Chapitre 35

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17 heures 45. Je suis devant la maison de mon amoureux, prête et légèrement stressée.

Je ne comprends absolument pas pourquoi. Ce n'est que la St Valentin. Et certains couple ne fêtent même pas la « fête des amoureux » alors pourquoi se mettre la pression. Je regretterais presque d'avoir pris autant soin de moi.

La porte s'ouvre sur un Eliott charmant mais qui n'a pas fait d'effort. Un jean, un sweat, des cheveux en pagaille. Oui, un Eliott.

Je suis surprise de le voir sortir de la maison plutôt que de m'inviter à entrer.

Après s'être dit bonjour avec un bisou et un petit câlin il me prend la main et m'explique ce qu'il compte faire ce soir avec moi. A la fin, je suis partagée entre peur et excitation.

***

A 19 heures, nous voilà devant le magasin H&M.

- Je ne savais pas quoi t'offrir, alors j'ai pensé que t'emmener faire les magasins te ferais plaisir ?

Il n'a pas l'air sûr de lui mais je suis ravie. Faire les magasins n'est peut-être pas mon activité favorite mais cette attention sincère me touche.

- C'est une super idée. Mais on devrait faire vite, il est tard.

Entre deux rayons, il me prend dans ses bras et me chuchote que je peux me faire plaisir. Dans « les limites du raisonnable ». Quand même.

Je l'attrape par la main et le traîne à travers les rayons sur le rythme des musiques de Noël qui passent actuellement dans la radio du magasins.

Je fouille et retourne les piles de vêtements qui recouvrent les tables avant de tomber sur un pull kaki en laine assez fine. Je trouve ma taille et balance le pull dans les bras de mon amoureux, pas habitué à me voir envahie par la folie des magasins.

Enfin, certaines filles sont plus touchées par cette folie que moi. Mais ça fait déjà beaucoup pour Eliott, qui regarde le pull avec perplexité.

- Cette couleur, t'es sûre ?

- Pourquoi ? Ca te plaît pas ?

- Non, mais avec quoi tu vas bien pouvoir mettre ça ?

J'opte pour un air malin et tente de lui faire deviner.

Il se tourne, regarde autour de nous et me sort, victorieux :

- Avec cette couleur !!

Je comprends ça blague quand je le vois pointer une poubelle du doigt.

- Eh bien, tu sais quoi ? Pour la peine je vais le prendre.

Mes yeux se penchent de nouveau vers la poubelle grise, et sans le savoir Eliott m'a donné la bonne réponse. Reste plus qu'à trouver le bon article.

Quelques minutes plus tard, nous voilà dans les jupes. Eliott m'en tend une noire, épaisse près du corps et qui m'arrive au dessus du genoux. Je refuse. Je n'aime pas les jupes et les fêtes sont finies, pas envie de me les cailler.

- Mais aller !! S'il te plaît ! Pour la St Valentin ! Allez, Erena...

Il adopte un air de chien battu en serrant la jupe contre lui.

- D'accord, mais pas celle-là !

Il la repose parmi les autres quand j'en ressort une deuxième, grise. 

- Mon idée de la poubelle n'était pas si mauvaise, donc ?

- Tout à fait !

C'est une jupe assez épaisse également de la même taille que la première mais qui n'est pas près du corps et fait de jolies vagues.

Je la pose à hauteur de mes hanches et demande à mon ténébreux ce qu'il en penses.

- Je sais pas trop, faudrait le voir porté.

Il a parlé avec des mimiques de filles. Il était clairement en train de nous imiter, Emma et moi, lors de nos après midi shopping.

On rigole avant de se diriger vers les cabines.

Devant l'une d'entre elles, je lui demande les articles choisis, mais il ne semble pas vouloir me les donner et préfère entrer dans la cabine, les accroche au porte manteau et attend. Je cède et entre avec lui dans cet espace restreint.

Il se pose tranquillement sur le petit pouf de la cabine et patiente sagement que je daigne enfin me déshabiller.

C'est timidement que je retire mes vêtements. En voyant mon soutif, Eliott s'exclame d'un « Wow » qui veut tout dire. Ca lui plaît. Je lui plaîs.

Il se lève en m'attrapant par la taille et c'est maintenant à moi de le repousser et de le faire se rassoir sur ce pouf.

Il rougit avec un grand sourire, mais reste calme le temps que je me change.

Une fois la jupe et le pull enfilés, je me tourne vers le miroir puis vers Eliott et demande :

- Alors, ça rend bien ?

- Ouais ça va...

- T'as pas l'air très convaincu.

- Si, c'est beau. Mais c'est toi la fille. Je voudrais pas que tu me quitte pour mon manque cruel de goût en terme de fringues !

- Arrêtes un peu, Eliott...

Je rigole et me laisse tomber sur ses genoux. Il passe ses doigts sur la jupe puis les passe sous le pull après un instant hésitant.

- Non, pas ici !

Il les retire et repose sa main sur ma cuisse. Doucement, il la fait descendre jusqu'au bas de ma jupe et passe en dessous. Ses doigts gelés me font pousser un cri et je me lève brusquement.

- Ici non plus, Eliott !

On rigole dans une étreinte et il sort de la cabine pour me laisser me rhabiller.

Après ça, on va en caisse et il me bouche les oreilles quand la vendeuse annonce le prix.

A peine le temps de le remercier qu'il faut déjà courir dans un vent glacé pour attraper notre bus.

- Si, c'est beau. Mais c'est toi la fille. Je voudrais pas que tu me quitte pour mon manque cruel de goût en terme de fringues !

- Arrêtes un peu, Eliott...

Je rigole et me laisse tomber sur ses genoux. Il passe ses doigts sur la jupe puis les passe sous le pull après un instant hésitant.

- Non, pas ici !

Il les retire et repose sa main sur ma cuisse. Doucement, il la fait descendre jusqu'au bas de ma jupe et passe en dessous. Ses doigts gelés me font pousser un cri et je me lève brusquement.

- Ici non plus, Eliott !

On rigole dans une étreinte et il sort de la cabine pour me laisser me rhabiller.

Après ça, on va en caisse et il me bouche les oreilles quand la vendeuse annonce le prix.

A peine le temps de le remercier qu'il faut déjà courir dans un vent glacé pour attraper notre bus.

Erena (Livre 2) [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant