Cœur de jumeaux

Cœur de jumeaux: Chapitre II.

Toujours dans leur bain, les jumeaux sont bien occupés, Masaku bien en mouvement sur son frère, gémissant sans gêne tandis que Satose tente toujours de mettre Suiko dehors de chez lui.
Suiko –Cette douleur est pire que le coup que tu m'as donné...
Satose –Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes là ?
Suiko –Ce n'est pas le coup que tu m'as donné qui m'a fait mal mais ta réaction... Je ne vois pas le Satose que je connais...
Satose –Ouais ben, qu'est-ce que tu veux que j'y fasse moi. Maintenant tu te tires de chez moi.
Suiko –Pourquoi tu me rejettes maintenant ? Et tout ce qu'on a dit alors, ça compte plus ?
Satose –T'es un mec ça compte pas !
Suiko –"... Ça compte pas..." Alors tu... Ne m'aimes pas... ?
Satose – NON !!

Sans dire un mot de plus, Suiko parti tête baissée, Satose se retrouvant enfin seul chez lui. Nakaji marcha un bon moment avant de s'arrêter dans un petit café où il commença à écrire sur une feuille de papier tout en ayant l'air totalement ailleurs, comme déconnecté du monde qui l'entourait...

Pendant ce temps chez les jumeaux, les gémissements ont laissé place aux cris de plaisir jusqu'à ce qu'ils jouissent? Se câlinant finalement avant de sortir de la baignoire, se séchant l'un l'autre pour ensuite s'habiller. Descendant rejoindre leur mère comme-ci de rien n'était, celle-ci venant tout juste de finir de préparer le repas, la petite famille passant alors à table sans se douter une seconde de ce qui peut bien se passer en dehors de leur petit cocon.

Satose quant à lui a filé sous la douche, profitant de sa solitude bien que tous ce qui vient de se passer lui torturent pas mal l'esprit mine de rien.
Satose –"Bon sang, tout ce temps j'ai causé à un mec en pensant que c'était une fille... ''... Tu m'imagines comment quand tu te branles en pensant à moi...'' Comment il sait que... Raah, mais je me dégoûte ! C'est un mec et j'ai pensé à lui dans un moment pareil... Et puis, merde je le savais pas d'abord, il se fait passer pour une fille !! Et je vois pas pourquoi ça me turlupine autant... Je dois tout oublier... Dommage quand même... Si ça avait été une fille je me serais mis avec..."

Suiko de son côté, se trouve à présent sur le toit d'un bâtiment de trois étages, regardant l'horizon prendre une teinte orangée, ne sachant pas du tout que cette histoire travaille Satose, le torturant autant que lui, même si ce n'est pas vraiment de la même manière...
Suiko –"''... T'es un mec ça compte pas...'' Pourquoi ? ''...Quand on se verra je te laisserai pas repartir...'' Pourquoi ? ''... T'es vraiment mon type tu sais, si on continue à bien s'entendre comme ça on risque bien de devenir plus qu'amis...'' Pourquoi rien ne va comme on l'avait prévu ? ''... Me touches pas...'' ''... J'ai pas dit que je pensais à toi d'abord...'' ''... T'es vraiment qu'un gros dégueulasse...'' Il trouve que je suis dégueulasse... Je croyais qu'il avait juste du mal sur le coup mais on dirait bien qu'il ne veut vraiment pas de moi..."

Le lendemain matin Satose et les jumeaux se rendent en cours, le professeur faisant donc les présences pour ensuite commencer à donner cours mais avant cela il prit la parole car il a apparemment quelque chose à leur dire...
Sensei –Bien, normalement nous devions accueillir un nouvel élève aujourd'hui mais comme vous pouvez le constater il n'est pas là. Ce jeune garçon vient d'emménager en ville, voilà pourquoi il n'arrivait que maintenant... Nous sommes cependant déjà sans nouvelles de lui hors il devait nous appeler ce matin pour nous confirmer si oui ou non il venait.
Satose –Pourquoi nous en parler et en plus avec un air aussi inquiétant sensei ?
Sensei –Disons qu'étant donné sa situation, ne pas avoir de nouvelles peut être mauvais signe...
Satose –Ah bon, pourquoi ? De quelle genre de situation vous parlez ?
Sensei –Eh bien, la solitude la plus totale...
Satose –En quoi c'est mauvais signe de ne pas avoir de nouvelle 'une personne vivant seule ? Vous nous avez pas tout dis, c'est ça ?
Sensei –Il y a des choses qui ne se disent pas...
Satose –Mais...
Masaku –Sato c'est bon chut !
Satose –Roh, vous deux ça va hein, quand il sagit de pas dire certaines choses vous êtes pas mal non plus.
Masaku et Kusano –Quoi ?
Sensei –Bon, ça suffit, travaillons.