Celui qui m'a tué... (tome 2)

Chapitre 17: Conférence de presse

PDV Antoine :

Avec les enfants, nous venions juste d'atterrir à l'aéroport Charles de Gaulle. J'avais loué une sorte de mini-van parce qu'une simple voiture n'aurait pas suffi à transporter toute la petite famille. Comme à chaque fois, les paparazzis étaient toujours là. Je fis entrer rapidement les enfants dans la voiture ainsi que les valises et démarrais en direction de Clairefontaine. Didier m'avait appelé il y a une semaine à peu près pour me dire qu'Adi ne viendrait pas dans l'établissement mais acceptait de venir voir les matches. Je suis sûr que les enfants seront contents de la voir car ils ne s'étaient pas vu depuis trois semaines. J'espérais vraiment qu'elle s'était calmée.

On arriva à destination après deux heures de voiture. De nouveaux journalistes étaient devant l'établissement. Je pris Mia dans mes bras et la cachais grâce à ma veste pour ne pas qu'on la photographie. Les jumeaux s'occupaient des valises et Brena d'Evita. On se dépêcha d'entrer dans le château. A l'entrée, je remarquais tout de suite la quasi-totalité des Bleus. Je les saluais tous un part un avant que je vois Laurent, Paul, Olivier et Hugo se diriger vers moi. Ils voulaient sûrement des explications vu qu'on ne s'était pas revus depuis le match contre l'Espagne.

-Alors c'est vrai toutes ces rumeurs ? Demanda Olivier après avoir regardé mon annulaire gauche désormais vide.

-Ouais, depuis à peu près une semaine après notre défaite contre l'Espagne.

-Pourquoi ?

-Adriana m'a caché qu'elle avait repris la cigarette. Elle m'a balancé des horreurs à la tête, elle m'a dit qu'elle n'en pouvait plus de nous et qu'elle voulait décompresser un peu. Elle m'a balancé la bague en pleine figure avant de partir avec les enfants.

-Et tu as leur garde ? M'interrogea Laurent.

-Oui depuis trois semaines à peu près.

-T'as des nouvelles d'elle ? Intervint Paul.

-Elle arrête d'être adjointe de Didier, elle a démissionné. Mais elle a dit qu'elle ne viendra pas à Clairefontaine mais accepte de venir à nos matches. Du moins, les trois du mois de juin. Après, je ne sais pas.

-Je sais que je ne devrais pas intervenir dans notre vie, débuta Hugo, mais vous êtes faits pour être ensemble. Tu devrais essayer de recoller les morceaux. Parce que je connais Adi, pas autant que toi, mais je sais que tu sais qu'elle est super têtue et qu'elle ne fera jamais le premier pas.

-Je vais essayer. Mais crois-moi que ça sera plus compliqué que ça ne puisse paraître.

Je ne lui laissais pas le temps de répliquer que je montais à l'étage aider les enfants à défaire leur valise et s'approprier leur nouvelle chambre. Une fois fini, j'allais dans la mienne, où je positionnais Mia dans son berceau. Maintenant, je comprenais ce que ressentait les pères au foyer. Heureusement que les Bleus et Didier seront là pour m'aider.

L'après midi arriva rapidement. Je prévins les enfants que je devais aller à l'entraînement. Ils acquiescèrent tous avant que je les laisse à la garde de Martha, la photographe. J'arrivais légèrement en retard dans les vestiaires. Je me dépêchais de me changer. Certains Bleus vinrent à ma rencontre et me posèrent des questions telles que est-ce que j'allais bien, si je vivais bien la séparation, ... Bien sûr, je répondis à l'affirmatif avec un faux sourire alors que je pensais tout l'inverse. Non, je n'était pas bien, évidemment que non je vivais mal le divorce mais que voulez-vous !!! Il ne fallait pas les inquiéter. Puis on alla à l'entraînement. Et au grand damne de Didier, je n'étais pas très concentré. A chaque fois que j'essayais, mon esprit retournait tout de suite penser à Adriana. Je la revoyais sourire, m'embrasser, jouer avec les enfants,... Comment une simple cigarette avait pu faire tout ça !!

Quand l'entraînement se termina, mon ex beau-père m'interpella. Il m'emmenait avec lui à la conférence de presse. J'acquiesçais mais je lui demandais si je pouvais aller prendre ma douche avant. Il accepta en me laissant dix minutes même pas. Je me dépêchais donc et retournais le voir après sept minutes. On entra dans la salle où se trouvait une vingtaine de journalistes. On les salua avant que les questions ne commencent à fuser.

-Alexandre Filet, D8. Comment sentez-vous vos matches contre le Paraguay, la Suède et l'Angleterre ? Me demanda l'un des journalistes.

