CHAPITRE 11.3 La Traque.

49 2 0
                                    

CHAPITRE 11.3 La Traque. 


Des larmes de joies coulèrent sur les joues de la femme, tandis que l'homme -surement son mari-, l'étreignait avec force. Ses traits se teintèrent d'inquiétudes.

— C'est normal, mais...et pour les Démons ? Si jamais ils apprennent que nous vous avons sauvés, je n'ose imaginer ce qu'ils vont nous faire...
— Ne t'inquiète pas, frère humain, dit Michael en posant une main sur son épaule. Dieu te protégera, sois en sûr.

Evangeline manqua d'éclater de rire à cette phrase. Comme si Dieu pouvait encore interagir avec la Terre à présent ! Elle secoua la tête, tandis que cette idée que Dieu puisse sauver la Terre disparaissait.
Elle fit signe aux autres Démons d'entourer la zone, afin que les Anges ne puissent pas s'enfuir. Oh, ils pourraient toujours essayer de voler, mais arrêter un Ange dans les airs était très simple pour Evangeline. Un simple filet conçus spécialement par les Démons, et l'affaire était réglée.

Evangeline attendit encore quelques secondes, scrutant le moindre réactions chez les Anges. Ils ne devaient pas les avoir repérés, c'était primordiale. Elle sourit en voyant que les Anges ne se doutaient de rien. Ils étaient si mauvais ! En un instant, Evangeline fit un geste seulement visible pour les Démons, et quelques secondes plus tard, la maison était encerclée. Un filet fut vite envoyé sur chaque Ange, qui tentèrent de se débattre, vainement. Evangeline s'avança dans la clairière, s'amusant du comportement des Anges.

— Je dois avouer, commença-y-elle de sa voix doucereuse, que vous l'avez impressionnés. Jamais encore une Traque n'avait durée si longtemps.
— C'est que tu deviens mauvaise, Evangeline, cracha Michael.
— Oh non, mais tu sais la surface de la Terre est plus grande à recouvrir que celle des Enfers...il faut que je m'habitue au terrain, tu vois ?

Evangeline marqua une pause, lançant un regard furtif aux deux humains, entoures de Démons, tremblant de peur.

— Mais tu sais quel est le plus risible, Michael ? C'est que non seulement tu as entraînée Arja avec toi dans ta chute, mais qu'en plus de ça, par ta faute, ces deux humains vont...mourir.
— Non ! Se débattit Michael. Ils n'ont rien fait !

Evangeline ricana.

— Au contraire, ils ont tout fait ! Ils ont désobéis, et pas pour une petite règle, non. Ils ont abrité chez eux un Ange. Tu te rends compte que je ne peux donc aisément pas les laisser en vie ? Après tout, si je venais à le faire, les autres penseront qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent. Ce qui, bien sûr, est faux.

Michael ne répondit rien, la mâchoire serrée. Evangeline se tourna vers sa soeur, Arja.

— Et toi, Arja, tu ne dis rien ?

Arja resta silencieuse quelques minutes.

— Que pourrais-je réellement te dire, pécheresse ? Demanda-t-elle de sa voix douce. Tout ce que je pourrais dire, tu e connais déjà, tu l'as déjà entendue des milliers de fois. Alors, je préfères m'abstenir.

Evangeline secoua la tête et soupira. Ah, les Anges ! Toujours en train de penser qu'ils étaient la voix de la raison, hein ? Evangeline s'en souvenait, une fois. Un Ange avait tenté de la raisonner, elle, l'Impératrice des Démons. Ça l'avait fait bien rire, ça, elle pouvait le dire.

Elle se retourna et siffla, dangereuse :

— Emmenez-les, on retourne à New-York.

Les Démons hochèrent la tête, suivant leur Impératrice, plus belle et transpirante de haine que jamais. Evangeline quand à elle, souriant intérieurement. Michael et Arja. Elle secoua la tête.
Dieu venait surement, sans le savoir, de perdre deux de ses gros atouts.


fin du chapitre 11.

Gift's LustOù les histoires vivent. Découvrez maintenant