Nous sommes maintenant en Août. J'ai passé la fin du mois de Juillet à célébrer encore et encore le retour de Jason. En même temps, ça faisait tellement longtemps qu'il était en prison... Ça fait vraiment plaisir de le revoir et rire avec lui. En plus, ça a apporté de la joie au quartier. Depuis que la mère d'Issa a été expulsé, certains étaient déprimés et n'avaient pas du tout la tête à la fête. Mais dès que Jason est revenu, le sourire est réapparu sur le visage de tous et ça fait plaisir wAllah.
C'est à partir de la soirée en l'honneur de Jason que tout le monde a commencé à être plus heureux. Y a des gens, j'avais jamais entendu le son de leur voix carrément, je les voyais trop comme des gens timides, mais en fait, pas du tout. A la soirée, ils étaient à fond, toujours sur la piste peut importe la musique. C'était vraiment bon délire, j'ai kiffé. Et même moi qui ne suis pas un danseur avéré, j'étais souvent sur la piste. D'habitude, je reste qu'avec mes khos, les autres je ne les calcule jamais. Par contre, à cette soirée, j'ai même danser avec Inès. Depuis le temps qu'elle voulait qu'on danse ensemble je la recalais toujours mesquina. Et Assa aussi a pu profiter de mes talents de danseur. On a déconné ensemble, c'était hella. Une soirée parfaite, rien à dire dessus.
Aujourd'hui, je rentre de chez Telma. Depuis que Louna m'apprécie, ça m'arrive de la garder et c'est pas pour me déplaire, bien au contraire. J'arrive au quartier, tchèque quelques connaissances et je monte chez moi. Je vais manger dans la cuisine quand mon téléphone sonne : Djibou. J'hésite à répondre puis, finalement, je laisse sonner. J'ai la flemme de parler avec lui, il aime trop raconter sa vie ce gars.
Je continue de manger et vais m'installer devant la télé. Je zappe les chaînes et mon téléphone sonne à nouveau. Sans surprise, c'est encore lui donc je laisse encore sonner. Je m'arrête sur w9 pour regarder Les Simpsons quand mon téléphone se remet à sonner. Décidément. J'avoue avoir été une nouvelle fois pris d'une forte hésitation à répondre, mais ma conscience a eu raison de moi et j'ai fini par céder. Peut-être c'est important, qui sait ?
Je prends alors mon téléphone et vois que l'appel vient de Ramy cette fois. Tout de suite, je suis intrigué. C'est devenu un peu rare qu'on s'appelle ces temps-ci. Belek c'est une urgence. Je décroche.
— Ouais Ramy ?
Djibou — Nan c'est Djibou là.
— Oh, encore toi.
Djibou — Ah t'es comme ça toi ? Je t'appelle tu réponds pas mais dès que c'est Ramy, t'attends même pas la deuxième sonnerie ?
— rires Sois pas vexé.
Djibou — J'ai toujours su que t'avais des préférences de toute façon.
— Ouais ouais, bon tu veux quoi ?
Djibou — Eh Ramy, parle à ton zinc, ça va mal finir sur ma vie.
— rires Ma batterie descend...
Djibou — Bon, viens chez Ramy. Faut qu'on discute un peu.
— On discute pas là ?
Djibou — Nan faut que ce soit en face. Allez ramène tes fesses.
— Nan mais flem-
Je ne peux pas terminer ma phrase puisqu'il vient de me raccrocher au nez. Tss, il ne me respecte même pas. Je souffle, et finis par me résigner. Je décide de surmonter ma flemme et d'aller chez Ramy qui habite même pas à deux minutes de chez moi.
Je sors et marche jusqu'à chez Ramy. J'arrive là-bas, la porte de chez lui et ouverte alors j'entre.
— C'EST MOI !
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ANAS - Un mal pour un bien
Tiểu Thuyết ChungJe me souviens comme tu n'avais pas peur de parler de ce mot, la mort. Moi, j'en ai toujours eu peur. Je n'ai jamais su pourquoi mais il m'effrayait. J'avais tellement de questions qui en découlaient comme : «Qu'est-ce qu'il se passe après ?» «Allon...