Chapitre 22

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Après une douche rapide parce que mon Eliott ne comprenait pas, puisqu'il m'avait déjà vu nue, pourquoi il devait se retourner, j'ai mis la même belle robe écrue que pendant Noël mais sans collant cette fois.

C'est une de mes robes préférées, elle est sans manches avec un col rond et des bretelles ni fines ni épaisses, elle m'arrive à mi-cuisses et a une couture à la taille pour la souligner.

Je l'avais acheté pendant les soldes, l'été dernier, à moins de 10 euro chez H&M.

Je ne vais pas chez de grands couturiers, ou je ne sais quoi. Je me contente de ce que peuvent m'offrir les petits magasins comme celui-ci.

Il est à une heure de chez moi, donc ma mère ne m'y emmène pas très souvent. Juste pour les soldes, et deux trois fois par an quand elle est sympa.

Mais cette robe-là est tellement jolie que je compte bien en prendre le plus grand soin pour la garder le plus longtemps possible dans un bon état.

Pas de maquillage aujourd'hui, juste un peu de BB crème pour parfaire mon teint mais rien de sérieux.

Niveau coiffure, c'est pareille : je démêle mes cheveux et les attache en une queue de cheval assez haute en laissant retomber quelques mèches légères de chaque côté de mon visage pour ne pas avoir l'air trop stricte.

Je suis belle. Devant le miroir je me vois belle. Je n'ai jamais vraiment eu de problème avec mon image, mon physique me plaît.

1 mètre 65 pour 55 kilos, un petit 95A avec lequel je suis tout à fait à l'aise, je fais du 36 en pantalon et en chaussures. Un ventre plat et des fesses et cuisses musclées grâce au sport.

Sur mon visage, c'est la même harmonie. J'ai une bouche fine mais pas trop, de beaux yeux bruns, des sourcils finement dessinés et un nez de princesse.

Bref, une vraie poupée, quoi.

Je passe totalement inaperçue à côté de certaines filles un peu plus comme-ci ou comme ça. Mais ça ne me fait ni chaud ni froid. J'aime mon corps comme il est, point.

Et du moment qu'Elliott m'accepte comme je suis, je suis la plus heureuse. Enfin j'essaye.

Lui, n'a jamais vraiment été attiré par des filles comme moi avant. C'était plutôt les filles comme Sabrina qui lui plaisaient. Grande avec des formes un peu plus prononcées, mais avec le maquillage en moins.

Il ne supporte pas les pots de peintures. Avec moi, il savait qu'il n'y aurait aucun risque.

Un tout dernier regard vers mon reflet, de la tête aux pieds avant de quitter la salle de bain.

Erena (Livre 2) [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant