Cœur de jumeaux

Cœur de jumeaux: Chapitre XXIX.

Le lendemain, Satose et Suiko allèrent en cours et prirent des notes pour les jumeaux comme il en a été convenu avec le médecin. Ils demandèrent même à leur professeur de leur donner les feuilles pour eux, leur appliquant qu'ils iront tous les jours les apporter à Madame Naruka, cela étant accepté par celui-ci sans problème d'ailleurs.
Sensei –Tiens, vous avez dit que vous les apportez à Madame Naruka ?
Satose –Oui, pourquoi ?
Sensei –Ce n'est pas plutôt à ses fils ?
Satose –Non non, c'est bien à elle.
Sensei –Ah bon ? Pourquoi pas à eux directement ?
Satose –Parce que ce n'est pas possible pour le moment, il n'y a que Masaku qui peut être près de Kusano. Même leir mère ne peut pas y aller, comme il a besoin de beaucoup de repos et de calme seule une personne à eu le droit de rester. Au début nous voulions nous relayer mais le médecin ne veut pas car il préfère qu'il n'y ait pas trop de vas et viens, donc comme ils se séparent jamais lui et Masaku, ça tombait sous le sens que s'était à lui de rester auprès de son frère.
Sensei –Je vois et combien de temps à peu près ?
Satose –On en sait rien, ça dépend uniquement du rétablissement de Kusano... Il revient de loin vous savez mine de rien...

Leur discussion prit fin lorsque la sonnerie annonçant la reprise des cours retenti, la pause durant laquelle Satose et Suiko en avaient profité pour parler seuls avec leur professeurs de la situation se terminant donc.
Après cela, la journée se passa normalement pour eux, si ce n'est qu'ils recevaient tout en double suite à ce qu'ils ont expliqué, préparant ainsi les cours pour Masaku et Kusano, en prenant bien des notes afin qu'ils soient en mesure de pouvoir rattraper le file à leure retour. En attendant, une fois les cours terminés, ils se rendirent auprès de Madame Narula pour lui donner les notes et feuilles du jour.
Madame Naruka -_Leur ayant ouvert la porte._ Oh, les garçons c'est vous, entrez entrez. Excusez-moi, je préparais le repas. _Riant._
Satose –Oh pardon... Nous ne serons pas long, on venait vous apporter les cours.
Madame Naruka –Merci beaucoup, je vais tout de suite aller les poser sur leur bureau dans ce cas. _Prenant alors ce que lui tend Satose et monte ensuite._
Suiko -_Donnant un petit coup de coude à Satose._ Hey... T'as vu... _Lui montrant la table des yeux où était dressé trois couverts._
Satose –Ow... Tu penses que...
Suiko –Je doute qu'ils soient dressés pour nous... La pauvre... C'est vrai qu'ils doivent avoir leurs habitudes...
Satose –C'est sûr... D'autant plus que... Je l'ai toujours vue seule avec eux... Elle n'a vraiment que ses fils...
Suiko –Ça doit être horrible... _La voyant redescendre, fait comme-ci de rien n'était._
Madame Naruka –Et voilàà. _Toute souriante._ Encore merci pour ce que vous faites.
Satose –Mais de rien. _Lui souriant._ Et vous sinon ? Comment allez-vous ?
Madame Naruka –Ça va, je me dis que tout ira mieux maintenant, ils sont ensemble et en sécurité après tout.
Satose –Vraiment ? Vous en êtes certain ?
Madame Naruka –Oui, pourquoi ?
Satose -... _Ne sachant pas trop s'il doit lui faire remarquer pour les trois couverts._
Suiko -_Le voyant hésiter._ Alors pourquoi trois couverts dans ce cas ?
Satose –Su...
Madame Naruka –Oh bah... Pour vous et moi. _Surprise par la question._ Je pensais que vous l'auriez compris alors je n'ai pas jugé utile de vous le préciser.
Satose –Quoi ?
Suiko –Ah bon ? _Tout aussi surpris que Satose par cette réponse._
Madame Naruka –Bien spur. Pourquoi faites-vous ces têtes ? Vous n'aviez tout de même pas cru que je les avais mis pour mes fils. _Riant mais en voyant qu'ils détournent le regard, comprend que oui._ Voyons, c'est vrai que je préférerais les avoir près de moi mais je ne suis pas non plus au pont de faire les choses pour eux comme ça. Je vous l'ai pourtant dit que ça allait, non ? _Les deux acquiesçant, ne sachant plus quoi dire et de toute manière n'ont pas franchement le temps d'en placer une._ Et puis, je peux au-moins faire ça pour vous, avec tout ce que vous faites et aller faire pour nous, c'est la moindre des choses je pense et... Honnêtement cela me fera un peu de compagnie parce qu'il faut dire ce qui est cette maison est beaucoup trop calme sans eux, même s'ils sont souvent dans leur chambre, ils mettent énormément de vie ici mine de rien.
Satose –Je dois bien vous l'accorder, c'est vrai que ça fait bizarre... Il n'y a pas un bruit, ce n'est vraiment pas quelque chose de courant chez vous...
Suiko –Ils sont si bruyant que ça ?
Satose –T'as pas idée...
Madame Naruka –Allons, tu exagères, ils le sont oui mais parce que ce sont de bons vivants. _Riant._
Satose –Ag ça... C'est sûr oui... De très bons vivants même...
Madame Naruka –Bon, sur ce, allez vous rafraîchir un peu parce que c'est bientôt prêt.
Satose –D'accord.
Suiko –Je te suis Satose, je sais pas où est la salle de bain moi.
Satose –À l'étage, viens.
Suiko –Okaay.

