Elle l’a embrassé, elle a embrassé Murat, MON Murat. Mon cœur, à ce moment, il s’est déchiré, pourquoi fallait-il que je vois cette scène qui m’a été comme un poignard dans le cœur. Tout allait pour le mieux et fallait-il qu’une vieille fille vienne détruire ce qu’on commençait à construire, c’est ça ? C’est de ça qu’est faite la vie ? Que des personnes emportées par leur jalousie détruisent le bonheur des personnes heureuses ? La vie est-elle injuste à ce point, certaines personnes sont ignorantes à ce point, sont mauvaises à ce point pour faire subir ce mal aux personnes qui ne le méritent pas ? Parce que oui, je ne méritais rien de tout ça… Je n’avais rien fait, à part aimer un homme difficile, qui peut être dur, incompréhensible mais toute fois adorable.
Je m’approche d’eux, elle ne l’a pas seulement smaqué, elle commençait à augmenter la durée de leur baiser Je rêve, dites-moi que je rêve, je vous en prie. Non je rêve pas, enfin si, c’est impossible, ils peuvent pas s’embrasser comme ça sous mes yeux, Murat ne me voyait pas, mais moi je voyais tout ! Murat s’est détaché d’elle brusquement, et je m’avance vers eux, Murat, se retourne et me voit. L’expression de son visage a tout de suite changé.
Moi je les fusillais du regard, Özlem faisait mine d’être choquée, je sentais la colère, la haine, le dégoût, la tristesse me monter au cerveau. Je voulais les tuer les deux, les taper jusqu’au sang ! Je les regardais, et mes larmes ont coulées inconsciemment, je ne voulais pourtant pas paraître faible, je voulais leur montrer que cela ne m’atteignait pas, que je m’en fichais littéralement. Mais non, mes larmes, ont préféré me trahir, elles ne coulaient pas à flots, non non, mais elles coulaient. Mon pouls s’accélère, mon cœur se serre, la haine m’emporte et je me dirige vers eux, je les méprise du regard.
Moi – QUE DU BONHEUR !
Et je fou une claque à Özlem, et quant à Murat, il m’a retenu le bras. Murat me fusillait du regard, je sais pas ce qu’il m’a pris mais j’ai voulu le giflé, et il m’a rien dit ? De toute façon, il n’a rien à me dire, il le sait, il sait qu’il est coupable. Ensuite, Özlem m’a dit ce qu’elle ne devait pas dire. « Il t’aime pas, il t’aurait aimé, il m’aurait rejeté, mais regarde, il a continué, donc il a trouvé chez moi ce qu’il n’a pas trouvé chez toi ! » Donc elle savait qu’on était ensemble, elle l’a deviné ? Et par m réaction je lui ai confirmer.
Elle a raison, elle avait raison, ne serait-ce qu’un petit peu, y’avait du vrai dans ce qu’elle m’avait dit. Mais ça m’a mise hors de moi, ça m’a fait mal, mon cœur s’est déchiré, brisé je n’étais pas bien. Je reste deux minutes, je réalisais, en fait, je reprends mes esprits, et je vais vers la fille. Je lui fou d’abord une énorme gifle, elle s’en souviendrait toute sa vie de celle-là ! Je l’enchaine de coup, je ne me reconnaissais pas, je suis pas du genre à taper les gens comme ça, mais au moment précis, je ne réfléchissais pas, je le ruais de coups, Murat nous regardait, il n’agissait pas, Özlem essayait seulement de me tirer les cheveux ! Murat me tire en arrière, je lâche Özlem
A Özlem « Tu reviens ici, tu remets les pieds ici, je te fais pire – à Murat en français- ET TOI LACHE MOI, OCCUPE TOI DE TA PUTE, ELLE A BESOIN DE TON BAISER MAGIQUE POUR ALLER MIEUX »
Murat – Dis pas n’importe c’est elle Haza..
Moi – en le coupant- Murat je veux pas savoir, laisse moi tranquille ! Et je me suis remise à pleurer comme une merde, Murat a renvoyé Özlem, et il est venu vers moi.
Murat – Pleure pas Hazal !
Moi – Laisse moi tranquille putain !
Et je monte dans la chambre. Meliken’ était pas à cet étage, sûrement en train de se doucher. Je m’allonge dans mon lit, et verse toute les larmes de mon corps. Moi qui blâmais ces filles qui pleuraient pour leurs copains, je n’ai plus rien qui me différencie d’elles. Je pleurais comme une vieille meuf, allongée dans mon lit, je commençais à culpabiliser
…- Hazal, tu l’as cherché, l’amour c’est ça, un jour t’es heureuse, et un autre tout s’écroule autour de toi. Voilà de quoi est fait l’amour, aimer c’est souffrir, tu as aimé Murat en sachant ça. Tu es tombée dans le piège de l’amour.
Je repensais à nos conversations qu’on avait eues ici, en Turquie, moi qui me disait, qui croyait qu’il avait changé, mais en fait nan, nous voilà au point de départ, à la situation initiale. Plus de Murat et Hazal ? Je pense que oui. Il s’est embrassé avec Özlem, et moi je suis censée prendre ça comment, je dois l’encourager et lui dire « ça arrive à tout le monde » non, je suis désolée, ça n’arrive pas à tout le monde.
…- Hazal t’abuses pas un peu, c’est pas lui qui a embrassé Özlem mais elle qui l’a embrassé dès qu’elle t’as vue !
Je me parlais toute seule, j’avais une partie de moi qui me disais de ne pas jeter toute la faute sur Murat et une autre partie qui me faisait culpabiliser, qui me disait que c’était ce que j’avais cherché.
Melike entre dans la chambre, efectivement elle s’était douchée. Dès qu’elle me voit dans cet état elle cours me voir
Melike – t’as quoi Hazaaal ?
Moi – en essuyant mes larmes – Rien..
Melike – Arrête dis y’a quoi ?
Moi – C’est Özlem la « sjdhfjh » (= insulte lol, je censure les insultes maintenant lol)
Melike – Elle a fait quoi ?
Et je lui raconte tout
Melike – Atta. Attends t’es sérieuse lààà ?
Moi – nan c’est une blague.. OUI j’suis sérieuse !
Melike – J’te jure c’te fille je la croise je lui refais son portrait, et arrête de pleurer
Moi – Nan mais c’est l’accumulation !
Melike – Ah ah.. T’as fait quoi pour tomber amoureuse de Murat ..
Moi – Ah si je savais..
Melike- Allé, allé, attend moi, je me sèche les cheveux, et tu te prépares
Moi – Nan je sors nulle part.
Melike – Oui c’est ça.
Après s’être préparée, elle vient me rejoindre. J’étais encore en pyjama, mes cheveux c’était la 3ème guerre mondiale, donc imaginez vous le truc !
Melike – T’es sérieuuuuse Hazal ? Off lèves toi allé !
Moi – Nan Melikeeee !
Melike – Y’a pas de « nan Melikeee » -en m’imitant-.
Elle me sort quelques habits de son armoire, me les lance et me force à m’habiller, ensuite elle me coiffe, on aurait dit une goss de 3 ans qui faisait ses caprices. Je me maquille toute seule (un petit peu hein lol) et on sort.
Ali et Onur s’étaient réveillés.
Ali – Oh vous allez où ?
Melike – On va manger quelque part, on a la fleme de préparer à manger
Onur – Ah nan nan, y’a pas moyen, vous n ous préparez à manger, pi vous sortez
Melike – Ouais tu t’es cru où là, cuisiez tout seul .
Murat me fusillait du regard, et bien évidemment moi aussi je lui rendais ses regards en 1000x pire !!!
Onur – Vous sortez pas alors !
Melike – Alors là, tu rêves .
Elle me prend par le bras et elle court vers la porte, Onur l’insultait, mais elle, elle était morte de rire, et bien évidemment moi aussi ! Ah quand je vous dit qu’elle est folle, en rentrant elle va se faire tuer, mais tant pis, elle s’en fou quoi.
Moi – On va où ?
Melike – Attends j’appelle Enes qu’il vienne nous chercher, on va en ville, on achètera bien quelque chose.
Elle l’appelle, et il vient nous chercher. Il n’était pas tout seul, Yusuf était là aussi. Oh nan pas lui ! On monte, je pouvais pas faire demi –tour. On a mangé quelque part, puis on s’est promené en ville un petit peu. Enes et Melike restaient ensemble et moi bien évidemment je devais rester avec Yusuf..
Yusuf – Murat c’est ton copain ?
Moi – C’était !
Yusuf – Ah ouais, et pourquoi il ne l’est plus , ?
Moi – ça te regarde pas !
Yusuf – Tranquille, tu peux dire si c’est à cause de moi !
Moi – Azi toi, va rejoindre Özlem, vous êtes conçus tous les deux pour briser des couples pff !!
Yusuf – Özlem la fille de **** (sa rue)
Moi – Ouais j’crois !
Yusuf – Azi toi je la déteste c’te fille et pourquoi briser des couples ? tu parles de quoi ?
Moi – Rien rien vas-y.
Yusuf – D’accord comme tu veux, et t’inquiète on peux parler si tu veux, je vais te manger !
Moi – On fait quoi là ?
Yusuf – Mais je disais parler tranquillement, parce que là tu fais que de m’agresser !
Moi – en rigolant- Ouais t’as raosn désolée, c’est à cause de.. nan rien
Yusuf – hmm
Et on passe l’après-midi à rire, j’avais des préjugés sur Yusuf, en fait c’était un gars plutôt cool, super gentil, et très marrant ! Enes et melike étaient dans leurs werss love, Melike lui pétait ses crises de jalousie parce qu’elle disait qu’il regardait certaines filles, même si il ne les regardait pas, et lui faisait de même. Les deux c’est un skeatch wllh, Yusuf et moi on les regardait, et on rigolait. Ils sont trop mignons quand même !
Ensuite on s’est posé dans un McDo et on a mangé nos glaces, puis on est rentrés vers les coups de 18 heures j’crois. Enes nous dépose, on se tchek et on sort avec Melike. On avance vers la porte, et j’entends quelqu’un crier mon prénom, c’est Yusuf, il sort de la voiture, et vient vers moi.
Yusuf – Tiens salak (k-sos) t’as oublié ton gilet dans la voiture –en me le tendant-
Moi – Ah merci !
Yusuf – Pas un bisou ?
OUHOUUU T’as trop pris la confiance mon gars.
Et il tapotait sa joue, en attendant mon bisou. Je le regardais en souriant, un sourire qui voulait dire que je ne voulais pas, mais il restait encore comme ça, et pile à ce moment, Murat sort de la maison. OOOOOFFFFF y’a qu’à moi que ça arrive confrontations ! Murat nous regardait successivement, et pour lui foutre la rage, je fis un TOUT PETIT BISOU sur la joue de Yusuf.
Ohw, le regard de Murat s’est métamorphosé, il aurait eu des guns à la place de ses yeux, il nous aurait tué sûr ! Yusuf, était gêné, Melike était choquée de la situation. Yusuf rejoint la voiture en me regardant et souriant. Moi je sais pas ce qu’il m’avais pris sur le moment, peut être un besoin de vengeance ? Surement, mais j’avais honte de moi après. Murat me prends à part, Melike je lui fais sign de rentrer, elle rentre, et Murat me dit en me serrant fort le bras
Murat – Ce soir tu remontes en haut comme d’habitude,, on va s’expliquer ! –froidement, agressivement-
Moi – Aïe lache moi le bras tu m’fais mal !
Murat – j’en ai rien à foutre Hazal, tu montes pas tu verras !
Moi – Ouais ouais c’est ça !
Il me lache le bras, me foudroie du regard, et part. Moi je rentre à la maison. On aide les mamans à cuisiner et tout, on mange.
**
Le soir vers les coups de 23heures je reçois un message de Murat « MONTE ! » il était écrit comme ça, en majuscule et avec le point d’exclamation. Je le montre à Melike, elle me dit de monter. Je voulais pas mmais au fond, je voulais savoir ce qu’il voulait me dire. Je décide donc de monter. Un mauvais quart d’heure m’attend !