Cœur de jumeaux

Cœur de jumeaux: Chapitre III.

Masaku –Haaaa Kusaa...
Kusano –Hum Haan...

Kusano étant en Masaku, donna de brusque coups de reins, y allant de plus en plus vite, les faisant gémir assez fort avant qu'ils ne se mettent à crier. Tandis que leur mère monte pour leur apporter du thé et quelques dangos, s'arrêtant devant la porte de la chambre où ses fils ont l'air... Plutôt occupés...
Masaku –Haam Kusaa... Ha... Hah... Humah !
Kusano –Masa... C'est boon han... Hah !
Madame Naruka –"Je crois que je ferais mieux de revenir plus tard... il vaut mieux que je ne les dérange pas... Surtout moi, ils se sentiraient beaucoup trop gênés..." _Repartant avec le plateau sans faire de bruit._

Le lendemain en cours, il manque un élève et l'absent n'est autre que Satose. Les jumeaux l'ayant remarqué comprennent sans difficulté où il pourrait bien se trouver et en effet, à défaut d'être à l'école il est bel et bien là où ils le pensent, c'est-à-dire à l'hôpital.
Infirmière –Bonjour jeune homme.
Satose –Ouais, bonjour. _Allant directement dans la chambre de Suiko._ "Qu'est-ce que j'ai ?"
Infirmière –Ce n'est pas encore l'heure des visites.
Satose –Je m'en fout, je reste quand même.
Infirmière –Mais...
Satose –J'ai dit que je m'en foutais et que je restais quand même.
Infirmière –Bien bien, ne vous énervez pas... _S'en allant._
Satose –"Non mais elle se prend pour qui ?"

Satose resta toute la journée à l'hôpital, ne quittant pas la chambre de Suiko jusqu'à ce qu'il décide de finalement retourner chez lui.
Quant aux jumeaux, eux sont sur le chemin du retour, Masaku ayant encore l'air perdu dans ses pensées, ce qui n'échappa pas bien longtemps à son frère.
Kusano –Ça ne va pas ?
Masaku –Ah si, je réfléchissais juste.
Kusano –Tu réfléchissais à quoi ?
Masaku –Ben, on a pas mal crié hier... Pourtant elle n'a rien dit...
Kusano –Et...
Masaku –Ben pourquoi on ne le ferait pas ailleurs, dans un hôtel ou quelque chose comme ça... Tu crois pas que ce serait mieux ?
Kusano –Tu sais, soit elle entend pas, soit ça la gêne pas... Pourquoi aller ailleurs, on est chez nous aussi, non ?
Masaku –Oui mais bon...
Kusano –Si tu veux on lui en parle ce soir.
Masaku –Quoi ?!
Kusano –Ben oui, comme ça si ça la gêne on ira dans un hôtel quand on voudra le faire et si ça la gêne pas ben on restera à la maison... Enfin quand on y est bien sûr.
Masaku –Euh ben... Okay. _Rougissant._
Kusano –Huhum, t'es trop mignon. _Déposant un petit baiser sur ses lèvres._
Masaku –Normal, je suis ton jumeau.
Kusano –Huhu, aller viens, rentrons.

Une fois de retour chez eux, ils passèrent à table avec leur mère après avoir monté leurs affaires. Au début, ils ne dirent rien mais après un bon moment c'est Kusano qui finit par tout de même prendre la parole, brisant ainsi le silence qui était présent depuis que le repas avait commencé.
Kusano –Heuum... Maman.
Madame Naruka –Oui ?
Kusano –On a un truc à te dire...
Madame Naruka –Je vous écoute.
Kusano –Masa et moi on... Enfin on... "Bon sang, Masa aide-moi !" _Donnant un petit coup à Masa sous la table._
Masaku –Bon euh... Kusa t'as du mal on dirait...
Madame Naruka –Qu'est-ce que vous avez vous deux ?
Masaku et Kusano –Je suis amoureux de lui !
Madame Naruka –Comme vous êtes mignons tout rouge comme ça.
Masaku et Kusano –MAMAN !
Madame Naruka –Enfin, je suis contente que vous ayez décidé de me le dire... À moi de vous avouer quelque chose maintenant. Je le sais depuis longtemps déjà.
Masaku et Kusano –QUOI ?!
Madame Naruka –Eh oui.
Masaku –On le refera plus à la maison... On... On ira à l'hôtel... _Rougissant._
Madame Naruka –Mais pourquoi ? Vous êtes chez vous et vous ne faites rien de mal... Si vous vous aimez, je ne peux pas aller contre et je ne vais pas vous mettre dehors pour ça.
Masaku –Alors on...
Madame Naruka –Vous n'avez pas besoin d'aller à l'hôtel pour avoir de l'intimité mais par contre on va avoir un code, hier je vous ai entendu mais de justesse parce que j'ai failli entrer... Alors pour être sûr que je n'entre pas pendant que vous êtes eum... Occupés, je vous demande d'accrocher quelque chose à la poignée de la porte, d'accord ?
Masaku et Kusano –Okay.
Madame Naruka –Bien évidemment du soir au matin non, je sais que tant que vous n'êtes pas sorti, je ne dois pas entrer.
Masaku et Kusano –Ça marche !