Le GPSme guidait au travers des routes de campagne de la région et m'indiqua au boutd'un moment de m'arrêter sur une sorte de parking. Ce que je m'empressais defaire. Je sortis du véhicule avec mon sac et le verrouillais. J'avançais afinde trouver le départ de la première randonnée. Je le trouvais rapidement et unepetite plaque explicative donnait des informations le balisage. Je la lusrapidement, mémorisant les choses les plus importantes. Après quoi, j'attaquaisla randonnée en elle-même. J'avais opté pour une marche de deux heures avec undénivelé positif plutôt faible, environ deux cent cinquante mètres. Elle sedéroulait majoritairement dans un sous-bois et la fraîcheur était plusqu'appréciable. Le calme du lieu me détendait d'une force monumentale et lebruit des quelques oiseaux me reposait. Je marchais tranquillement, les mainsdans les poches et le nez en l'air, à regarder la cime des arbres, les oiseauxperchés sur leurs branches... J'observais tout ce qui était autour de moi et aubout de deux heures (que je ne vis pas passer à vrai dire), je revins sur leparking. J'attrapais les clefs de la voiture, l'ouvris et m'installais derrièrele volant. Je démarrais et pris la même route pour rentrer. Je garais levéhicule dans le parking souterrain de l'hôtel et en sortis. Je jetais un coupd'œil à mon portable pour savoir l'heure. Il était presque midi trente. J'étaisun peu triste qu'Emma n'ait pas une pause assez longue pour que l'on déjeunerensemble, que ce soit chez elle ou au restaurant, même si je sais que nous nousretrouverons plus tard. Je passais rapidement dans ma chambre pour déposer monsac et je n'en gardais que mon porte-feuille. Je me passais aussi rapidement unjet d'eau sur le corps pour éviter de sentir mauvais à cause de latranspiration. Je fis un crochet par la réception pour demander quels types derestaurants je pouvais trouver dans les rues les plus proches. Le jeune hommequi m'avait accueilli la veille réfléchit un instant et me cita quelquesrestaurants auxquels il pensait. Il y en avait peu et ils proposaient surtoutde la cuisine italienne. Cela me convenait plutôt bien et je le saluais. Jefinis le tour des restaurants et un en particulier me tentais plus que bien.Une carte pas trop copieuse, des prix plus que corrects... Que demande lepeuple ? Comme il faisait un grand soleil et les températures clémentes,je m'installais sur la terrasse. Une jeune femme sortit comme une bombe durestaurant, un grand sourire aux lèvres et une carte dans les mains. Elleme souhaita la bienvenue en me tendant la carte et me demandant si je voulaisboire un apéritif. Je lui signifiais que je ne prendrais que de l'eau pendantce repas et elle acquiesça. Elle rentra dans l'établissement pour me laisserchoisir. J'hésitais entre une pizza aux anchois ou un plat de pâtes au saumon.Ces dernières me tentant bien plus, je refermais la carte. Je m'installais plusconfortablement dans la chaise et fermais les yeux pour profiter des rayons dusoleil. Ils chauffaient la peau de mon visage et la chaleur qui se dégageaitétait extrêmement agréable. Quelques minutes plus tard, la jeune femme revintpour demander si j'avais choisi. J'ouvris les yeux immédiatement et lui expliquaice que je voulais. Elle repartit aussitôt pour que la cuisine me prépare cela.J'observai un peu la terrasse et il semblerait que je sois le seul client.Lorsque je jetais un coup d'œil à l'intérieur, je vis quelques personnes ici etlà dans la salle. Il n'y avait vraiment pas grand monde. Cela se comprenaitpuisqu'on était en semaine. Les gens étaient au travail et ils n'avaient pasforcément le temps de sortir manger au restaurant. Au mieux, ils mangeaientchez eux, au pire, ils amenaient leur repas au travail. Mon téléphone vibra surla table. Je venais de recevoir un message et le nom d'Emma venait des'afficher. J'attrapais mon portable, le déverrouillais et ouvris le messagepour le lire. Elle espérait que j'avais bien marché, que la randonnée avait étébelle et elle me souhaita une bonne après-midi. Un grand sourire s'afficha surmon visage, malgré moi, et lui répondis immédiatement que tout s'était bienpassé. Je lui précisais aussi que je mangeais italien à midi. Mon plat arrivasur ces entre-faits et je lui souhaitai un bon appétit. Elle fit de même etespérait que mon après midi serait bonne. J'espérais aussi qu'elle n'aurait pasd'élève récalcitrant. Il n'y avait pas de raison particulière mais on ne saitjamais. La serveuse me souhaita un bon appétit et s'éclipsa pour accueillir uncouple qui venait de s'installer de l'autre côté de la salle. Je posais montéléphone et attrapais mes couverts. J'attaquais mon repas, qui était plutôtcopieux. Je mangeais tranquillement mes pates, qui étaient très bonnes et avecdu goût, tandis que mon téléphone vibra. Je posais ma fourchette, m'essuyai labouche et regardai qui est ce qui venait de m'envoyer un message. C'étaitRichard. Il voulait savoir comment se passait mon séjour et m'expliquait quechacun de mes amis prenait du bon temps à faire la fête, à voyager ou encorerendre visite à sa famille. Je lui répondis que tout se passait bien, que je nepouvais pas rêver mieux comme vacances. Je lui envoyais aussi un second messagedans la foulée en lui expliquant que je pensais de plus en plus chaque jour àdemander à Emma de venir avec moi à Berlin. Pourquoi proposer à ses amis aussi,comme ça, ils pourraient continuer à jouer ensemble dans les bars et autresscènes musicales de Berlin. Sans se mentir, dans cette ville, ils ne pouvaientpas spécialement exprimer leur talent au vu du nombre de bars à ambiancerock/métal (à savoir très peu) et de scènes qui pouvaient leur proposerquelques dates. D'autant plus qu'ils pourraient faire notre première partie dansune prochaine tournée dans quelques temps. Mon ami me répondit quasi tout desuite et il trouvait l'idée sympa. Il en toucherait deux mots au reste dugroupe et m'incita à en parler à ma petite amie et ses amis. Peut être qu'ilsaccepteraient, d'autant plus que cela pourrait être un tremplin pour leurcarrière de groupe. Je lui souhaitai une bonne fin d'après-midi, il fit de mêmeet je finis mon plat. Juste au bon moment puisque mes pates commençaient àtiédir. Je mis mes couverts dans l'assiette et me levais pour aller régler. Jen'avais plus faim, étant donné que l'assiette avait contenu plus de nourritureque ce que je n'imaginais. Au comptoir, une femme d'un certain âge, quisemblait être la patronne des lieux, m'accueillit tout aussi chaleureusement quela serveuse. Je lui expliquais que j'avais pris un plat de pates au saumon etque je voulais régler. Elle me sortit immédiatement la note et je lui tendis macarte bancaire. Elle pianotait sur le terminal de paiement et me le tendis. Jepayais avec le sans contact et souhaitai une bonne journée au personnel. Lapatronne et ses employés firent de même tandis que je sortais de l'établisse
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Really?
FanfictionParfois, la vie peut nous réserver quelques surprises, quelques rencontres fabuleuses au détour d'un voyage, d'une sortie dans un bar. Les fans aussi peuvent étonner avec un talent insoupçonné, nous en avons fait l'expérience. Mais est ce que ce ser...