Chapitre 49: Le Nouvel An

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Nuit entre le 31 décembre et le 1 janvier, villa Antoine Griezmann

J'étais arrivée à l'avance pour préparer la maison avec Antoine et les enfants. Tous nos amis devaient être présents, c'est-à-dire les Bleus, les Bleues, certains joueurs du FCB et de l'Atletico. J'avais également envoyé une invitation à Ney, mais je n'avais pas reçu de réponse en retour. Je m'y attendais mais ça faisait toujours mal qu'il m'ignore.

A 20h, tout était prêt. J'étais vite montée à l'étage pour mettre mon combishort violet et mes bottes noires. Puis, les invités commencèrent à arriver peu à peu (Neymar n'était pas venu). Ils étaient tous contents de me revoir en meilleure forme qu'avant. Je ressemblais beaucoup moins à un zombie et je n'étais plus une salope de première. La différence se voyait tout de suite. J'étais redevenue la Adriana d'avant. La Adriana que tout le monde aimait, enfin j'espère.

La fête battait son plein. La musique résonnait dans toute la villa, les gens dansaient, chantaient, buvaient, parlaient,... La définition parfaite d'une fiesta. Minus la drogue, les cigarettes. L'alcool était toléré mais comment dire... J'étais surveillée par tout le monde. Même mes enfants, pour vous dire. A chaque fois que je m'approchais du buffet pour prendre de la nourriture ou de l'eau, je sentais dix milles paires d'yeux sur moi. C'est vrai que c'était chiant mais en même temps, ça montrait que j'étais aimée et soutenue pour ne pas replonger.

Vers 21h30, Antoine alla préparer le barbecue. Pendant ma convalescence, je n'avais pas vraiment mangé de la bonne nourriture et je voulais vraiment ressentir de nouveau le goût de la viande dans la bouche. J'avais donc supplié Antoine pour un barbecue. Il avait finalement accepté à ma plus grande joie. Je n'avais pas compté le nombre de kilos de viande qu'il devait cuire mais je pouvais vous garantir qu'il y en avait beaucoup. Le pauvre ! Après plus d'une heure de cuisson au total, on était tous autour de la grande table que nous avions préparé. En gros, on avait pris toutes les tables de la villa et on les avait collé les unes contre les autres. Ça faisait une table de plusieurs mètres de long et comme ça, on pouvait accueillir toute la petite bande. C'était vraiment un moment parfait. Au moment où le dessert se terminait, je me levais et pris la parole.

-Antes de dejarle devolver divertirle, me gustaría decir algunas palabras. Ante todo, me gustaría excusarme para el comportamiento que tenía. Puedo acusar el alcohol, la droga o el cigarrillo pero esto sería mentir. Era Adriana al cabo del rodillo. El divorcio fue la gota de agua, que hizo rebosar el vaso, así como la jilipollada más gruesa de mi vida. Todo lo que le dije, no pensaba en ello. Antoine, te escupí en ángulo recto en la cara y te hablé como un perro. No los merecías. Tratabas justo de ayudarme pero no supe verlo y te rechazaba cada vez más. Me excuso muchísimo y verdaderamente espero que me perdones. Te quiero. (Avant de vous laisser retourner vous amuser, j'aimerais dire quelques mots. Avant tout, j'aimerais m'excuser pour le comportement que j'avais. Je peux accuser l'alcool, la drogue ou la cigarette mais ça serait mentir. C'était la Adriana au bout du rouleau. Le divorce a été la goutte d'eau, qui a fait déborder le vase, ainsi que la plus grosse connerie de ma vie. Tout ce que je vous ai dit, je ne le pensais pas. Antoine, je t'ai craché carrément au visage et je t'ai parlé comme un chien. Tu ne les méritais pas. Tu essayais juste de m'aider mais je n'ai pas su le voir et je te repoussais de plus en plus. Je m'excuse énormément et j'espère vraiment que tu me pardonneras. Je t'aime.)

Il me prit la main avant d'hocher la tête. Des larmes étaient apparues dans ses yeux. Je lui serrais davantage la main avant de continuer mon speech.

-Les Bleus version masculine, je vous ai lâchement abandonné quand vous en aviez le plus besoin. Même si vous vous en êtes bien sortis et je suis très fière de vous !! Pour moi une défaite là correspond à plusieurs victoires dans le futur. Et je sais que vous allez tout défoncer à la Coupe du Monde 2018 et vous savez pourquoi. Parce que les Bleus sont les meilleurs. Et aussi parce que je serai de nouveau là pour vous. Dès mon retour, je ferai les papiers pour redevenir entraîneur bis pour l'Equipe. Je vous lâcherai plus et on gagnera ce trophée, qui nous est dû. Enfin, si vous voulez toujours de moi ?

Celui qui m'a tué... (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant