Feu dans le coeur.

#46

Il reste plus que deux jours chez les parents de Ken.

Dans deux jours, on repart pour Paris, on revoit les gars, on revoit Ley, Adèle...
On les revoit tous.

Ils me manque tellement, c'est incroyable comme c'est dans des moments comme ça que je me rend compte de leurs importances.

Je sors de mon moment de rêverie quand Ken se lève de notre lit, car sa mère l'appelle.

- Je reviens, lance-t-il.
- D'accord.

Je me lève, pour que je sois assise sur le lit, et commence à tcheker les réseaux sociaux.

Je répond aux nombreux messages sur mon compte Instagram.

Ken remonte une quinzaine de minutes après, il descend les escaliers de notre chambre pour aller sur la terrasse du bas, et je vois qu'il écrit.

Je ne le dérange pas, je le laisse concentré.

D'un coup, la notification d'un message m'alerte.

C'est Alyson.

Aly❤️: C'est qui celle là ? *média*

Je télécharge la photo.

C'est une photo de Ken.

Posté sur Instagram par un compte fan.

Légende: Trompe-t-il Nina Jones ?

Devant la maison.

Serrant dans ses bras une fille.

Une fille.

Lina.

Deuxième photo.

Il l'embrasse.

Je respire un bon coup.

Je sors ma valise, jette toute mes affaires énergiquement dedans.

Porte ma valise dans les escaliers, laisse un petit mot pour les parents de Ken, pour les remercier de la semaine que j'ai passer, qu'ils étaient merveilleux.

Je sors, appelle un taxi.

Durant le trajet, je réserve mon billet pour le prochain train pour Paris.

Le taxi me dépose et j'attend, j'ai deux heures d'attente.

Je branche mes écouteurs, et la playlist de Nekfeu se lance.

Et c'est à ce moment que je réalise, que je réalise ce qu'il se passe.

Mes joues deviennent humide, je lui est fait confiance.

Et mon coeur est brisé pour la deuxième fois...

Une erreur.

Deux erreurs.

Ken et moi c'est terminé.

Il a brisé ma confiance.

C'est fini.

Je pleure, je pleure tellement que mon short s'humidifie.

Des passants s'arrêtent et me demandent si je vais bien.

Mais putain, c'est pas vous que je veux, c'est lui que je veux.

Je reste là, muette à chaque personnes, mes pleurs continus.

«  Le train en direction de Paris vas arriver »

Je me presse pour arriver au quai et monte dedans.

Le trajet est long, je raccroche à chaque appel de Ken.

Je mets mon téléphone en mode avion.

Putain, deuxième rupture avec Ken.

Deuxième mais sûrement la dernière.

Je pleure, je ne m'arrête pas.

Je suis juste munis d'un sweet et d'un short alors j'enfile ma capuche qui me descend sur les yeux encore rouges à cause des pleurs, mes quelques mèches de cheveux cache le reste de mon visage.

Je m'endors contre la vitre, bercer par être humain.

Je sens mon corps être bousculé, j'ouvre seulement les yeux mais reste dans ma position.

- Madame, vous êtes arrivée, veillez descendre, dit-une dame à la voix si douce en me donnant quelques coups dans l'épaule pour me réveiller.

J'enlève un capuche, les yeux encore rouges, les cheveux en batailles.

Je prend ma valise et je descends.

Je n'avais prévenue personne de mon retour et ma batterie c'était décharger pendant le trajet.

Je reste là, à piétiner devant la gare.

Je demande une cigarette à un jeune à côté de moi qui me l'a donné volontiers.

Ce produit dans mes poumons me détruiras mais me calmeras.

- T'a l'air perdue ? Me demande-t-il.
- Oh non, j'habite à Paris t'inquiète.
- Tu veut que je te dépose chez toi ?
- Ça te dérange pas ?
- Non t'inquiète, ton nom ?
- Nina et toi ?
- Lucas.

Je monte dans sa voiture, il branche son téléphone et mets sa playlist en route.

Après quelques musiques, c'est une musique de Nekfeu qui arrive.

- Tu peut changer s'il te plaît !
- Tu... tu n'aime pas Nekfeu ? Me dit-il avec les yeux écarquillés.
- C'est pas que... non j'aime pas.
- Mais attend.
- Quoi ?
- T'es pas sa copine ? Celle que je vois partout sur Instagram.
- Non, tu dois te tromper de personne.
- Oh, peut-être je n'ai pas trop regarder la tête de la meuf.

Il change de musique et il me dépose chez moi.

Je le remercie et lui donne mon numéro car il avait été d'une aimable gentillesse.

Je rentre dans mon appartement, tout est sombre après une semaine d'absence, tout est vide.

Je me sens seule, une âme perdue dans un grand appartement.
Je rôde entre le canapé et mon lit.
Les seuls endroit où aucun effort et demandés.
Mon morale, chute, il chute avec mon coeur.
Mon coeur, lui, se brise en fragments de ciels.
Qui me tombe dessus.
Et me blesses un part un...
Mes joues s'humidifient encore et encore...
Mes larmes dévalant mes joues en s'écrasant contre le sol, pour rester ici quelques temps, et se rappeler la douleur.
Dieu emporte mon rêve et mes espérances avec lui.
Le mal m'enserre.

Suite dans le prochain chapitre...

BONNE ANNÉE À VOUS