Feu dans le coeur.

#17

Je reçois un message.

C'est Ken.

Ken: Tu sais que je suis attachée à toi, pour quoi tu me repousse ? Tu as peur de souffrir ? Tu pense que à toi Nina...

Moi: Si c'est pour dire ce genre de chose abstient toi, je suis attaché à toi aussi Ken...

J'embrasse le front de ma sœur quand elle est couchait, comme quand nous étions petites et je repars dans le salon préparé mes affaires pour le lendemain.

Je reçois un second message de Ken.

Ken: Faut qu'on discute, ouvre ta porte.

Je regarde le message, puis ma porte, puis une seconde fois le message.

J'approche doucement de la porte, regarde par le judas, et je reconnais encore et toujours sa casquette.

J'ouvre la porte et un petit sourire apparaît sur son visage.

- Tu peut sortir une heure ou deux ?
- Non Ken, demain je reprend les cours, rentre et ne part pas tard.

Il s'exécute, il s'arrête quelques mètres après la porte, regarde mon appartement de haut en bas.

Puis, il décrète de s'assoir sur mon canapé.

- Tu as une belle vue sur Rouen toi ! Sa change de Paris, me dit-il.
- Oui, j'ai prit cette appartement pour ça.

Je pars dans la cuisine.

- Tu veut boire quelques choses ?
- Ce que tu bois chérie, me dit-il en se retournant pour voir ma réaction.

Je lâche un petit rire.

- T'es sûre de vouloir boire un thé pour dormir ?
- Euh non, un coca s'il te plait.

Je nous prépare nos boissons et je retourne sur le canapé.

Je m'assois juste à côté de lui, alors il pose son bras autour de mes épaules.

Je cale ma tête sur son épaule.

- Bon Nina, tu veut vraiment rien entre nous ?
- Je ne sais pas, je ne pense pas être le genre de fille faite pour toi... dis-je toute confuse.
- Mais arrête de croire que je suis comme tous les autres, j'ai changer déjà, et je ne suis pas comme eux, ma réputation je m'en balek total ! Je te veux toi et pas une autre putain, tu peut pas laisser passer ça !

Ces mots sont tellement touchants et mignon, je ne sais pas quoi répondre, je suis là, je ne bouge pas, je serre sa main contre la mienne.

- Mais Ken... je m'attache un peu trop...dis-je en baissant la tête.
- Oh putain, c'est la plus belle déclaration que tu m'a fais là !

A ces mots, il me prend et je me retrouve sur lui, face à lui.

Il m'embrasse.

- Elle est où ta chambre ?
- Pas ce soir Ken, demain j'ai...

Il me laisse pas le temps de finir ma phrase qu'ils s'empresse de seller ses lèvres aux miennes.

- Non, y a Anna,lui dis-je.
-Elle dort.

Il me porte alors que j'ai encore mes jambes autour de sa taille, trouve ma chambre alors qu'il n'est jamais venus dans mon appartement et nous voilà dans mon lit.

On s'arrête avant la fausse note, et on s'endort, chacun dans les bras de l'autre.

Le lendemain matin mon réveil sonne et m'arrache trop tôt des bras de Ken et de mon lit.