Chapitre 44

139 10 8
                                    

Je venais de rentrer dans ladite librairie. Je ne m'attendais pas à trouver quelque chose d'aussi grand. Je répondis au bonjour de la personne à la caisse. Sans me faire prier, je commençais à flâner dans les rayons entre les livres de cuisine et les bouquins de psychologie positive. Sans vraiment faire attention, je lus quelques résumés. Clairement, je n'étais pas adepte de cette philosophie de vie. Quoi qu'il en soit, je continuais de parcourir les rayons. Je fus ravi de voir que ce magasin disposait d'un rayon conséquent de livres « étrangers », dont en allemand. Je regardais plusieurs livres qui me semblaient attrayants. Je choisi alors un roman fantasy d'une auteure que je ne connaissais point. L'histoire me plaisait et je continuais ma promenade. Comme j'avais trouvé mon bonheur, je finis par passer à la caisse. Je discutais un peu avec la vendeuse tendis que je lui tendis la monnaie. Je lui souhaitai une bonne journée et sortis de la librairie. Je m'arrêtais un peu plus loin pour ranger mon livre dans mon sac. Je devais prendre la navette pour qu'elle me dépose à l'aéroport. Mon vol n'était que dans quelques heures, mais je devais me présenter au guichet pour présenter mon billet et enregistrer mes bagages. Richard m'avait envoyé un message pour me donner quelques détails quant au bus qui me déposerait à l'aéroport. L'arrêt était près de la gare SNCF et ladite navette passerait dans plus ou moins quarante-cinq minutes. Cela me laissait donc le temps d'aller à la gare et de trouver cet arrêt. Je trouvais rapidement quelques panneaux m'indiquant la gare et en moins de vingt minutes, j'y étais. Je pris note de quelques informations comme le prix, s'élevant à dix euros, et le fait qu'on devait prendre notre ticket à bord. Je regardais alors dans mon porte-feuille pour voir si je disposais d'assez de monnaie. Ce qui fut le cas. Je sortis le billet de dix dans la poche en attendant que la navette arrive et me récupère. L'attente fut un peu longue, d'autant plus que j'étais seul devant l'arrêt. Au bout d'un moment, le chauffeur pointa le bout de son nez et arrêta le véhicule près de moi. Il ouvrit les portes pour que je puisse monter à bord. Je lui tendis le billet et me remercia tout en pianotant sur un appareil. Ce dernier fit un peu de bruit en imprimant le ticket, que le chauffeur s'empressa de décrocher et de me donner.

Chauffeur : vous êtes seul ? Je veux dire, personne ne s'est absenté pour aller chercher à boire ou à manger ?

Till : non du tout, je suis seul, je n'ai croisé absolument personne.

Chauffeur : entendu. Je vous laisse vous installer et on ne va pas tarder à partir dans ce cas-là.

Il m'adressa un sourire jovial que je lui rendis et m'avançais dans le véhicule. Je posais mon sac sur un porte bagage et m'installais sur un des sièges pas loin. Le chauffeur démarra alors l'autocar et s'inséra dans la circulation. Il prit ensuite la direction de l'aéroport via la voie rapide. Au bout d'une dizaine de minutes, il sortit de la voie rapide et très vite, nous tombâmes sur l'aéroport. Il immobilisa le car et ouvrit les portes pour me laisser descendre mais aussi laisser monter les passagers qui attendaient avec leurs valises. Il me souhaita une bonne journée ainsi qu'un bon vol. Je le saluais joyeusement en récupérant mon sac puis descendis. J'entrais dans le hall et jetai un coup d'œil au panneau d'affichage. Mon vol était un peu moins de trois heures plus tard et je pourrais accéder à mon avion par la porte numéro trois. Je fis la queue pour enregistrer mes bagages. Il y avait un peu de monde mais cela restait raisonnable. Je patientais environ quinze minutes avant d'avoir à faire à un jeune homme. Je sortis donc mon passeport et mon billet que je lui tendis. Il pianota sur son clavier et me demanda de poser mon bagage sur la balance. Ce que je fis. Il pianota encore un peu sur son appareil. Il imprima alors une étiquette qu'il accrocha autour d'une anse. Il me rendit mon passeport et mon billet en me souhaitant un bon vol. je le remerciais et laissais le champ libre à la personne derrière moi. Je me tournais et cherchais alors les panneaux pour me rendre à cette porte. Je les trouvais rapidement et je tombais sur les douanes. Je fis la queue quelques instants et présentai à nouveau mes papiers à la personne en face de moi. L'homme, d'une cinquantaine d'années, n'avait pas l'air commode, encore moins heureux d'être là. Je le laissais faire son travail sans piper mot et toujours silencieusement, il me rendit mes papiers. Il me marmonna un « bonne journée » et je ne me fis pas prier pour avancer. Je me retrouvais alors dans la zone duty free. Ces formalités venaient de me prendre une heure de temps. Il me restait environ deux heures à patienter. J'entrais donc dans le premier magasin qui me tombait sous la main. En l'occurrence, c'était un magasin de cosmétiques assez luxueux. Je ne m'y sentais pas vraiment à l'aise mais je prenais tout de même le temps de regarder ce qu'il proposait. Au bout d'une petite dizaine de minutes, je sortis du magasin et en changeais. Le suivant était un petit tabac presse. Ici je me sentais déjà plus à l'aise, au milieu des journaux de presse et magazines. Je tombais sur un magazine spécialement dédié à l'univers des metalleux. Je décidais de me le prendre pour le feuilleter. Parfois on y trouvait des articles plus intéressant que d'autres. Dans tous les cas, ça faisait passer le temps. Et du temps, je vais en avoir à tuer. Je réglais ce que je devais et sortis. Je continuais à me promener et je commençais à avoir soif. Je tombais nez à nez avec un snack. Je me commandais alors un jus de fruits, une bouteille d'eau et un sandwich au cas où j'aurais faim, un peu plus tard. La jeune femme devant moi me servit tout ça sur un plateau et m'encaissa. Elle était agréable et souriante cependant j'étais absolument bleuffé quant à la visite à laquelle elle venait de me servir. En moins d'une minute, elle avait préparé ma commande et m'annonçait le prix. Je la réglais par carte bleue avec le sans contact. Elle me tendit le ticket dans un sourire et me souhaita un bon appétit. J'embarquais mon plateau pour m'asseoir à une table un peu plus loin. J'ouvris ma bouteille d'eau pour boire un peu et je commençais à feuilleter le magazine que je venais d'acheter, quelques minutes plus tôt. A priori, rien d'extrêmement intéressant mais ça se laisse lire. De temps à autre pendant ma lecture, je buvais une ou deux gorgées d'eau. Une fois ma lecture finie, j'embarquais mes affaires et partis du snack. Je continuais à me promener dans la zone duty free. Je tombais sur des magasins de luxe majoritairement. Je me contentais de regarder les vitrines. Ce n'était clairement pas le genre de magasin dans lequel je faisais mon shopping. Sans aucun doute. Lorsque je regardais l'heure sur mon téléphone, une demie heure venait de passer. Encore une heure et demie à tuer. Je tombais alors sur les toilettes et réalisais que cela soulagerait ma vessie d'y aller. Sans compter que d'aller aux wc dans un avion en plein vol n'était pas spécialement agréable, encore plus lorsqu'il y a des turbulences. J'y fis donc un tour et quelques minutes plus tard, je me sentis mieux et surtout plus léger. je repris ma promenade dans l'aéroport. Mon téléphona vibra dans ma poche. Je sortis l'appareil et regardais l'écran allumé. Emma venait de m'envoyer un message.

De : Emma

Tu me manques déjà. J'espère que les prochaines semaines vont passer vite. T'es bien arrivé à l'aéroport ?

A : Emma

Tu me manques toi aussi. J'espère aussi et t'en fais pas je suis bien arrivé, j'ai fait toutes les formalités. Reste plus qu'à patienter jusqu'au moment d'embarquer.

Je rangeais mon portable et finis par m'asseoir sur un banc. Je sortis mon roman pour en commencer la lecture. Je ne vis pas le temps passer et j'entendis une femme appeler à la porte d'embarquement les passagers du vol pour Berlin. Je ne me fis pas prier pour ranger mon livre et y aller. Je fus l'un des premiers arrivés et je tendis mon billet ainsi que mon passeport. Lorsque le jeune homme eut fini de tout vérifier il me rendit le tout en me laissant passer. Je m'engouffrais alors par la porte. Lorsque j'arrivais dans l'avion à proprement parlé, je fus accueilli par une hôtesse de l'air qui contrôla une dernière fois mon billet. Après quoi, je partis à la recherche de mon siège pour m'installer. 

Really?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant