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Clara

Elle est partie limite en courrant, je lui est juste demandée où est-ce qu'elle était avant d'arriver ici. Ça l'a mise dans une telle rage. C'est yeux était devenus noirs. C'était flippant.

Je retourne donc au manoir assez rapidement. À la seconde ou je passe la porte, Karl me saute dessus:

_Il s'est passait quoi pour que miss folle-dingue arrive plus énervé que jamais ?
_Je sais pas, on discutait, je lui ai posé une question et.... je crois qu'elle l'a mal pris.
_Tu lui as posé quoi comme question ? Me demande-t-il en fronçant les sourcils.
_On a discuté et elle a laissé entendre qu'elle n'avait pas toujours était ici, donc je voulais savoir où est-ce qu'elle était avant...
_Merde... bon t'es pardonnée, tu pouvais pas savoir. Mais pour la prochaine fois, on ne parle JAMAIS du passé des gens, ok ?
_Pourquoi ?
_Parce que la plupart d'entre nous, avons vécu des choses dur qui nous ont fait devenir comme ça.
_La plupart, certain n'on jamais parlé de leur passé...

Il reste encore quelques secondes à me regarder puis s'en va. Je décide de visiter un peu le manoir, histoire de prendre mes marques.

Je prends un couloirs que je n'avais jamais pris auparavant, il est plutôt sombre, il y a une porte, je l'ouvre et ce que je vois, le laisse dans voix.

Un immense jardin, le manoir l'entoure entièrement, il y a une fontaine au milieu, et une petite cabane contre le mur en face de moi. Mais le plus étonnant, c'est l'espèce de "potager" qui recouvre toute la surface de ce jardin.

En m'approchant de plus près, je me rend compte que je connais cette plante, c'est.... DU CANNABIS ?

Ok... bon... je préfère ne pas trop traîner ici. L'odeur est tellement forte, qu'elle me prend les poumons.

Je sors et referme la porte. Je continue de marcher le long du couloir, je ne pensais pas que le manoir était aussi grand. Il n'y a plus de portes, seulement des fenêtres donnant vu sur le dehors.

Le couloir se termine enfin devant une porte, je l'ouvre, elle donne sur des escaliers, qui descende, il fait sombre, je tâtonne le mur, et trouve un interrupteur, j'allume la lumière. Je descends lentement les marches de peur de tomber, vu comment elles sont étroites. Une fois arrivé en bas, ce que je vois me terrifie.

Une énorme salle sombre, un fauteuil de dentiste trône au milieu, sur le mur des outils de bricolage et de médecine sont accrocher. Mais ce qui me dégoûte le plus, c'est l'odeur... L'odeur métallique du sang, une odeur de mort....

Je trouve un interrupteur sur le mur et appuie dessus. La lumière s'allume... je n'aurais pas dû... des cadavres empilés dans un coin de la pièce, charcutés très récemment à en croire la flaque de sang frais dans laquelle ils baignent. De l'autre côtés il y avait des espèces de cages inoccupées, je m'avance vers elles, elles sont dans un état... Il y a du sang séché sur les murs, et sur le sol.

Une véritable boucherie. La porte s'ouvre, je reconnais les voix de Flesheater et de Karl.

_Je te dis que j'ai personne ! Hurla Karl.
_Si tu as des cadavres, je peux récupérer des organes, répondit Flesheater.
_Ça fait je sais pas combien de temps qu'ils sont là, tu vas pas manger ça.
_Mais j'ai faaaiiimmmm !! Se plaignit Flesheater.
_Attends... Il me semble que j'avais éteins la lumière en sortant.

Il descend encore plus rapidement, il arrive en bas et tourne la tête vers moi, il me regarde étonné, et se décrispe.

_Qu'est-ce que tu fais la ? Me demanda-t-il.
_Je visitais et je suis arrivée ici.
_Tu as vu quoi d'autres ?
_Un long couloir et une plantation de cannabis.
_Bon sinon je fais comment pour manger ce soir ? s'incrusta Flesheater.
Karl se tourna vers lui.
_Bon sang ! Mais tu iras chasser c'est tout !
_Mais regarde ! Tu as plaint de cadavre !
_Le mort le plus jeune date d'hier. Tu vas pas manger de la chair qui date de hier et qui n'a pas été mis au frais. Tu vas t'attraper une maladie bizarre. Déjà que tu manges de la viande crue tout le temps, si en plus tu en manges de la pas fraîche...

Flesheater soupire et remonte.

_Il m'exaspère, se plaigna-t-il, bon viens on remonte, j'étais juste descendu pour montrer au cannibale que je n'avais pas de cadavre à lui passer.

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