Je sortis du sommeil par la voix colérique de mon père qui hurlait de l'autre côté de la porte de ma chambre pour que je vienne lui ouvrir. Alors je m'extirpai de sous mes couvertures et me dirigeai vers la porte en baillant à m'en décrocher la mâchoire. Ma mère m'avait autorisé à rentrer plus tard hier soir et comment dire... J'avais un peu (beaucoup) dépassé le couvre-feu qu'elle m'avait installé. C'est donc avec d'énormes cernes sous les yeux que j'ouvris enfin ma porte, me face-à-face avec mon paternel. Avant même que je n'ai le temps de l'inviter à enter, mon père passa le seuil de ma chambre, me laissant à moitié réveiller sur le pas de ma porte. Je retournai dans ma chambre et me dirigeai vers mon immense garde-robe pendant que mon père allait vers s'asseoir dans l'un des fauteuils blancs qui faisaient partie de mon mini-salon.
- Où étais-tu passée !?, s'exclama mon paternel pour entamer la conversation. Comment ça se fait, que lorsque je suis arrivé devant ta chambre, tu étais toujours en train de dormir !?
- Je n'ai pas très bien dormi cette nuit, je me suis endormie très tard alors je suppose que je n'ai pas entendu Virgo cogné à ma porte pour me réveiller, lui répondis-je calmement tout en continuant de chercher ma tenue
- Assures-toi d'être simplement présente aux déjeuners, maugréa mon père. Enfin bref, je voulais te le dire ce matin lors du repas, mais puisque tu étais absente, je vais te le dire maintenant. Lors de la soirée de ce soir, je veux que tu rencontres plusieurs garçons de bonnes familles.
- Quoi! Mais pourquoi !?
- Tout simplement car tu as maintenant 18 ans et qu'il est grand temps que tu te trouves un époux.
Je ne répondis rien, car je savais que si j'ouvrais ma bouche, je ne pourrai pas empêcher le flux de parole méchante qui en sortirait. Comment pouvait-il me faire ça ?! Je sais bien qu'il ne me porte pas dans son coeur, mais je reste tout de même sa fille! Je chiffonnais le tissu de la robe que je tenais dans mes mains, retenant ma colère. Comme seule réponse, je dis:
- Comme vous voudrez père.
Il hocha la tête, se leva et sortit de ma chambre. J'entendis encore quelques secondes, avant de laisser ma colère éclater. Je donnai un coup de pied dans le fauteuil où mon père était assis quelques instants plutôt, ignorant la douleur qui se propageait dans mes orteils. Présentement, la seule chose que je voulais, c'était aller faire un tour dans la forêt pour oublier mon père et tous les problèmes qu'il me causait. Malheureusement, des domestiques arriveraient bientôt pour m'aider à me préparer pour cette stupide réception.
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Mes parents étaient en train de discuter avec une famille quelconque pendant que je ne faisais qu'écouter d'une oreille distraite leur conversation ennuyante. Durant toute la soirée, mes parents m'avaient traîné d'une famille à l'autre, me présentant comme étant une bonne jeune fille très sage qui se cherchait un futur mari. Alors depuis que j'avais mis ne serait-ce qu'un seul pas dans la salle de bal, j'avais été interpellé par des dizaines et des dizaines de garçons me demandant mon nom ou tout simplement me complimentant sur mon apparence.
J'avais fait à croire à mes parents que je devais aller à la salle de bain et j'en avais profiter pour me diriger vers le buffet, observant chaque inviter qui était habillé dans leur plus belles tenues. Je m'étais accoté après le coin de la table, profitant de du petit moment de tranquillité que j'avais. Malheureusement, celui-ci ne fut que de courte durée, car un groupe de garçon m'avait repérée et se dirigeait dans ma direction. Je fis comme si je ne les avais pas remarqués, mais cela n'empêcha pas le leader du groupe de m'adresser la parole:
- Salut ma belle! Que dirais-tu de me dire ton joli prénom?
- Et toi que dirais-tu de me foutre la paix, lui répondis-je d'un ton ennuyé.
- Oh je vois, mademoiselle joue les dures à cuire. Eh bien, je vais me présenter en premier dans ce cas. Je m'appelle Simon et je suis à votre service, se présenta le jeune homme aux cheveux bruns et aux yeux noirs.
- Voici James, mon frère jumeau, continu Simon. L'autre aux cheveux blonds c'est Kevin et le dernier se nomme Olivier.
- Et en quoi ça me regarde tout ça? Je m'en contrefiche de savoir vos noms!
- Écoutes beauté, m'interrompis James, nous tout ce qu'on veut, c'est savoir quel nom peut porter une aussi belle créature telle que toi.
Comme seule réponse, je tournai les talons et je partis dans la direction opposée de l'endroit où je me trouvais quelques instants auparavant. Je fis quelques pas de plus avant de jeter un regard par-dessus mon épaule et de voir que le groupe d'imbécile me suivait de près. J'accélérai la cadence et me dirigeai vers la piste de danse. Je me faufilai parmi les danseurs qui valsaient sur une douce mélodie pour aller vers l'un des nombreux piliers de la salle. J'entendis encore quelques secondes et lorsque je jetai un coup d'œil sur la salle, j'aperçus Simon et ses amis qui avaient perdu ma trace. Je remarquai alors un escalier qui permettait d'aller au sous-sol du manoir. Je décidai alors d'aller voir où menaient exactement ces marches, espérant trouver une cachette pour avoir un léger répit de ces idiots.
Une fois rendus en bas des escaliers, deux chemins s'offraient à moi. Un corridor partait vers la droite et le deuxième allait vers la gauche. J'empruntai le chemin de gauche, mais avant que je n'ai le temps de tourner le coin du mur je fonçai dans quelque chose ou plutôt quelqu'un. Avant que je ne tombe sur le sol, j'eus le temps de voir une personne encapuchonnée tomber sur le sol en même temps que moi. Lorsque je me relevai, la personne se tenait en face de moi, le problème était que son capuchon avait glissé de sur sa tête. Tout comme moi, la personne en face de moi avait les yeux écarquillés de surprise, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, je criai son nom...
- Natsu !?
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Fille de nobles
FanfictionQu'est-ce cela fait d'être à l'extérieur et de pouvoir voler au gré du vent? C'est ce que Lucy Heartfilia se demande. Car depuis sa naissance, elle n'a vu que les murs de sa gigantesque maison. Elle ne connaît que la richesse que lui profère son tit...