Tome 1 - Un Amour Inattendu - B. Pavard ✔️

Chapitre 38.2 - Paris, ville de l'Amour ? ✔️

Samedi 27 Mars, 16h, Jour de match

Benjamin Pavard

Nous venons d'arriver au Parc. Nous y avons effectué un entrainement ce matin, avant de retourner à l'hôtel pour récupérer avec les kinés.

Le coach nous fait la causerie d'avant-match. Je suis titulaire ce soir. Je vais me retrouver à jouer contre certains de mes coéquipiers en nationale. D'ailleurs je les aperçois au loin. Je les salue vaguement et repars dans mon coin pour m'échauffer.

J'aperçois Lucie dans les gradins avec Lucas sur ses genoux et mes parents à ses cotés. Je leur fais signe et me reconcentre sur l'échauffement et les ordres du coach. Je ne peux pas me laisser distraire.

Lucie Costa

L'annonce des joueurs titulaires retentit dans le stade. La joie sur le visage de Lucas est visible, à l'entente du nom de Benjamin. Il vient de rentrer dans les vestiaires. Je ne l'ai pas vu de la journée, ne voulant pas le déconcentrer avant le match.

Les parents de Ben sont arrivés sur Paris dans la matinée et nous avons visité la Ville Lumière. La Tour Eiffel, les Champs Elysées, Notre Dame, les monuments les plus populaires de Paris n'ont pas échappé à notre paparrazade. Je note dans un coin de ma tête de faire un album photo de ce week-end.

La musique retentit dans le stade, signe de l'entrée des joueurs. La tension est à son comble.

Ellipse du match

Les Dogues ont tout donné sur le terrain et ont gagné ce match. Ils se sont battus comme des guerriers. Ils peuvent être fière. Les joueurs se dirigent vers les supporters pour nous saluer. Nous les applaudissons comme il se doit. Benjamin demande à un stadier l'autorisation que Lucas le rejoigne sur le terrain. Je descends les gradins, non sans difficultés, Lucas dans mes bras. Lucas enjambe la barrière avec l'aide d'un stadier et court instantanément vers son parrain. Je n'aime pas le perdre de vu quand il y a du monde, même lorsqu'il n'y a aucun danger. Je le retrouve dans les bras de son parrain. Ce dernier s'avance vers moi et m'embrasse le front.

Après cette communion entre les supporters et les joueurs, les footballeurs retournent dans les vestiaires.

Benjamin a échangé son maillot avec un parisien et pas n'importe lequel des Parisiens, Julian Draxler. Ce week-end est censé être son week-end mais c'est à moi qu'il fait des cadeaux.

***

La soirée est à la fête. Nous sommes que tous les deux, présents dans la cuisine d'un grand restaurant en présence d'un chef étoilé. Je suis intimidée de me trouver dans ce lieu.

- Bonsoir, nous salue le chef étoilé.

- Bonsoir, répondons-nous.

- Vous êtes prêts pour cuisiner ?

Je regarde Ben et souris. Je l'imagine mettre le feu dans la cuisine, comme cela a failli arriver un soir alors qu'il avait oublié d'éteindre la plaque de cuisson où se trouvait la casserole avec les pâtes. Toute l'eau s'est évaporée et les pâtes ont carbonisé. Je ne sais pas comment il a fait toutes ses années pour faire à manger sans s'intoxiquer ou brûler sa maison.

- Euh, si je vous dis non, je n'aurais pas à cuisiner ?, interroge timidement mon footballeur, alors que je retiens mon fou rire, non sans difficulté.

- Vous n'y échapperez pas, répond le chef, en souriant.

Une petite moue tristoune apparait sur le visage de Ben. Je ne peux m'empêcher de rire.