Vendredi 22 mai 2020
Lucie Costa
Après avoir quitté Benjamin sur le parking du centre commercial, je suis rentrée chez moi.
Les courses rangées ainsi que le reste de la maison et le repas préparé, je m'installe sur la terrasse face à ma volière d'extérieure. Mes perruches et conures, en me voyant arriver, se mettent à chanter ou plutôt à crier pour ces dernières.
(NDA : si vous n'avez jamais entendues le chant d'une conure molinae, allez écoutez sur Youtube, cela ressemble à un cri strident)
Une fois mon repas avalé, dans une ambiance plus ou moins calme, je me dirige dans la volière avec une carotte. Mes becs crochus adorent la carotte. Allez savoir pourquoi ils ont peur d'un morceau de raisin mais ils adorent la carotte. J'aime passer du temps avec mes animaux à plumes. Ce sont des oiseaux très intelligents. Les conures sont réputées pour être des perroquets de poches de part leur taille mais aussi leur grande intelligence. Elles peuvent reconnaître des formes et des couleurs, apprendre des tours et même parler pour certaines.
Une fois ce moment de détente passé, comme tous les vendredi après midi, je me rends au centre équestre à la sortie de la ville. Le centre équestre possède une ferme pédagogique où les enfants viennent souvent en sortit scolaire, ce qui fait que le centre est souvent animé par la présence des écoliers. L'ambiance y est très chaleureuse et les cavaliers s'entraident souvent comme dans une grande famille.
J'ai repris l'équitation à mon arrivé en ville. J'en avais fait pendant une dizaine d'années durant ma jeunesse mais j'avais dû arrêter à cause de mes études et du manque de temps.
Monter à cheval est mon échappatoire, je me sens libre, sans contrainte. L'équitation m'a permis de m'ouvrir aux autres quand j'étais plus jeune. Je manquais énormément de confiance en moi et envers les autres. Ce sport m'a obligé à faire confiance en l'animal que je guidais mais aussi au moniteur. Je devais également me faire confiance. Cela a mis du temps mais j'y suis arrivée. Aujourd'hui, je ne conçois pas ma vie sans ce sport. Même si durant mes études, j'ai arrêté la pratique régulière, je faisais de temps en temps des balades pour me vider la tête. Lorsque je monte, je ne fais qu'un avec ma monture, occultant le reste du monde pour ne me concentrer que sur ce duo d'un instant.
Lorsque je suis à cheval, je ne pense plus à rien, ni aux problèmes du quotidien, ni au passé, ni au futur, je profite juste de l'instant présent et de cette sensation de liberté.
Depuis que je suis arrivée en ville, je m'occupe du cheval de Jacqueline, une retraitée de soixante-dix ans. Son cheval, Ulysse, est âgé de huit ans. Elle recherchait quelqu'un pour l'aider et moi, je voulais profiter d'une relation privilégiée avec un cheval comme si c'était le mien. Je ne me vois pas encore être propriétaire de mon propre équidé. C'est beaucoup de responsabilité et cela demande du temps que je n'ai pas toujours du à mes horaires de travail. Alors j'ai trouvé le parfait compromis en m'occupant d'Ulysse quatre fois par semaine. Le vendredi et le dimanche laissent place à des séances plus abouties que les soirs de semaines après le travail. Pour l'instant c'est l'été et les jours se rallongent mais en hiver, je sais déjà que cela va être plus difficile pour moi mais aussi la monture d'effectuer des séances tardives après mon travail. Pour l'instant, je ne m'en préoccupe pas. J'apprends à connaître Ulysse chaque moment que je passe avec lui.
Ulysse est un amour mais parfois un peu taquin. Il possède une particularité physique : il a des yeux vairons, un oeil bleu et un oeil marron.
Jacqueline travaille Ulysse surtout à pied. Elle le monte de temps en temps pour travailler le dressage mais elle ne fait plus de saut d'obstacle ou de balades avec, de peur de tomber et de se blesser suite au caractère joueur de l'équidé.
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Tome 1 - Un Amour Inattendu - B. Pavard ✔️
FanfictionUne pharmacienne + Un footballeur + Une rencontre = Un coup de Foudre ? Cette simple addition est le début d'une belle histoire. Les choses les plus simples conduisent souvent, pour ne pas dire toujours, au bonheur. Nos deux héros vont s'aimer ça...