Puis, Areno, tout en douceur, nous saute sur les jambes.- Eh mes reufs, on bouge sur le toit ? Faut montrer la vue à Nina quand même !
Ken se lève et me fait signe de le suivre, Areno sautille de partout, en chantant:
"En planque,en voiture, j'verse-tre Paris Sud
Mes verses d'Rap arrivent sûrs quand j'vois d'purs grands plans
Mon pote pilote, j'fais l'co-pilote dans le cockpit
On repère de loin les merdeux et les coqs, vite
Tirant une latte,j'observe une atmosphère"
-TA GUEULE DARRYL !
- Darryl ? demandais-je.
-Oui, monsieur à 45 prénoms cherche pas à comprendre.
-Bon aller, nek, on se fait le refrain, je sais que tu as envie ! dit-Areno, en stoppant Ken.
Ils se regardent, et quelques secondes plus tards ils se mettent a chantaient à tue tête.
"Quand on est cinq dans la gov', le sixième finit dans le coffre
Utilisant son briquet comme une mini lampe-torche
Au volant pas d'alcool, baisse ta vitre et ça va vite, laisse-moi vivre
Ce soir, le ride est bonne, frangin"
J'aime les entendre chanter, ça me remontent le morale, je les filment, et là Areno me prend pour un cameraman, et fait son petit show devant la caméra de mon téléphone.
Après avoir finie de chanter, on continu de montrer les escaliers et Ken ouvre une grande porte en fer, qui laisse place à un spectacle à en perdre le souffle. La vue est juste magnifique, on y voit les quelques appartements encore illuminés, la tour Eiffel, tout un spectacle s'offre à nos yeux. Je reste un moment là, sans bouger, à chercher chaque détails qui pourrait m'échapper.
-Tu vois quelle kiffe mec, bon moi je vous laisse les futurs...
Il n'eu pas le temps de terminé sa phrase.
-TA GUEULE ! crient Ken et moi en choeur.
- Tellement de coordination tiens, comme par hasard, bon j' y vais moi !
Je continue d'admirer la vue, quand je sens le regard de Ken posé sur moi.
-Pourquoi tu me regarde comme ça ? dis-je sans quitter la Tour Eiffel des yeux.
-Je sais pas, t'es plutôt jolie ,dit-il gêner.
Je lui lance un sourire en remerciement.
On n'est rester là, quelques minutes, à ne pas savoir quoi se dire...
Puis je décide de briser le silence...
- Ça fais longtemps que tu connais les gars ?
- Pire que ça ! dit-il ne rigolant, s'ils n'avaient pas été là je pense j'en serais pas là maintenant, et toi avec Léyna ?
- Waouh quelle déclaration, depuis toute petite, nos mamans étaient copines depuis gamines aussi.
- Les amis de longues dates, dit-il en me souriant.Il se lève, me fait signe de le suivre. On redescend voir les autres. La soirée se passe tranquillement, on rigole tous, je suis vraiment heureuse à ce moment, et ça faisait longtemps que je mettais pas sentie aussi bien.
Je m'endors sur le canapé aux côtés de Ken, et Areno, car leurs chambres étaient prises par Leyna et Mo et l'autre par Mekra et Framal qui avaient horreur de partager.
Je me lève la première, je les regarde quelques secondes, ils sont mignons quand ils dorment, surtout un, Ken...
- C'est toi qui me regarde maintenant, qu'elle est la raison ?
- Je sais pas, t'es... t'es plutôt mignon... dis-je toute gênée...Je pensais qu'il dormait putain.
Je pars vite dans la cuisine tellement mon cœur bat vite, je me prépare un café, je regarde par la fenêtre et c'est à ce moment que je pense à mon papa, c'est son jour aujourd'hui, c'est la date, celle où ils nous as quittés.
Je rate un battement de cœur, je m'assoie, prend la tête entre mes mains et commence a pleurée.
Comment avais-je pu oublier ce jour, je suis hideuse, je devrais avoir honte de moi...
Je rassemble toute mes affaires en vitesse, et commence à avancer vers la porte, elle est fermée à clef, il fallait que sa arrive.
Je cherche partout la clef, introuvable. Je reviens dans le salon où je trouve Ken assis qui se frotte le visage pour se réveillé.
- Tu as pas vue les clefs de la porte ? Dis-je tout doucement, tellement ma voix était faible, elle était incompréhensible.
Il lève sa tête et voit mes yeux rouges et les quelques perles qui dévalent mon visage.Il se lève et vient vers moi en me serrant dans ses bras...
Je ne bouge pas, sa présence est tout ce que je veux, voilà que je m'écroule...
- Les clefs s'il te plaît, faut que je parte maintenant !
J'essaye de me persuader qu'il ne faut pas que je reste, que je suis un monstre... il faut que je parte au plus vite d'ici.
- Pas maintenant Nina, pas dans cet état je peux pas te laisser partir, je te ramène
- Je veux pas aller chez moi !
- Je t'emmène où tu veut, mais je ne te laisse pas conduire !
- Non Ken, je veux être seule, c'est pas mon jour, je te promet que tout se passeras bien, je vais très bien. Dis-je agacée.
- Si tu le dis ! Dit- il en fouillant dans sa poche de jean.Il me tend les clefs et je me dépêche de partir.
PDV KEN:
- Frère t'es con là où quoi ? Dit- une voix derrière moi.
- T'écoutais depuis le début ?
- Bah oui, mais fallait pas là laisse partir, pas maintenant, s'il lui arrive un truc tu l'auras sur la conscience man! Dit- Areno en levant les sourcils.Je me regarde dans le miroir, je choppe les clefs.
Je descend de l'appartement, je l'a vois au loin, elle monte dans sa voiture.- NINA !!
Elle se retourne, me regarde, et monte dans sa voiture.
J'arrive à sa voiture, monte côté passager, et là regarde, elle ne bouge pas, elle regarde devant elle le regard vide.
- Nina, je t'accompagne, je peux pas te laisser seule.
- Non Ken, tu peut pas m'accompagner, je t'en pries laisse moi seule, j'ai envie de me retrouver avec moi même...
- Non Nina.
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Voilà la sixième partie de cette fanfiction, désolé si j'ai pris du retard mais je suis pas chez moi, je suis une semaine en vacances chez des potes donc j'essaye de profiter un maximum d'eux car cela fait 1 an que je les avais pas vu.Bisous, Manon.
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Feu dans le coeur.
Fanfic"Je t'aime maintenant, tu ne peut pas me laisser !" Nina Jones est une jeune étudiante de 21 ans. Ken Samaras, l'icône du rap Français. Leur rencontre les a bouleverser et même changer. Leur amour plus fort que tout.