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Le soleil se lève tout doucement, projetant ses rayons dorés à travers les vitres de ma fenêtre. Il est encore tôt: le ciel est d'une teinte rose-orangée.

Je repousse la couette duveteuse et sors de mon lit, à grands regrets. Mes pieds nus s'enfoncent dans le doux tapis beige ornant le sol. Je me dirige vers la salle d'eau et m'observe dans le miroir: mes cheveux aubrun sont en bataille, et mes yeux brillent comme jamais.

Je pousse un soupir, puis enlève ma nuisette blanche et m'enroule dans une serviette. J'ouvre le robinet de la baignoire et laisse l'eau s'en écouler. J'y trempe ma main: de l'eau chaude ! Ça fait plaisir...

En attendant que la baignoire se remplisse, je tire l'un des nombreux tiroirs de la salle de bain et y découvre pleins de petites boules parfumées de bain.

J'en prends une (à l'odeur de rose d'après l'étiquette) et déchire l'emballage avant de la laisser tomber dans la baignoire maintenant remplie.
Je me débarrasse de ma serviette et y entre. Au début, l'eau chaude me brûle un peu.

Je commence tout juste à me détendre lorsque le souvenir de la soirée d'hier me reviens. Je ne comprends toujours pas pourquoi Kayle a retiré sa main de ma taille si brusquement. Comme s'il avait reçu une décharge. Vous devez penser que je dois me réjouir, moi qui ne le supporte pas.

En réalité... cela m'affecte. Je ne peux l'expliquer, mais cela me fait quelque chose. De plus, en l'observant de plus près, j'ai remarqué que Kayle avait un certain charme: il a de beaux yeux noisettes qui vont parfaitement avec sa chevelure brun foncé, et son sourire est à tomber.

Il ressemble autant à son père qu'à sa mère. La même gentillesse de son père et la même froideur que sa mère. Ça dépend du moment.

Au bout d'une demi-heure, je sors de l'eau, qui est devenue tiède. Mes doigts sont fripés. J'attrape le peignoir gris accroché au portant derrière la porte et m'enroule dedans. Je vide la baignoire et vais chercher mon étui à lentille que j'avais posé hier sur ma table de chevet.

Je mets mes lentilles avant de balancer la petite boîte blanche sur le lit. Je m'apprête à m'habiller lorsque j'entends toquer à ma porte. J'autorise la personne à entrer.

- Bonjour Eretha, me salue une voix que je reconnaîtrais les yeux fermés.

- Bonjour, Kayle. Vous allez bien ?

Il a l'air heureux. Non pas qu'il est triste d'habitude, mais il affiche une mine plus fraîche.

- Oui, merci, me sourit-il. Je peux ?

Il me désigne le lit à baldaquin et je hoche la tête. Il s'assoit sur lit moelleux.

- Et vous ? me demande-t-il. Vous sembler légèrement fatiguée.

- Il est vrai que j'ai passé une nuit un peu agitée et...

Je m'arrête en plein milieu de ma phrase lorsque mes yeux se posent sur mon étui à lentilles, à quelques centimètres du prince. Je me fige. Je prie pour qu'il ne le voit pas.

- Et... ? m'encourage Kayle à poursuivre.

- Et je nai pas beaucoup dormi, lancé-je finalement.

Il se lève du lit et se plante devant moi, me surplombant de toute sa hauteur. Il est si proche que je parviens à sentir son odeur. La même que mon arrivée au Palais. De la lavande.

- Voulez-vous bien prendre votre petit déjeuner avec moi ? fait Kayle en me regardant intensément.

- Et si je dis non ? le défié-je, consciente que l'on ne répond pas à une question par une question.

Kayle s'approche encore plus près, jusqu'à ce que ses lèvres effleurent mon oreille. Un frisson me parcourt l'échine. Je resserre un peu plus mon peignoir autour de moi.

- Vous n'oserez pas ? chuchote-il.

- Je... Vous..., bégaiyé-je.

Je sens mes joues chauffer.

- Je ? murmure-t-il, son souffle chaud carressant mon oreille.

- Comment savez-vous que je n'oserais pas ?

Il s'écarte de moi pour pouvoir plonger son regard dans le mien. Ses yeux son rieurs.

- Parce que cela se lit sur votre visage: vous êtes rouge et vous fuyez mon regard.

Il devine toujours mes émotions. Il faut que j'apprenne à les cacher, en sa présence.

- Vous voulez que je mange avec vous ? Alors laissez moi m'habiller, pour commencer.

- À vos ordres, Mademoiselle, me sourit-il en sortant de la pièce.

Lorsqu'il est parti, je reste au milieu de la chambre, interdite. Que vient-il de se passer ? En tous cas, je ne peux retenir le sourire qui pointe sur mes lèvres...

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Coucou à tous ✋😃 ! Vous allez bien ? J'espère que vous avez aimez ce petit chapitre (à peine 800 mots). Merci encore de continuer à lire 💘❤ !
Je vous aime 💞💞 !!!
Bisous 🙈💙
PS: je souhaitais remercier CoralieBou27, otakuminicake, ManoMisterious, et histoire_dune_viie, qui sont toujours au taquet pour voter ou commenter👍💘

NeerGrey Eyes  {En Réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant