Celui qui m'a tué... (tome 2)

Chapitre 25: Erreur

En me réveillant, je sentis une énorme douleur à ma poitrine et une gêne dans mon nez. J'essayais d'ouvrir mes yeux mais la luminosité était trop forte. Je laissais donc mes yeux fermés mais ramenais cependant ma main au niveau de mon nez. J'y trouvais une sorte de tuyau bizarre. Je le retirais, ce qui provoqua un énorme boucan dans la salle. Ce bruit strident me fit sursauter. Je sentis une main prendre la mienne et remettre le tuyau à sa place initiale. J'essayais de nouveau d'ouvrir les yeux et cette fois, ça marcha.

La personne qui avait contrarié mon mouvement n'était autre qu'Antoine. Qu'est-ce qu'il faisait là ? J'essayais de me souvenir de la veille mais je n'y arrivais pas vraiment. C'était très flou. Je me rappelais m'être levée pendant la mi-temps pour aller aux toilettes puis... Une énorme douleur avait traversé ma poitrine et après le trou noir. Je m'étais habituée à la douleur depuis que je fumais et me droguais mais cette fois, elle avait vraiment été forte.

-Adriana ! Tu es avec moi ? Intervint Antoine, qui me sortit de mes pensées.

-Qu'est-ce que tu fais là ? Et je suis où ?

-A l'hôpital. Tu t'es évanouie pendant le match hier. Et comme je ne jouais pas, je me suis proposé pour t'accompagner.

-Hier ? Répétais-je surprise.

-Oui. On est le 14 juin.

-Qu'est-ce que j'ai ?

-Je ne sais pas. Mais avec la vacarme que ça a fait, le médecin ne devrait pas tarder!

Pîle au moment où il disait ça, l'homme à la blouse blanche entra. Quand il me vit éveillée, un sourire apparût sur son visage.

-Mme Griezmann, v...

-C'est Deschamps. Mlle Deschamps, le coupais-je.

-Bien, recommença-t-il gêné. Mlle Deschamps, vous nous avez fait une frayeur. Vous savez déjà que vous avez un souffle au cœur, je ne me trompe ?

-Non tu te trompes pas le génie. Si tu pouvais m'informer sur des choses que je ne sais pas !

-Excusez-la ! Déclara Antoine pour ne pas que je sorte davantage de conneries. Continuez!

-D'après les radios et autres examens, vous fumez ce qui n'est pas compatible avec votre santé. Vous devez arrêter au plus vite. Sinon, ça va s'empirer. Vous avez sans doute déjà ressenti des douleurs ?

-Sans blague Sherlock ! A ton avis ?! A chaque effort, je morfle. Tu veux que je te montre ce que je ressens ?

-Calme-toi Adi ! Intervint mon ex. C'est mieux si vous partiez monsieur.

-Ouais, je confirme c'est mieux !

-Très bien. Mais je tiens à vous informer que si vous continuez sur cette lancée, vous risquez de faire un arrêt cardiaque ou toutes autres maladies cardio-vasculaires. Sur ceux, je vous laisse.

Puis l'homme tourna les talons. Je n'allais pas vous mentir. Ce qu'il m'avait dit m'avait refroidi. Je flippais énormément. C'était quand même ma vie qui était en jeu. Je ne savais pas comment réagir. Tout ce que je savais c'était qu'il ne fallait pas que je montre mes émotions à Antoine. Sinon, c'était foutu. D'ailleurs, je tournais ma tête vers lui. Il avait une expression.. paniquée. Je décidais donc de détendre l'atmosphère.

-Bah, pourquoi tu fais la gueule ? Tu sais bien qu'à chaque fois les médecins exagèrent !

-Putain Adi ! C'est quand que tu vas comprendre que ce n'est pas un jeu ! Notre séparation t'a tué et c'est pareil pour moi. Mais ça vaut pas le prix de ta santé. Pense aux enfants, à ta famille.

-Je vais très bien Antoine. Tu n'as pas à paniquer. Je ne sais même pas pourquoi tu l'es. Je ne suis plus rien pour toi.

-Je m'inquiéterai toujours pour toi ! S'exclama-t-il.

-Pourquoi ?

-Parce je t'aime ! Cria-t-il soudain.

Je tournais ma tête vers lui, surprise mais aussi incertaine de bien avoir entendu ce qu'il venait de dire. C'était sûr que des sentiments ne s'effaçaient pas aussi rapidement mais après toutes les crasses que nous nous étions faites, il m'aimait toujours. Moi aussi mais mieux valait le garder pour soi.

Un silence gênant s'était installé entre nous. Je ne savais pas quoi dire et lui non plus d'ailleurs. Tout ce que je savais c'était que son regard était braqué sur moi et que j'essayais à mon maximum de ne pas en faire de même. Il prit place sur le lit à mes côtés.

-Même si on n'est plus ensemble, je serai toujours inquiet pour toi. Tu es quand même la mère de nos enfants.

Je m'autorisais à le regarder. Quand je croisais son regard, ses yeux bleus m'électrisèrent. Je pouvais lire dans son regard tout l'amour qu'il avait encore pour moi même si devant les autres, il ne le montrait pas. Je ne pouvais pas de nouveau tomber sous son charme. J'étais pas une fille comme ça. Quitter quelqu'un pour après faire ma pute en me remettant avec lui. Non !

Je ne remarquais que trop tard qu'il s'approchait vers moi avant que ses lèvres ne touchent les miennes. J'étais paralysée par je ne sais quoi. Mais pas mon cœur. Il battait à une vitesse, comme si ma vie dépendait du baiser. Puis soudain, mon corps bougea tout seul. Je répondis au baiser avant de placer mes mains dans le cou d'Antoine. Mon cerveau me criait que je faisais une énorme connerie pendant que mon cœur disait : Tu en as envie ! Avant qu'ils aient pu se mettre d'accord, j'entendis la porte de ma chambre d'hôpital s'ouvrir. Je me décalais d'Antoine rapidement avant de prendre une expression du genre, il ne s'est rien passé. « Merde, dans quoi je me suis encore fourrée !!!! », pensais-je.

L'individu, qui m'avait sorti de ce moment gênant, n'était autre que mon père. Je crois que je ne pourrais jamais autant le remercier de toute ma vie. Antoine bafouilla une excuse avant de sortir de la salle. Là, c'était sûr. La situation s'était deux fois plus compliquée.

Merci de voter et commenter :)

Bonjour chers lecteurs, comment allez-vous? Moi, très bien j'ai fini mes deux semaines de partiels et je suis maintenant en vacances !! J'ai enfin pu reprendre l'écriture ce qui m'avait énormément manqué.

Alors que pensez-vous de ce chapitre? De ce rapprochement? Pensez-vous qu'Adi va se renfermer sur elle-même ou revenir vers Antoine? Donnez-moi vos avis !!! Vous voir commenter me donne envie de continuer à écrire.

Sur ceux, je vous dis à la semaine prochaine. Bisous à tous. Bigbang93