Chapitre 71

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Le retour au tram se fit à l'heure et on reparti sur les coteaux pour préparer le réveillon.

-Tu as prévu quoi Anne?

-Vu que Ken veut un régime spécial, on va faire les mezzés traditionnels. C'est plusieurs plats en même temps, comme un service à volonté. Comme ça, monsieur pourra manger sans viande.

Je ria et son fils roula des yeux avant de monter les escaliers pour aller se doucher et se préparer pour le réveillon..

-Viens là mi kórê (ma fille), tu vas me dire si c'est bon.

Elle avait déjà tout préparé depuis 2 jours, le fakés, le reste de fasoláda, des lahanodolmades au chou et d'autres choses bien plus alléchantes. La plus part en soupe, il fallait le réchauffer, mais même froid, je pourrais tout finir à la cuillère.

-C'est trop trop bon Annella! J'ai tellement hâte de le manger chaud!

-C'est très peu tu sais, et je crois pas quand mon Ken dit qu'il n'a pas le temps, c'est tellement easy à faire.

-Il rentre souvent tard de Seine Zoo et du studio, il est fatigué.

-Ts ts, mon fils n'est jamais fatigué, il a juste la flemme et ça se voit. Il n'est même pas venu goûter mes mezzés alors que d'habitude il se rue dessus. Je le trouve changé tu ne trouves pas?

-C'est un peu la période creuse en ce moment, il vient de sortir Cyborg alors l'inspiration ne vient pas aussi vite que prévu.

-Mh, je vois, tu peux partir en espion pour moi? Il te dira tout.

-On s'est un peu prit la tête avant de venir à Nice, mais c'était futile, je redoute qu'il soit encore dessus. Je suis sûre qu'il se confira mieux à sa mère.

Elle me tapota l'épaule et me désigna l'étage d'un coup de tête. Je monta et le trouva affalé sur le lit, un livre à la main. Je restais debout à l'embrasure de la porte comme ça si il voulait fuir la conversation il fallait qu'il me passe dessus. Même si ça allait être simple s'il y mettait du sien, ça me rassurait intérieurement.

-Je sais que ça te plaît pas trop d'avoir ta mère tout le temps sur le dos Ken...

-Tu veux vraiment parler de ça maintenant? Il ferma son livre en fronçant les sourcils.

-Oui, tu vois pas qu'elle essaye de te comprendre? Ou du moins créer un lien? Ils t'ont mit dehors à 17 ans, ok. Tu leur en as voulu, ok. Laurence t'a accueillit, ok. Ils veulent faire les choses bien, ça se voit qu'ils sont contents qu'on soit ensemble et que tu es heureux. Tu ne trouves pas?

-Si. C'est pas ça le soucis, c'est qu'ils font comme si de rien n'était alors qu'on le sait tous, mon père travaille à Seine Zoo, c'est déjà un bon pas vers le pardon, tu ne trouves pas?

-Fait pas l'enfant Ken, c'est Noël, mets le peu de fausse rancur que tu enfouis de côté et viens passer un merveilleux Noël avec ta famille proche et ta copine. C'est pas cool ça? En plus je suis sûre que tu auras de beaux cadeaux vu l'homme merveilleux que tu es. Dis-je en exagérant la dernière phrase.

Il m'attrapa les jambes et me balança sur le lit en rigolant. Je pris appuie sur ses épaules avant de me caler contre lui et de la serrer fort.

-Bon parlons de choses sérieuses, tu m'as offert quoi ?

-Un truc tellement énorme que tu l'aura pas entièrement ce soir.

-Nan sans déconner c'est quoi?

Fil RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant