Erena (Livre 2) [TERMINÉ]

Chapitre 17

Pendant que je le regarde ranger plantée en plein milieu de sa chambre, je décide de scanner l'endroit dans ses moindres détails, avant qu'il ne cache tout ce qu'il doit cacher. On est tous ok pour dire qu'un garçon, ça ne range pas, ça cache.

A la fin, il s'est tellement activé que sa serviette en tombe mais agile de ses mains, il l'a rattrape juste avant qu'elle ne découvre la partie la plus intime de son corps. Même si je suis sa copine et qu'il n'est pas très pudique, il rougis encore.

Je fais mine de regarder ailleurs pour lui laisser tout remettre en place, tout cacher.

- Ca y est je peux regarder ?

- Non...

- Dépêche-toi, qu'est-ce que tu fais...

- Je fais ça...

Il a enfilé un caleçon, propre évidemment, et s'est collé dans mon dos. Je le sens tout contre moi, il est très chaud. Je me demande comment il fait, car j'ai retiré mon manteau depuis plus d'un quart d'heure et je suis gelée.

Je me retourne et le prends dans mes bras fins. Il est grand mais ne fait que une tête de plus que moi, donc rien d'excessif.

Je caresse la peau de son dos avec mes doigts et les fais revenir devant pour poser mes mains à plat sur ce ventre plat, justement.

Je le sens respirer doucement. Trop doucement. On dirait qu'il essaie de se calmer, ou de calmer quelque chose qui se produit. Comme une crise d'angoisse.. ? Non, Eliott ne fait pas de crise... Oooh, non...

La petite fille en moi à encore était trop innocente, je le sais quand je vois la bosse qui se forme au niveau de son entre jambe. C'est maintenant à mon tour de rougir.

C'est vrai que je n'ai pas l'habitude pour le moment. On a couché ensemble une seule fois, pour ma première fois. Mais depuis, nous n'avons pas recommencé.

Je ne sais pas si ça me manque, mais je suis curieuse de renouveler l'expérience.

Il sent ma gêne mais ne semble pas s'en préoccuper car il me pousse sur le lit et me fait m'asseoir au bord de ce dernier. Lui, se contente de poser un genoux sur mon côté gauche comme une barrière entre moi et la porte, au cas où il me prendrait une envie de m'échapper.

Mon cœur bat plus vite, je ne sais pas ce qu'il fait ni jusqu'où il compte aller, mais une chose est clair : il est déterminé. Du moins, c'est l'image qu'il donne en dessous de la ceinture.

Ses mains sur mes épaules il les glisse le long de mes bras pour finalement prendre mes mains et les poser sur... l'endroit fatidique. Il passe pas par quatre chemins le Eliott.

D'abord, j'essaie de les enlever, car cela me gêne affreusement, puisque je ne suis pas autant dans l'ambiance que lui. Mais finalement, j'aime ce contact.

Il est doux avec moi et lâche rien qu'un instant une de mes mains pour relever mon visage vers le sien, c'est vrai que je fixais la chose de façon insistante.

Du regard, il me demande la permission. De quoi, j'en sais rien du tout, mais c'est clair il demande quelque chose.

Mais allez dire oui à une proposition qu'on ne vous a pas faites clairement.

Comme je n'ai aucune réaction, il s'installe au milieu du lit et me rapproche de lui, jusqu'à me mettre entre ses jambes, en face de lui et aussi en face de son intimité, soit dit en passant.

De nouveaux il prend mes mains et les replace. Il appuie de ses mains, sûrement pour intensifier le contact, pour que la connexion entre lui et moi se fasse.

Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Je le laisse me guider comme il le fait actuellement. Il le fait bien, alors je ne prends pas d'initiatives qui risqueraient de tout gâcher.

Il fait remonter nos mains vers l'élastique de son boxer enfilé même pas 15 minutes avant, c'est la deuxième fois que je vais rencontrer son intimité.

Peur, appréhension, envie se mélangent au fond de mon corps.

Et tout retombe violement quand Marta vient toquer, de l'autre coté de la porte.

Mon ténébreux d'Eliott se laisse tomber en arrière et souffle bruyamment en se frottant les yeux d'une main, l'autre toujours avec les miennes qui n'ont pas bougé. En fait, qui ce sont crispées aux toc toc de sa mère.

Il prie sa mère de bien vouloir patienter deux secondes, le temps pour lui de mettre un jean et le temps pour moi d'être moins rouge qu'une tomate qui a trop prit le soleil, puis lui ouvre.