partie 49

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Des pleurs, mon coeur saignait, je crachais ma peine, mes douleurs, tout ce que j'avaias sur mon coeur à travers ces larmes... Me voilà, de nouveau confrontée à une crise d'angoisse beaucoup plus lourde que la première. Je tremblais, de plus en plus, et je m'écroule, je n'arrivais plus à respirer, je pleurais encore, tout le monde m'avait vu.. Tout le monde le savait, maintenant, toute la cité était au courant de mon amour démesuré pour Murat ? Oui, mais à quoi bon, ce n'est pas ce qui m'importais le plus au moment...


Les médecins courent en ma direction, et là plus rien, trou noir ! Je ne me souviens plus de rien... J'ouvre mes yeux, et je me vois une nouvelle fois dans un lit d'hôpital, ma mère dormait sur la chaise, avec Aya dans la chambre. J'ouvre difficilement mes yeux, je ne voulais pas les réveiller, je regarde l'horloge devant moi, il était dans les environs de 5 heures du matin.. Je fait un tour de la chambre avec mes yeux, et je me souviens de ce qu'il s'est passé la veille, de ce que m'avait dit le médecin...

Pourquoi je pense à ça, me voilà de nouveau en train de pleurer, je pleure en silence, me voilà réduite à ça, voilà à quoi se résumaient mes journées.. Des pleurs et des pleurs ! Je me suis vite rendormie. Je me re-réveille, et je vois plusieurs bouquets de fleurs, il devait être midi. Je vois ma mère et Aya courir vers moi dès qu'elles ont aperçues que je m'étais réveillée...

Elles m'ont questionnées si j'allais bien, et tout, je leurs réponds que oui, enfin vous voyez quoi. Les médecins faisaient quelques tests, qui étaient trèèès chiants, et ils ont dit que je n'avais rien de grave, seulement que je devais éviter de me mettre dans de tels états.

Ah si je pouvais, si je pouvais contrôler tout ça, médecin, écoute moi, c'est pas ces crises d'angoisse que tu dois essayer de soigner, mais mon coeur, donne moi un remède pour soigner ces plaies !


La journée se passait lentement, beaucoup de connaissances du collège, du lycée étaient venues me rendre visite. Asma Laura étaient venues aussi.. Les médecins me gardaient encore deux jours.. Mais bon les visites m'avaient fait plaisir, mais la tristesse était encore là. Il devait être 20 heures je m'ennuyais, toute seule dans ma chambre, ma mère, mes frères étaient rentrés, et Aya aussi, miskina elle était fatiguée..

[Ah j'ai oubliéééé de dire un truc trop important, mon plus grand frère, avait déménagé dans le nord, c'est pour ça que je ne parlais plus d'eux..]

Je regardais la télé sans la regarder, je n'avais aucunes nouvelles de Murat... J'étais dans mon lit, à me poser des tonnes de questions, à me ronger intérieurement sur l'état de Murat.. Quand j'entends la porte s'ouvrir brusquement, et là je vois deux tête pareilles... Et oui, c'était Samih et Fatih qui étaient venus avec un énorme bouquet de fleuuurs, magnifique, des chocolats, ouaaah, c'était touchant lol.


Ces deux là, quand je les vois, c'est obligé que j'aie le sourire aux lèvres, je leur disais qu'ils étaient des distributeurs de sourire, toujours là quand ça ne va pas, toujours à réussir à te faire rire quand personne n'y parvient.. C'est des anges mes jumeaux ! ♥


Samih – OH MA GROOSSSEE ! Tu m'as fait peur !
Moi – en souriant- C'est pour moi les chocolats ?
Fatih – Nan nan, il les a acheté soit-disant pour toi, mais c'est moi qui vais les graille !
Samih – D'où c'est toi, c'est moi !
Moi – Mais tu les as acheté pour moi, donc c'est moi !
Samih – Nan mais tu vois j'ai changé d'avis -avec un big sourire-


Fatih essayais de lui arracher les chocolats, des mongoles ces deux là. Samih me regarde comme ça, et me fixe, puis i m'sort

Samih – sérieusement- Aaah non, tiens en fait ! Tiens tiens ! -en souriant-Après tu vas faire une crise d'angoisse !

Et là, Fatih explose de rire, mais moi, ça me faisait pas vraiment rire.. Ils rigolaient tous les deux, et quand ils ont vu que ça ne m'a pas vraiment fait rire, bah ils se sont stoppés.

Samih – Ah özür -désolé- Hazal ... J'avais oublié, mais bon, pas grave, les chocolats ils vont t'redonner la pêche !


Bre,f voilà, ils sont restés au moins deux heures, deux heures de fou rire. Je sais pas comment ils font, mais ils arrivent à me faire oublier tous mes problèmes, je sais pas, c'est comme ça, je ne saurais pas vous l'expliquer, c'est Samih et Fatih quoi, les « Satih » comme ils le disent si bien :)


Ils n'avaient pas abordés une seule fois le sujet de Murat. Heureusement, je n'avais pas envie de leur parler de ça. Il était 22 heures je pense, et ils décident de partir.

Moi – Ah merci vAllah, j'vais avoir d'ces abdos !

Samih et Fatih se regardent et explosent encre de rire.

Moi – Bah quoi ?
Fatih – en rigolant- Ahaah.. des abdos.. elle a dit ! Des abdos.. parce qu'elle a rigolé !
Samih -en rigolant aussi- Aaaah.. on me l'avait jamais faite la celle !
Moi – Oh ça va ! -ens ouriant-

Samih – en essayant de se remettre de son fou rire- Et tu restes toute seule cette nuit ?
Moi – Ouais ouais, je voulais pas que ma mère et tout restent ici, à cause de moi, elle est fatiguée après.
Samih – u veux qu'on reste ?
Moi – Naaaan, t'es ouf, t'imagines y'a quelqu'un qui rentre et tout, nan, vAllah, merci maisj'préfère pas !
Fatih – C'est comme tu veux, hadi, sors au plus vite d'ici !
Moi – Ah elimde olsa ! -si je pouvais-


le soir je m'ennuyais (pour changer lol), et je demande aux médecins si je pouvais aller le voir. Après maintes négociations, il accèptent pour pas longtemps...

Je sors de ma cahmbre, et je vais rejoindre celle de Murat, je trembalis gueh..

Me voilà, devant cette porte, je la franchie, le corps tremblant... Il est là, inconscient, allongé sur son lit d'hôpital, le bras dans le plâtre, son visage égratigné, son cou dans un machin (fin vous voyez le truc,je me souviens plus du nom lol), il est inconscient, dès que je l'ai vu, les larmes sont montées, puis ont coulées ? Je ne pouvais pas les stopper. J'étais là, à côté de lui, dans cette chambre, dans le noir, je le vois, mais lui non, je sens sa présence mais lui non..

Je me lance tout à coup sur un coup ed tête dans un long monologue, qui était à peu près ça

« Murat.. Putaain, réveillle toi.. S'il te plait, yalvariyorum sana, birkma beni -je t'en supplie ne me lâche pas-. Je vais faire quoi sans toi ? Je peux pas sans toi Murat, je peux pas. Ma vie aura perdu son sens, parce que c'est toi ma vie, Murat.. Réveille toi, dis moi quelque chose, pardonne moi, je regrette Murat.. J'en ai marre, j'ai plus la force.. Je t'aime Murat, je t'aime plus que ma propre vie... Sen gidersen, benide seninle al.. -si tu pars, emmène moi avec toi- Seni böyle görmek, öldüyo beni, her gun dahada çok oluyorum, kalk lütfen -te voir comme ça me tue, je meurs de jours en jours, lèves toi, s'il te plait... »


Je faisais la poète, certes, mais je vidais mon coeur, je lui disais, même si je savais n'avoir aucunes réponses en retours, je parlais, pour moi...


Les médecins, qui m'avaient vu dans cet état m'ont directement reprise de la salle, pour éviter que je refasse une nouvelle crise...


**

Les jours passent, je suis sortie de l'hôpital, les Satih étaient de plus en plus proches avec moi, grâce à eux, je pouvais oublier mes soucis et ma Aya bien sûr, qui a toujours été là pour moi. Bref, la routine quoi, un jour, on était dehors, avec Aya, que les deux, et je reçois un message de Ali qui me disait

« Murat s'est réveillé, viens à l'hôpital, si tu veux le voir. »

Si c'est Ali qui m'envoie ce message, c'est qu'il y a un problème, c'est quand même louche.

Que va-t-il se passer, ça va bien se passer ou pas ? Laissez vos impressions, commentez aimez ♥

[C'est court, mais on approche de la fin, vous m'en voudrez pas hein :P]

Chronique d'Hazal J'ai Beau Souffrir Mais Mon Coeur Reviens Vers ToiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant