ricana Asmadès.

Baal secoua la tête de droite à, gauche.

— Je ne comprends pas ce qui te motive à trahir notre Impératrice.

Asmadès éclata d'un rire franc.

— Enfin, n'est-ce pas évident mon cher Baal ? Pour le pouvoir évidemment !

Baal poussa un soupir. Asmadès était fou.

— Ça te perdra, Asmadès. Je ne reste pas ici ; je ne veux pas être mêlé à ta trahison. Mais sache qu'on ne s'attaque pas à une Déesse sans conséquent.

Car Asmadès avait bien l'air d'avoir oublié qui était réellement Evangeline. Avant tout, avant d'être l'Impératrice de l'Enfer, elle était et resterait la soeur de Dieu. Et il oubliait qu'elle aussi avait régné sur le monde.