Chapitre 28: Appel

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J'étais sortie de l'hôpital depuis maintenant trois heures. J'étais retournée directement dans ma « collocation » avec Romain. Pendant ma nuit à la clinique, j'avais réfléchis jusqu'à en faire une nuit blanche. Mais j'avais trouvé la solution. Déménager de Madrid et retourner à Barcelone, ma vraie maison. Et je devais le faire le plus vite possible avant de refaire une connerie pire que celle faite à l'hôpital.

Pour cela, j'avais appelé tôt dans la matinée mon manager. Je lui avais demandé de me trouver une maison ou un appartement à Barcelone, assez près du stade mais en même temps dans un quartier assez tranquille. Je n'avais vraiment pas besoin que les paparazzis et autres journalistes me fassent chier dans ma nouvelle vie. Il m'annonça qu'il se mettait au travail dès maintenant et qu'il m'appellerait dès qu'il aurait trouvé la perle rare. Évidemment, je lui demandais de la trouver assez rapidement sinon, je l'avais... comme qui dirait légèrement menacé. S'il me le trouvait pas avant une certaine date, je le virais. Oui, pour certains ça peut paraître radical mais Eric devait être bougé. J'avais suffisamment été gentille avec lui depuis plus de quatorze ans. Maintenant, il n'avait plus le droit à l'erreur.

Pour annoncer la bonne nouvelle, j'appelais Léo. Ça faisait très longtemps que je ne lui avais pas parlé. Il avait pris de mes nouvelles peu de temps après le divorce mais après... silence radio. Je suivais les actualités le concernant mais en même temps, je le comprenais. Le mariage approchait. Et d'ailleurs, ça confirma mes soupçons quand il ne décrocha pas. J'appelais donc la deuxième personne la plus importante pour moi : meu irmão Ney. (mon frère Ney). Je composais donc son numéro et il décrocha à la deuxième sonnerie.

-Bomdia Adi. (Bonjour Adi)

-Bomdia Ney. Tudo bem ? (Bonjour Ney. Ça va?)

-Sim e você? Não muito difícil com o divórcio ? Demanda-t-il. (Oui et toi? Pas trop difficile avec le divorce?)

-Não, eu sinto bem até mesmo. (Non, je me sens mieux même)

-Eu posso lhe falar que eu entendo agora. (Je peux te dire que je comprends maintenant)

-Porquê ? (Pourquoi?)

-Eu não saio qualquer mais com Brena, expliqua-t-il. (Je ne sors plus avec Brena)

-Desde quando ? (Depuis quand?)

-Duas semanas. (Deux semaines)

-Por que você não falou isto mais cedo a mim? (Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt?)

-Você teve bastante problemas assim. Bem, não é o assunto. Isso valor é eu sua chamada? (Tu avais assez de problèmes comme ça. Bon, ce n'est pas le sujet. Que me vaut ton appel?)

-Uma surpresa, annonçais-je. (Une surprise)

-Diz-me ! (Dis-moi !)

-Eu volto a Barcelona e eu vou tentar restabelecer o Barça até mesmo. (Je reviens à Barcelone et je vais même essayer de réintégrer le Barça.)

-Isso é verdade ? S'exclama-t-il, content. (C'est vrai?)

-Sim. Perguntei a Eric ser uma casa para poder devolver. Eu há pouco tenho que levar ao cuidado de líderes. (J'ai demandé à Eric de me trouver une maison pour pouvoir revenir. Il faut juste que je m'occupe des chefs.)

-Eu vou o fazer! S'écria-t-il. (Je vais le faire!)

-Está seguro ? Não lhe obrigam. (T'es sûr ? Tu n'es pas obligé)

-Não preocupe. Isso me agrada jogar de novo com minha irmã (Ne t'inquiète pas. Ça me fait plaisir de rejouer avec ma sœur).

-Eu te adoro, você sabe isso? (Je t'adore, tu sais ça?)

-Sim ! A propósito, eu teria uma pergunta para lhe perguntar! (Oui ! Au fait, j'aurais une question à te poser!)

-Diz-me ! Déclarais-je. (Dis-moi)

-Você quereria me acompanhar no matrimônio de Léo? (Tu voudrais m'accompagner au mariage de Léo?)

-Claro, com prazer ! (Bien sûr, avec joie!)

-Então, eu lhe falo no dia 30 de junho e eu o informo para Barça. (Alors, je te dis au 30 juin et je te tiens au courant pour le Barça)

-Obrigado, dis-je avant de raccrocher. (Merci).

Parler avec Ney m'avait remonté le moral et surtout fait oublier Antoine pendant un certain moment. En peu de temps, il avait pris une place importante dans ma vie. Il était devenu mon troisième frère (après Dylan et Lionel) et mes « anciens » enfants l'adoraient comme leur vrai tonton. Même si je m'étais promis de détester tout ce qui venait du Brésil et du Portugal, lui je n'avais pas pu. Avec sa bouille d'enfant, il s'était immiscé dans ma vie. D'un coup. Et heureusement qu'il était là pour moi ! Grâce à lui, j'allais peut être pouvoir rentrer à la maison. Maison que j'avais dû quitter pour Antoine, encore une fois.

Merci de voter et commenter :)

Bonsoir chers lecteurs, je continue de poster car je n'ai pas encore pris de décision si j'arrêtais ou pas. En tout cas, j'espère que vous aimez ce chapitre car il sera décisif pour la suite.

J'aurais également besoin de vous. En effet, pour ma nouvelle fiction je cherche des musiques connues: soit de rock, soit où il y a une guitare dedans, soit un piano. J'ai vraiment besoin de vous alors aidez-moi s'il vous plaît !!! Je vous remercie.

Je vous souhaite également une bonne année et une bonne reprise pour ceux qui recommencent l'école lundi. Courage, la première moitié est passée !!! 

Bisous à tous. Bigbang93 :*

Celui qui m'a tué... (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant