Cœur de jumeaux: Chapitre XLII.

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Satose -_Ouvrant violemment la porte au signal de l'agent._ Arr...

Sans qu'il ne puisse finir sa phrase, il se fit bousculer et tomba sur les fesses, le chercheur ayant tenté de fuir mais se retrouvant plaqué au sol par l'agent tandis que c'est finalement l'infirmier qui ouvrit leur porte...
Infirmier –Mais que faites-vous ?!
Médecin –Qu'est-ce que tu fais là ?!
_Un vibro en main, venant d'être interrompu juste avant de l'introduire en Kusano._
Kusano
–Ai... Aidez-nous... Mon... Mon frère... Ils ont fait du mal à mon frère...
Agent –Nous allons nous occuper de vous.
_Appelant ses Hommes._ Suspect repéré, il se trouve dans les sous-sols, près de la morgue avec son complice.
Infirmier -
_Détachant Kusano._ Votre frère se trouve dans l'autre pièce.
Kusano –Merci mais...
_Toujours les yeux bandés._
Infirmier
–Je vais vous conduire à lui en vous guidant. _Lui prenant la main._ Vous allez réussir à marcher ?
Kusano –Je... Je ne pense pas...
Infirmier –Il faudrait aller chercher deux fauteuil à l'étage, comme ça nous les y mettrons.
Madame Naruka –D'accord.
Suiko –Je viens avec vous.

Ils partirent alors tous les deux, croisant les Hommes de l'agent au passage, tandis que Satose repris enfin ses esprits et se releva, entrant dans la pièce om se trouve Masaku.
Satose –Ça va aller mec, on est là.
Masaku –Sa... Sato... Et Ku...
Satose –T'inquiètes, il est tiré de là aussi.
_Le détachant._ Putain... Il a tellement serré que ça t'as coupé, quel connard !
Masaku –Il a dit... Qu'on était pas normaux... Qu'on ne pouvait pas vivre que... Notre place était dans un laboratoire entant que cobayes...
Satose –Fais pas gaffes, c'est juste un détraqué, il va être enfermé pour ce qu'il a fait cette fois.
Masaku –Cette fois ? Parce qu'il... Il a déjà été pris une fois ?
Satose –Ouais, je t'expliquerai plus tard si tu veux, okay ?
Masaku –D'accord... ... Satose ?
Satose –Oui ?
Masaku –Faudra qu'on te dise un truc nous aussi...
Satose –T'en fais pas on va avoir tous le temps pour discuter haha ! Aller, ton carrosse est là princesse, t'as besoin de quelques soins on se retrouve après.
_Sortant de la pièce pour laisser l'infirmier s'occuper un peu de Masaku sur place._ "Ce cinglé lui a carrément coupé des morceaux de peau ! Il lui manque même un bout d'oreille !"
Suiko –Ça va ?
Satose –S'ils développent une phobie des hôpitaux et du noir, faudra pas chercher loin...
Suiko –Ça c'est sûr... Les pauvres...
Satose –Ce détraqué a sorti à Masaku qu'ils n'étaient pas normaux et que leur place était dans un labo comme cobayes, tu te rends compte ?
Suiko –Pour lui les jumeaux sont des aberrations... Les humains doivent tous être différents, aucun ne peut avoir exactement le même ADN qu'un autre...
Satose –Mais genre, il se prend pour qui ? Si la nature a décidé que ça pouvait être possible il n'a rien à y redire, chercheur ou pas, il n'est personne pour décider de ce qui est bien ou mal, normal ou anormal bordel ! Ça me dégoûte...
Suiko -... Qu'est-ce que tu veux... Il y en aura toujours qui se prendront pour Dieu malheureusement, estimant qu'ils sont au-dessus de tout et même des lois au nom de je sais pas quoi...
_Soupirant, désespéré._ En tout cas, on peut être rassuré. On les a retrouvé vivant et conscients !
Satose –Oui, encore heureux parce que j'aurais pas voulu à avoir à calmer leur mère...
Suiko –Maintenant tout va aller mieux, je le sens.
_Souriant._ Aller, remontons, j'aime pas trop cet endroit haha... _Riant plutôt nerveusement._
Satose
–J'avoue que c'est moyen de rester là...