-Pour les matches contre le Paraguay et l'Angleterre, ce ne sont que des amicaux donc je pense que ça nous sera bénéfique pour la suite. Par contre, en ce qui concerne le match contre la Suède, nous espérons gagner pour garder la première place du classement mais nous ne devons pas les sous-estimer car c'est une très bonne équipe.

-Philippe Guivon, Paris Match. Kylian Mbappé sera-t-il titulaire ? Questionna un des journalistes à Didier.

-Je ne sais pas. Je n'ai pas encore choisi les joueurs titulaires. Mais en tout cas, il sera très probablement utilisé pendant un des trois matches.

-Tony Veira, l'Équipe. Trouvez-vous que l'utilisation de la vidéo pendant les rencontres est une chose positive ou pas, vu que c'est elle qui vous a porté préjudices contre l'Espagne ?

-Certes, ce n'était pas à notre avantage mais je trouve que oui, il s'agit d'une bonne solution. Nombres de matches dans l'histoire du foot ont été contestés à cause de l'arbitrage. Je pense que l'utilisation de la vidéo est bénéfique pour la suite. Mais ce n'est pas entièrement à cause du replay que nous avons perdu. L'Espagne est une très bonne équipe et j'ai certainement fait de mauvais choix que j'assume amplement. Néanmoins, cette défaite nous a fait avancer et aussi comprendre à mieux jouer pour avoir moins de... fautes comme les hors-jeux, les mains, ...

-Anthony Wyatt, Cnews. D'après des rumeurs, débuta un autre journaliste en me regardant, vous vous êtes séparé d'Adriana Desc...

-Je ne parlerais pas de ma vie privée pendant cette conférence.

-Avez-vous au moins vu sa nouvelle apparence ? Continua-t-il tout de même.

J'avoue que sur ce point là, il m'avait perdu. Je tournais ma tête avec Didier, qui lui regardait la table. Je fronçais mes sourcils, ne sachant pas de quoi il parlait. Ce même journaliste se leva de sa chaise et me montra une photo. A première vue, je ne reconnus pas la personne mais en regardant davantage, je devinais Adriana. Elle avait... changé. Je crois bien que là, je l'avais perdu pour de bon.

-Comme je vous l'ai dit précédemment, commençais-je en lui redonnant la photo, je ne parlerais pas de ma vie privée. Maintenant, si vous voulez bien m'excuser, je vais me retirer.

Sans leur laisser le temps de réagir, je sortis de la salle. J'y étais resté même pas quinze minutes et pourtant, les journalistes avaient réussi à me donner mal à la tête. En chemin, je croisais Olivier. Il m'annonça que les enfants étaient dans leur chambre et qu'ils ne semblaient pas être dans leur état normal. J'allais donc les voir au lieu d'aller manger. Ils étaient assez triste. Ça se voyait à leur visage. Se devait être à cause d'Adi. Elle devait leur manquer. Même si elle les avait délaissé, elle les avait aimé et ils lui avaient bien rendu. Jamais ils ne pourraient en vouloir à leur mère. On discuta plusieurs minutes avant que je leur annonce qu'elle sera là pendant les matches. Ils sautèrent de joie et une énorme sourire apparût sur leur visage. Une fois rassuré de leur état, je retournais dans ma chambre afin de ma reposer. La journée avait été éprouvante.

Une fois dans ma chambre, je me jetais dans le lit. Je pris mon téléphone et me permis de regarder les photos. Depuis notre séparation, je ne l'avais pas fait. Je tombais rapidement sur une photo de ma personne avec le reste de la famille. On était aux USA. On était tous souriants et loin de tous les problèmes. Adi ressemblait à la Adi que j'avais rencontré quatre ans auparavant et pas à la femme de sur la photo montrée par le journaliste. Inconsciemment, des larmes coulèrent sur mes joues. Et pour une fois, je ne les contenais pas. J'avais besoin de décompresser, de relâcher la pression en ressortant toutes mes émotions. Si je voulais un jour revoir ma femme d'antan, je devais agir. Thomas avait raison. Je ne supporterais pas de la voir gâcher sa vie et celle des enfants. Sur cette pensée négative, je m'endormis.

Merci de voter et commenter :)

Bonjour chers lecteurs. Comment allez-vous? Moi, je n'ai toujours pas internet et je commence à être au bout du rouleau. Ça fait trois semaines et j'entame la quatrième la semaine pro. Bref. Comment trouvez-vous ce chapitre? J'espère qu'il vous a plu? Que pensez-vous qu'il va se passer par la suite? Pleins de bisous et à la semaine pro. Bigbang93