Chapitre 19

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La fin de journée arrive assez vite. On a fait une partie de Monopoly complète qu'Eliott à remporté puis on en as commencé une seconde mais sans pouvoir la finir car il fallait qu'on aille manger. Et pour ce qui est des repas, Marta n'aime pas attendre.

Après le repas, j'aurais bien voulu reprendre la partie, mais c'est Eliott qui s'y ai opposé. Il a quelque chose en tête et cette fois-ci je sais de quoi il s'agit.

Comme j'ai déjà pris ma douche ce matin et que lui aussi on se change directement pour aller se coucher. Enfin, pour coucher tout court à vrai dire.

Je m'installe sur le lit, du côté de son bureau, et lui du côté mur. Alors que je me suis allongée comme si on allait vraiment dormir, lui s'est mis sur son côté droit, sur son coude.

- Pourquoi t'es si loin ? On dirait que tu veux dormir le plus au bord du lit possible.

Il rigole, je suis gênée mais il a raison au fond, je suis à l'extrême limite et manque de tomber.

Je roule vers lui pour finalement atterrir tout contre son torse. Il a juste sur lui un jogging pour ne pas avoir froid et ses sous-vêtements, évidemment.

Pendant que moi, j'ai encore voulu jouer la fille sexy en prenant un petit legging bleu nuit très près du corps et un T-shirt ample d'un gris très clair. Et moi qui parlais de goût et de couleurs à ma sœur... Le pire, c'est que je suis glacée.

J'ai les cheveux attachés en un chignon plus que flou, tellement flou que pour retrouver l'élastique qui le tient en place il faudra batailler.

Eliott se penche doucement sur moi pour embrasser mon front, plus doux comme approche : tu meurs. En même temps je ne vais pas me plaindre, qu'est-ce que j'aurais préférée ? Qu'il me saute dessus ? Non, certainement pas.

Il descend tout doucement ses baisers sur mon corps : mon coup, mes seins, mon ventre, tout y passe jusqu'à ce qu'il soit penché au dessus de mon entre jambe et alors que je m'attendais à ce qu'il retire les barrières qui les séparent, lui et mon intimité, il préfère se mettre à genoux et attendre.

S'il attend une prise de décision de ma part, il risque d'attendre longtemps.

Je suis allongée, les cuisses légèrement écartées puisqu'il est installé entre ces deux dernières mais je ne bouge pas, je suis un peu crispée alors je prends une profonde inspiration en mordillant mon pouce, espérant que cela puisse me détendre. Même un tout petit peu.

De sa main droite il mime un personnage qui marche de mon genoux jusqu'à l'intérieur de ma cuisse. Chatouilleuse, je les referme et emprisonne sa main, tout près de moi.

Finalement, en s'aidant de son autre main, il remonte vers mon visage et s'accoude au dessus de moi. Sa première main est restée en bas, et s'est mise à bouger, doucement mais sûrement, sur mon intimité. Ce n'est pas déplaisant alors je ferme les yeux et respire un peu plus fort encore et toujours pour me détendre.

Sans que je n'ai pu m'en apercevoir, sa main est passée sous mon legging et a été repoussé jusqu'à mes chevilles. Je savais qu'il était agile, mais à ce point...

Seule ma petite culotte, pas très sexy, faute d'y avoir pensé avant, est restée en place. Mais encore une fois, à peine j'y ai pensé qu'elle est déjà loin de moi.

Naturellement, je retire ce qui me couvrait un peu plus tôt pour ne garder que ce T-shirt, qui est en fait à lui.

Il m'embrasse, j'ai du mal à calmer ma respiration maintenant que sa langue danse dans ma bouche. Je passe mes mains autour de son coup et quand il se détache de ma bouche je regarde cet Eliott avec qui je me sens anormalement bien. Il est là, doux, calme et semble parfaitement maîtriser la situation. La preuve, il ne bande même pas.

Un instant j'ai peur d'avoir perdu tout pouvoir de séduction envers mon ténébreux, mais j'ai bien vite ma réponse quand je sens sa main tremblante s'approcher de mon bas ventre.

Il laisse échapper un rire nerveux entre ses fines lèvres avant de commencer à me toucher, là où moi-même je ne vais pas souvent.

Je me laisse emporter par ce flot de sensations que je connais déjà bien, je suis même plus douée que lui pour ça, et c'est normal après tout puisque c'est mon corps. Mais le fait que ce ne soit pas ma main à cet endroit précis ajoute quelque chose de frais, de nouveau.

Alors que l'excitation commence clairement à monter dans mon corps, il se stop au bon moment. Avant d'avoir été trop loin, si on peu dire ça. Peut-être a-t-il juste mal à force d'être dans cette position, je pense que c'est ça.

Il est tant de bouger.

Erena (Livre 2) [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant