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Lundi 21 novembre

11h30

J'ouvre les yeux aveuglée par la lumière du jour. Je suis toujours contre Saúl. D'ailleurs, il dort toujours. Il est trop chou quand il dort. Mais bon je ne lui dirais jamais. Ma fierté en prendrait un trop gros coup. J'entends du bruit en bas. Tout le monde doit être levé.

Au bout d'un moment, je décide de réveiller Saúl à manière. Je m'assois à califourchon sur lui et l'embrasse tendrement. On va y aller doucement. Il commence à bouger. Il ouvre à peine les yeux que je commence à le chatouiller. Il bouge dans tous les sens en marmonnant des trucs. Il réussi à m'attraper les épaules et me fait basculer. Il se retrouve donc à califourchon sur moi.
-« Tu vas arrêter quand de me faire des réveils horribles ? »
-« Jamais. » je réponds en souriant.
Il me tape la tête avant de se lever du lit. Je sors à mon tour et lui saute sur le dos.
-« BON ANNIVERSAIRE ! » je crie.
-« Clara ! Tu pourrait prévenir ! » dit-il en me lâchant.
Je suis un peu déçu de son ton. On ne peut même plus rigoler. Je le laisse et vais dans la salle de bain m'habiller.

Je reprends les vêtements que j'avais hier soir. Je me lave le visage et me fait deux tresses collées au crâne. J'allais commencer la deuxième quand Saúl entre dans la salle de bain. Il s'adosse contre le mur et me regarde faire. Je le regarde à peine et continue ma tresse. En plus c'est le côté où je galère le plus. Je souffle d'énervement. Je vois Saúl, du coin de l'œil, rigoler. Je lâche tout et le regarde.
-« Qu'est-ce que tu as ? » je lui demande un peu méchamment.
-« Tu me fais rigoler à ramer avec tes cheveux. »
-« Tu n'as qu'à la faire toi même et tu verras que c'est pas simple ! » je crache en retournant à mes occupations.
Il s'approche de moi et passe ses bras autour de mes hanches. Il me tourne et me force à le regarder droit dans les yeux.
-« Tu ferais pas ton petit bébé boudeur par hasard ?» il me demande en souriant.
-« Pas du tout. »
-« Alors pourquoi tu me fais la tête ? »
-« Parce que t'es pas marrant ! »
-« Dès le réveil tu m'embête aussi. Comprends-moi !»
Je fais une moue de bébé. Il secoue la tête de gauche à droite.
-« Tu m'épuise ! » il dit avant de m'embrasser.
Je retourne à ma tresse et Saúl rigole me voyant souffler d'énervement. J'ai réussir réussir à faire cette tresse. Et je sortirais pas tout pendant qu'elle ne sera pas faite.

Saúl et moi sommes les derniers à manger notre petit-déjeuner. Les frères et les parents de Saúl sont en train de ranger pendant ce temps. Ça me gêne un peu de les regarder faire sans aider. Donc je bois qu'un verre de jus d'orange et mange une tartine que s'était préparé Saúl. Ce qui m'a valu un regard noir et une frappe à la tête.

Nous avons finit de tout nettoyer. Ce qui a duré presque 2h. Nous sommes tous assis au salon. Je parle avec Jony. Je le sens bizarre. Il a l'air stressé. Je ne dis rien. Ce n'est pas mes affaires. Il regarde sa femme et ils se lèvent. Tout le monde les regarde.
-« On a quelque chose à vous annoncer ! » annonce Noe la femme de Jony.
-« Nous allons avoir un bébé ! »
Aaron et Saúl sautent dans les bras de Jony. Pilar, la mère de Saúl, serre fort Noe dans ses bras. Un peu trop je dirais, vu la tête de Noe. Quand tout le monde s'est écarté des futurs parents, je les félicite à mon tour.
Tout le monde se rassoit et Pilar questionne Noe :
-« Tu en es à combien de mois ? »
-« Presque 4 mois. »
-« C'est fabuleux. C'est une merveilleuse nouvelle.»
-« Tu vas t'en remettre maman. Il va falloir attendre 5 mois. » intervient Jony en rigolant.

Ils sont en train de mettre la table. Moi je vais chercher mon manteau et mon sac dans la chambre de Saúl. Je ne veux pas les embêter plus longtemps. Puis je vais les laisser en famille. J'enfile mon manteau quand quelqu'un entre dans la chambre. Je me retourne. C'est Saúl.
-« Qu'est-ce que tu fait ? » il me demande.
-« Je mets mon manteau. » je réponds en souriant.
-« Nan mais pourquoi tu mets ton manteau ? »
-« Je m'en vais. Je vais vous laisser entre vous. »
-« Mais nan reste ! Comme ça tu n'aura pas besoin de faire la cuisine. »
-« Tu sais je peux commander aussi ! » je réponds avec un sourire en coin.
-« S'il te plaît reste. »
-« Non. En plus, j'ai l'impression d'être l'intrus. »
Il lève les yeux au ciel. Sans que je comprenne, il attrape mon sac et sort de la chambre en courant. Je l'entends dire :
-« Si tu n'as pas tes clés, tu ne pourras pas rentrer chez toi. »
Je sors à mon tour et essaye de le rattraper sauf que je ne sais pas par quel côté il est parti. Je décide de faire l'étage en premier.

Hidden SiblingsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant