Bon, je vais vous faire le topo du 7 juillet au 14 juillet. Les entraînements avaient continué et ça allait un peu mieux. Bon, c'était pas toujours ça mais j'allais mieux. En plus, parfois je m'entraînais la nuit ou pendant les moments de pause. Ça me fatiguait mais c'était la vie.
Ensuite, le 7 juillet avait eu lieu un match amical contre la Belgique. Bon, on avait gagné mais avec beaucoup d'embûches pendant les 90 minutes. On va reprendre dès le début. Déjà, la première partie, Olivier me laissa sur le banc. Ça m'avait pas mal énervée, je dois bien l'avouer. Sur le banc, j'étais comme une hyperactif sur une chaise. J'étais impossible à tenir. Surtout après qu'une Belge ait tiré dans son camps. Là, j'étais surexcitée. Finalement, je fis mon apparition à la seconde partie de jeu à la place de Camille Abily. On va dire que mon entrée était... peu utile. Je n'avais pas réussi à marquer ni même faire de passe décisive. C'était Camille Catal qui marqua. J'aurais mieux fait de rester sur le banc, à économiser mes forces mais bon. Au moins, j'avais montré aux français que même si j'avais divorcé, je n'allais pas abandonner le foot et continuer jusqu'à gagner ce trophée, qui nous était dû.
Le match contre la Norvège était à peu près pareil, sauf qu'il s'était terminé à égalité. La seule chose qui changeait était que j'avais fait la première partie mais pas la deuxième. Je n'avais pas non plus marqué de but. Juste Camille Abily avait réussi à trouver la lucarne à la troisième minute. Ah si ! J'avais oublié. J'ai eu un carton jaune et presque un deuxième. C'est pas de ma faute si mon pied partait sans mon autorisation et que nos adversaires simulaient bien. Enfin bref, à la mi-temps, l'autre enfoiré me changea avec Clarisse. Puis vous connaissez la suite. Les Norvégiennes égalisèrent pendant le temps additionnel. Ce n'était qu'un match amical et heureusement. Parce que là, nous avions montré qu'on était faibles. Et j'aimais pas ça. La France n'était pas faible et on allait leur prouver pendant l'Euro.
Enfin bref. Parlons de quelque chose de moins chiant. J'étais actuellement assisse près de la fenêtre, un joint dans la main. Il était à peu près 14h et demain, à 8h, nous devions prendre l'avion en direction des Pays-Bas. L'Euro allait commencer dans deux jours. On s'était entraînés au maximum et je pense que nous étions prêts. Bon, il ne fallait pas qu'on se repose sur nos lauriers c'était sûr. Pîle au moment où je terminais le mégot, j'entendis toquer à la porte. Je laissais ma fenêtre ouverte et allais ouvrir. C'était Eugénie le Sommer et Amandine Henry.
-Salut Adi. On vient te chercher. On est attendues à l'infirmerie, annonça Amandine.
-Pourquoi ? Demandais-je perdue.
-On ne sait pas.
-J'arrive. Je mets mon gilet.
Je retournais dans ma chambre, attrapais mon vêtement, l'enfilais et sortis de nouveau de la pièce. Avec les deux blondes, on se dirigea vers l'infirmerie. Arrivées à destination, en plus de notre infirmière à nous, je vis deux autres personnes non identifiées. Emma, notre médecin, prit la parole.
-Bonjour les filles. Je vous présente Mr Schinder et Mme Verson. Ils sont envoyés par l'UEFA. Ils sont là pour prendre des prélèvements de sang et d'urine pour le contrôle anti-dopage pour l'Euro.
« Oh merde ! », pensais-je. Là, j'étais cuite. Je devais rapidement trouver un moyen sinon j'étais foutue. La France entière allait connaître mon secret et je n'allais plus jamais être crédible. « Réfléchis ! », pensais-je. Ils nous tendirent des petits bocaux que je devinais être pour pisser dedans. On se dirigea vers les toilettes. C'était maintenant ou jamais.
-Amandine, j'ai vraiment besoin de toi ! Murmurais-je.
-Ouais.
-Pisse dans mon bocal s'il te plaît, demandais-je.
-Quoi ?
-Je t'en supplie. Il faut que tu le fasses.
-Pourquoi ?
-Je t'expliquerais tout après, déclarais-je. Mais s'il te plaît.
-D'acc. Quand on est aux toilettes, tu passeras le truc en dessous.
-Merci. Je te revaudrais ça.
-J'espère. Parce que si on est chopés, on est dans la merde.
-M'en parle pas !
On arriva finalement aux toilettes. Une fois enfermée, je passais le bocal à Amandine. Après quelques secondes, elle me le rendit. Elle sortit la première, puis moi et Eugénie. On tendit chacun notre tour le pot aux personnes. Puis vint le moment de la piqûre. Qu'est-ce que je détestais ça ! L'aiguille qui s'enfonçait dans mon bras. Quelle horreur ! J'avais moins peur de l'examen sanguin qu'urinaire parce que Romain m'avait expliqué que c'était plus compliqué à trouver de la drogue dans le sang que les urines, blablabla... Enfin bref. J'espérais juste qu'il ait raison. Quand l'examen se termina, les individus nous expliquèrent que les résultats seront connus dans à peu près trois semaines, donc en plein milieu de l'Euro. J'acquiesçais avant de sortir précipitamment de l'infirmerie, Amandine sur mes traces. Elle me demanda des explications et je lui répondis simplement qu'hier j'avais pas mal bu et fumé et que je ne voulais pas que ça se voit. Elle m'engueula pour que j'arrête ces, je cite, « merdes » avant que j'acquiesce. Bien évidemment, je pensais le contraire. J'espérais vraiment ne pas être dans la merde !
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Celui qui m'a tué... (tome 2)
RomanceAllez voir le tome 1, Celui qui me fait vivre... avant de lire ce tome là. Une page vient de se tourner dans la vie d'Adriana Deschamps. Depuis l'annonce du divorce, la vie tranquille de la famille Griezmann a changé du tout au tout. Adriana est-e...