Chapitre 35

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Salut 👋🏾 J'espère que vous allez bien.

Bon désolée pour l'absence d'un mois. Sérieux, j'ai pas  vraiment d'excuses. C'était les vacances et ensuite la rentrée en licence 1 donc c'est vrai que j'avais pas trop le temps mais surtout, j'avais juste la flemme. Et je sais pas j'accroche plus trop avec l'histoire. Mais je vais essayer de me reprendre pour au moins pouvoir bien la finir.

Voilà, je vous retiens pas plus bonne lecture !

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Le lendemain à mon réveil, Naëlle est à mes côtés. Ses yeux sont fermés mais je sais très bien qu'elle ne dort pas. La connaissant, elle n'a sûrement pas fermé l'œil de la nuit. J'avoue m'en vouloir, j'ai vraiment un sale problème. Pourquoi j'arrive pas à tourner la page ? J'ai tout pour être heureux mais je gâche tout. On a dû me lancer une malédiction, ça ne peut être que ça. Quelqu'un m'a maudit pour ne pas que je sois heureux. Ça doit être Farah. Pour ne pas que j'oublie sa sœur, elle a dû me faire du shor.

Je me lève et vais préparer le petit-déjeuner. Je fais une omelette, un truc banale quoi. Quelques minutes après, elle arrive dans la cuisine avec les yeux extrêmement rouges et gonflés.

Elle s'assoit et commence à manger sans m'adresser un mot.

— Ça va ? T'as les yeux rouges.

Naëlle — C'est la fatigue. Avec le mariage et notre nuit, j'ai pas beaucoup dormi.

Je ne réponds pas. Elle fait comme si de rien était. Je sais que ce n'est pas la chose à faire mais je n'ose pas lui dire que je l'ai vu pleurer. Je n'y arrive tout simplement pas.

— Amy m'a envoyé un message hier soir, elle te cherchait.

Elle acquiesce sans même prendre la peine de me répondre. Elle est sur ses réserves, je le ressens. Seulement, je ne peux pas m'empêcher de souffler. Sa réaction m'exaspère même si ça ne devrait pas. Tout ça est de ma faute et je me permets encore d'être blasé par la situation... Mais les choses se passent tellement différemment de ce que j'avais espéré. Tout s'écroule réellement. J'ai jamais souhaité tout ça moi. Je n'ai jamais voulu lui faire du mal. Malheureusement, c'est ce que je suis en train de faire actuellement. A cet instant, même si ça me fait mal, je me demande si ça n'aurait pas été mieux pour elle si on ne s'était jamais mit ensemble.

Mais bon, je finis à nouveau par me lancer. La situation doit être désamorcée. Ça ne peut pas durer.

— T'es sûre t'es pas zehef par rapport à hier ?

Naëlle — Non. Je suis juste fatiguée, rien à voir.

À la fin de sa phrase, elle se lève et part à la douche. Je m'assois et mange en attendant qu'elle finisse de se laver. Je pense qu'elle va me faire ramer. Mais pour le coup, j'ai tout prévu. Naëlle, malgré tout, je la connais vraiment comme ma poche. Elle est contrariée et elle est dans son droit. Du coup, pour me rattraper, je sors le gros lot.

En effet, elle fait partie de la catégorie des meufs "bavarde". Ce que je veux dire par là, c'est qu'elle aime énormément parler. Elle me raconte sans arrêt ses rêves, ses ambitions, ses hobbies. Et par-dessus tout, ses craintes. Et elle en a beaucoup. Par exemple, la peur de l'abandon en fait partie. Je sais qu'elle en souffre. Elle croit que du jour au lendemain je vais la laisser tomber pour motif que je n'arrive pas à oublier Yazel. D'un côté, je peux comprendre qu'elle ait peur puisque je n'arrive pas à la rassurer comme je le voudrais. Mais elle n'a pas à avoir peur, il faut qu'elle comprenne ça.

ANAS - Un mal pour un bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant