ANAS - Un mal pour un bien

Chapitre 29

Je tenais juste à vous rappeler, n'oubliez pas de voter et de commenter, c'est important ! Voilà je vous retiens pas plus.

Bonne lecture🌹

Je suis dans le jardin avec Ramy et Yasmine, ma cousine du bled. Comme moi, elle a 21 ans. Ils parlent entre eux pendant que je regarde nos petits cousins courir et jouer. Inès est avec mes autres cousines et cousins au salon. Parfois, je jette un coup d'œil dans sa direction et la déception me frappe une nouvelle fois. Et sans m'en rendre compte, je lui lâche des scarface. Le problème, c'est que Ramy et Yasmine finissent par le remarquer.

Yasmine — Pourquoi tu la regardes comme ça ?

— De quoi ?

Yasmine — Depuis tout à l'heure tu la regardes grave mal.

— C'est dans ta tête.

Elle me sourit puis se lève et va s'asseoir à côté d'Inès. Cette commère cherche à tout pris à savoir et je suis prêt à parier qu'elle va aller lui récolter des infos. J'espère juste qu'Inès va fermer sa gueule parce que flemme de mêler la famille dans nos histoires.

Ramy — Sah, y a quoi ? C'est pas pour la chiche hein ?

— Non. Mais c'est vrai que tu connais pas la nouvelle toi.

Ramy — Dis encore.

— Elle sort avec Marwan.

Ramy — Arrête tes couilles.

— J'ai l'air de rire ?

Ramy — Arrête parce que je te crois pas.

— Ça fait deux ans.

Ramy — Putain... le fils de pute ! Il est sérieux lui ?! Attends, elle est sérieuse elle ?!

Il se lève vénère mais je le retiens.

— Calme toi. Fais pas l'impulsif ici, ça sert à rien.

Ramy — Bien sûr que ça sert ! Il se tape Inès wesh.

— Eh, ça m'énerve déjà assez, faut pas que t'en rajoutes Ramy.

Ramy — Vas-y dis que j'ai tord maintenant !

— Il se la tape pas ! Askip il est amoureux.

Ramy — Je m'appelle pas Ramy si quand on rentre, je nique pas au moins l'un d'eux. Ils ont abusé de notre confiance.

Je ne réponds pas. J'ai pas envie de réagir à chaud. J'y réfléchirais un autre moment quand je serais plus posé, là je préfère profiter de mes proches. On se réunit tous autour de la grande table et on commence à manger sous les cris des petits. C'est bruyant mais chaleureux.

Nos grands-parents questionnent Ramy, Inès et moi à tour de rôle sur tous les sujets possible jusqu'à ce que le sujet de l'amour vienne. Évidemment, Ramy et moi démentons et ne disons absolument rien. Mais quand la question se tourne vers Inès, nous la regardons avec insistance. Elle se met à bégayer avant de finalement répondre comme nous, elle nie.

Le sujet se clôt à sa réponse alors je tourne ma tête et continue de manger en parlant avec ma famille quand je remarque que Ramy a toujours le regard fixé sur elle. Il doit cogiter comme je l'ai fait quand j'ai su. Je suis sûr qu'il les imagine ensemble et qu'il est en train de câbler au fond de lui.

Grand-père — Ramy ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je fais les gros yeux à Ramy pour qu'il arrête et il ouvre sa bouche pour parler. Seulement, il se met à parler français. Chez mes grands-parents, on parle arabe et jamais français. S'il utilise cette langue c'est pour être sûr que personne, voire très peu comprennent.