Fil Rouge

Chapitre 91

Nous étions rentrés tard dans la nuit avec ma mère au volant qui ne buvait pas d'alcool. On s'affala dans la banquette arrière avec Ken pour commencer la nuit dans les bras l'un de l'autre. Le trajet de finit en silence avec juste pour fond nos respirations de fatigués. J'entendais déjà l'appel de mon lit depuis le début de notre chemin. Les salutations de "bonne nuit" faites, je me démaquilla vite fait pour rejoindre le cri de ma couette qui communiquait avec ma fatigue et mes petits yeux. Mes pas me guidèrent au corps chaud de mon copain.

-Bon Kenny, tu veux faire quoi demain? On va en ville?

-Mais on va me reconnaître.

-Rase toi.

-T'es folle! Jamais.

-Mais juste une fois, et puis tu feras plus d'apparition publique avant un bon moment et ça aura le temps de repousser.

-Non c'est non.

Je fis la moue.

-Bonne nuit mon cœur ! Il m'embrassa du bout des lèvres et se retourna à moi.

-Mais Kenny...

-Chut.

-D'où tu me dis chut toi? Tu t'es pris pour qui ?

Je plaça mes pieds froids dans son dos et il eu un frisson.

-Je vais te niquer.

Il me refit face et me plaqua au matelas en me coinçant contre lui, s'écrasant de tout son poids. Je le frappa dans son dos pour qu'il bouge mais seul un souffle de soulagement de fit entendre quand il colla sa joue contre mon nez, manifestant sa bonne position contrairement à moi.

-Dégage! Tu m'empêches de respirer !

-Je vais enfin avoir ta peau.

J'essaya de le pousser mais il s'écrasa encore plus. Les mains contre ses épaules pour le soulever et me glisser à sa place dans le lit en lui montrant la colonne vertébrale.

-Voleuse.

Le temps qu'il râle et me secoue pour la reprendre. J'hummais son odeur sur l'oreiller que j'aimais tant. Il lâcha prise avant de se coller contre moi. Avec les petite lueur du réveil sur la table de chevet, j'appercevais l'ombre contre le mur en face de moi du corps de Ken qui me surplombait. Je passa ma main doucement sur son bras alors que je sentais sa respiration dans ma nuque se ralentir. Cela m'aida à passer des bras de mon copain à ceux de Morphée pour le reste de la nuit. Le lendemain je me leva en me faufilant pour le laisser dormir encore un peu. Une fois à la cuisine, je remarqua qu'elle était désertée par mes parents ainsi que ma mamie. Je vis seulement le sachet de viennoiseries sur la table et décida de faire le café.

-T'es déjà levée ? Je reconnu le son de sa voix endormie.

L'horloge affichait 6h15.

-Ouais, je voulais te laisser dormir. Et revenir après.

-On déjeune et on retourne au lit?

Il aquiesça et je lui servis son éternel café serré. On se servit de chocolatines et de croissants qu'on mangea dans le silence avant de retourner sous la couette le temps de quelques heures. Quand il fût 9h30, je pris ma douche séparément de mon copain et m'habilla d'un gros pull col roulé à rayures avec un jean simili cuir. Le temps que je me maquille, Ken prenait 1000 ans dans la salle de bain. Je me décida donc à toquer et le vis entrain de se tailler le bouc et la moustache pour qu'il ne reste qu'un petit duvet.