Ils remontèrent alors avec les autres, ne s'attardant pas plus longtemps à cet étage froid et morbide, rejoignant Madame Naruka qui discute avec l'agent de police tandis que ses fils sont placés dans une chambre où ils reçoivent des soins en fonction de ce qu'ils ont tous les deux subi.
Agent –Je devrai juste voir vos fils avant vous, afin de les interroger. Après quoi, vous pourrez rester auprès d'eux. Je vais laisser deux de mes Hommes qui veilleront à ce qui ne leur arrive plus rien, ils se relayeront toujours par deux et auront une photo de vous quatre pour savoir qui peut passer.
Suiko –Quatre ?
Infirmier –Oui.
_Souriant._ Je suis le seul infirmier autorisé à les voir seul, si je n'accompagne pas mes collègues ils ne pourront pas entrer dans leur chambre !
Agent –Je me suis que ce serait plus rassurant, vu l'aide qu'il nous a apporté il a, je pense, bien prouvé que nous pouvions lui faire confiance et qu'ils sont en sécurité avec lui.
Infirmier -
_Riant._ Je vais les bichonner ! Avec ce qu'ils ont traversé ils l'ont bien mérité !!!!

En disant ça, il les fit tous rire ayant trouvé cette réplique bien mignonne, faisant comprendre qu'il s'est apparemment un peu beaucoup attaché à ces deux patients, bien que cela est normalement interdit... Mais ce n'est pas non plus comme-ci leur situation était habituelle alors bon, pourquoi se prendre la tête avec ce genre de petits détails après tout ?
Tant que tout se passe bien, que les patients vont bien, qu'ils ont les soins qu'ils doivent avoir et qu'ils guérissent c'est ce qui compte, non ?
Infirmier –Au fait, vous pouvez allez les voir par contre je ne peux pas débander leurs yeux maintenant, je vais devoir le faire progressivement mais ils entendent bien.
Madame Naruka –D'accord et... Merci...
Infirmier
–De rien. _Tout souriant._ Je fais que mon travail !

Madame Naruka lui offrir un sourire emplis de sincère gratitude avant d'entrer dans la chambre où sont ses fils, suivi par Suiko et Satose qui croisèrent l'agent qui en sortait, ayant profité de leur discussion avec l'infirmier pour aller les interroger.
Infirmier –Monsieur l'agent !
_Lui courant après._
Agent
–Oui ?
Infirmier –Que va-t-il se passer maintenant ?
Agent –Là, nous allons les garder tous les deux et ils seront jugés. Je peux déjà vous dire que votre supérieur risque fortement de ne plus pouvoir exercer quant au chercheur Shineo le juge décidera de son sort pour la second fois donc... Il sera encore moins tendre que précédemment, il ne va sûrement pas s'en sortir aussi bien cette fois.
Infirmier –D'accord. Alors la famille Naruka n'a plus rien à craindre d'eux ?
Agent –Tout à fait et je veillerai personnellement à ce que ce fou soit bel et bien enfermé.
Infirmier -
_Souriant._ C'est rassurant de savoir que de braves Hommes comme vous veille sur les citoyens.

Maintenantque les jumeaux ont été sauvé, le calme reprend peu à peu sa place. Les frèresétant réunis et leur ravisseurs entre les mains des forces de l'ordre, cetteaffaire s'en retrouvant suivie de près par l'agent de police, qui a plutôtl'air de prendre cette histoire très a cœur... Aurait-il fait d'elle une histoirepersonnelle ? Après tout, tout le monde a ses petits secrets... 

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