Tout les jours sans exception, c'était la même scène qui se déroulait dans les escaliers.Je le regardait, il me regardait. Je le souriait, il me souriait. Je le saluait, il me saluait. Puis, il reprenait son chemin.
La première fois, quand j'ai emménagé ici, je n'avais pas pris mes clés, je suis donc descendu les demandé au gardien de l'immeuble.
Quand la porte fut ouverte, la première chose qui m'avais interpellé à ce moment là, c'était de voir la jeunesse de ce gardien et la seconde chose, la beauté qu'il dégageait.
C'était la première fois qu'un si beau garçon me parlait de si près, j'aurais jamais imaginé vivre dans les mêmes lieux qu'un si bel homme.
Cinq mois plus tard, on continu de se voir tout les jours. Mais j'avais développé en moi une certaine envie, une envie plus qu'ardente. Je le désirait. Mon corps se contracté à chaque fois en sa présence. Il met déjà arrivé de mouiller accidentellement rien qu'en pensant à lui. D'un côté mon comportement me dégoûtait, mais d'un autre fantasmer sur lui était presque inévitable.
Ce qui n'arrangeait rien, c'était que depuis un certains temps, il avait commencé à passer ses soirées avec moi. Cest-à-dire qu'il m'a proposé cela car selon lui deux personnes seules devraient se divertir entre elles. Pour moi, ces mots là ont une autres signification dans ma tête. Mais pour lui, cela sembler dire regarder la télé et manger ensemble.
Alors que je finissais tranquillement la préparation du dîner, un bruit de sonnette se fait entendre.
En ouvrant la porte, un sourire vient soudainement se dessiner sur mon visage. Il était là, devant moi, les cheveux brun légèrement bouclés qui retomber de part et autre sur son front. Ses lentilles bleus rajouté de l'intensité dans son regard. Il avait des bières en mains.
- Coucou ma belle ! J'ai apporté des bières ! Dit il en entrant dans le salon.
Je nous servit à manger sans plus attendre.
- Tu sais que tu prépares vraiment très bien. Me dit-il en buvant une gorgée de bière.
- Je ne trouves pas, mais si tu le dis.
- À chaque fois que je mange chez toi, je mange comme un roi. Celui ci me sourit par la suite.
Nous étions tranquillement en train de regarder la télé quand soudain, ses mains encerclent mes épaules. Ne sachant quoi faire, je prend du temps avant de poser à mon tour mes mains sur ses bras.
- Tu sens bon. Me dit il doucement dans le creu de l'oreille.
- M-merci. Bafouille ai-je.
Cette phrase, cette simple phrase, dite tout en chuchotant dans mon oreille me faisais éprouver des sensations. Un frisson.
J'étais désormais déstabilisée.
Il se défait enfin. J'avais l'impression que cela faisait plus de dix minutes qu'il m'avait prit dans ses bras.
- Bon, je vais rentrer Jiyoo, merci encore.
Il se lève mais je n'en décide pas ainsi en le retenant par le poignet. Celui-ci pivote en ma direction l'air confus.
- Oui. Qu'est ce qu'il y a ?
- Je-tu-enfin...tu rentres vraiment maintenant ?
- Bah oui. Tu voulais que je reste plus longtemps ?
Je me levais pour pouvoir être un peu près à son niveau.
Il avait degluti en reculant. Quant à moi, j'essayais tant bien que mal d'affronter son regard.
Je m'étais plus rapprochée de lui toujours sans baisser les yeux, le corps crispé. Étrangement, celui ci ne reculait même pas. Il semblait différent.- J'ai-
Sans avoir le temps de prononcer un mot de plus, celui ci me saisit par les hanches avec ses grandes mains puis les tires contre son bassin.Mon souffle s'arrêta brusquement voyant le peu de distance qui nous séparait. Mes mains, elles, se posèrent automatiquement sur son torse.
Je ne pouvais cesser de le regarder les yeux grands ouverts.Celui-ci se mit à caresser mes cheveux d'une main hésitante.
Son sourire avait soudainement jaillit de nul part.- C'est ce que tu désirais au fond de toi non ? Dit-il d'une voix sensuelle.
- Je-
Mes lèvres ont été prisent d'assaut par les siennes sans même que je puisse m'en rendre compte.
Je pouvais enfin après tout ces mois à les observer avec envie, les goûter, les sentir et les apprécier.
Au fil des secondes, cette échange devenait de plus en plus intense.
Je mettais surprise moi à dévorer ses lèvres sauvagement.
Une main glissait le long de mon dos, une autre était posé délicatement sur ma joue. Il en avait aussi envie, je pouvais parfaitement le sentir.
Nous nous détachons lentement l'un de l'autre, légèrement essoufflés. Celui ci lèche sensuellement mes lèvres avant d'y déposer un baiser éclair.J'avais le regard dans le siens, son front collé au miens. Ma tête vint se blottir dans le creux de son cou rouge de honte. J'avais honte car il avait vu mon côté sauvage. Visiblement, lui, ça l'amusait plus qu'autres choses. Quelques instant plus tard, j'avais commencé à lui mordiller la nuque. J'entendais ses petits soupirs, ses soupirs qui m'excitaient tellement. Jamais je ne pensais qu'il serait si proche de moi, de mon corps un jour.
J'y déposais des baisers tendres sans oublier de resserrer mes doigts sur sa chevelure arrière.
Son parfum inhumé mes narines, une odeur masculine a en faire tomber plus d'une, moi la première...
D'un mouvement délicat, celui ci me fit basculer sur le canapé en venant se positionner sur moi. Son corps, touchant le miens, son torse masculin contre ma poitrine avait le don de me procurer un désir intense.
Il ne perd donc pas de temps en reposant immédiatement ses lèvres sur les miennes, comme s'il ne voulait pas me laisser m'échapper. J'aimais cette langoureuse sensation. Sa respiration se mélangeait parfaitement à la mienne.
Au bout d'un moment, manquant d'air nous nous détachions à contre coeur. Mais celui ci s'attaque maintenant à mon cou tout en glissant sa grande main sous mon t shirt. Sa main était froide, elle me fit frémir l'espace d'un instant.
Alors qu'il s'apprêtait à enlever mon tshirt, son téléphone se met à vibrer. Il me regarde d'un premier temps l'air de dire "Est ce que je peux répondre ?"
J'accepte à contre cur, le voyant se relever.- Je suis désolé Jiyoo, c'est mes parents qui ont besoin de moi. Je dois partir, bonne nuit, à demain. Me dit il en déposant un baiser papillon sur mon front.
- Bonne nuit alors.
Celui ci me sourit avant de quitter l'appartement. Je me rassois sur le canapé convenablement, un goût d'inachevé.