Ils montèrent afin de se rendre dans la salle de bain pour se rafraîchir un peu comme leur à suggérer Madame Naruka, profitant du coup pour parler un peu de ce qu'ils pensent de cette situation ç laquelle ils ne s'attendaient pas du tout.
Suiko –Je crois qu'elle nous a menti...
Satose –Toi aussi ?
Suiko –Oui... Ces couverts... Je suis certains qu'elle les a mis pour eux mais elle s'est rattrapée pour pas qu'on s'inquiète pour elle...
Satose –Tu penses que c'est pour ça ?
Suiko –Tu m'as bien dit qu'elle a toujours été seule avec eux, non ?
Satose –Oui...
Suiko –Donc elle a toujours dû se montrer forte pour ne pas inquiéter ses fils... Et c'est ce qu'elle fait en ce moment aussi face à nous...
Satose –Reste à savoir pourquoi...
Suiko –Je pense l'avoir deviné...
Satose –Ah oui ?
Suiko –Tu te rappelle pas ? Elle a réagi quand le médecin refusait de répondre à tes questions sous prétexte que tu n'étais pas de leur famille, elle lui a même dis: ''... Satose est comme un fils pour moi, il fait en quelque sorte partie de notre famille...''
Satose –Oui et alors ?
Suiko –Elle te voit comme un fils donc aura la même attitude ou presque avec toi qu'avec eux, c'est pour ça qu'elle continue de se montrer forte face à nous comme une mère en présence de ses enfants.
Satose –Tu crois ?
Suiko –Tellement que j'en mettais ma main à couper.

C'estdonc par un repas partagé avec Madame Naruka qu'ils finiront cette journée, denouvelles questions en plus dans la tête. En particulier Satose qui se demandevraiment si Suiko ne se fait pas des films ou si au contraire il n'a pas justetotalement raison dans ce qu'il dit... Mais ans ce cas, comment savoir dans quelétat Madame Naruka se trouve-t-elle vraiment ? Comment être sûr qu'elle varéellement aussi bien qu'elle ne le prétend avec le sourire ? Enfin de compte,peut-être qu'il masque les larmes d'une mère inquiète pour ses fils...